Chanson francophone

Hommage à l’ami JP aux Francos… Écoute ça !

par Claude André

Sous la houlette d’Ariane Moffatt qui assurait la direction artistique et faisait office de maître de cérémonie, onze musiciens et choristes en plus plusieurs interprètes ont offert un hommage à celui qui nous a quittés le 27 avril dernier. 

Arrivé pendant la reprise de Je reviens chez nous  (hélas, votre serviteur n’a pas le don d’ubiquité) interprété par l’omniprésent Louis-Jean Cormier ainsi que Marie-Pierre Arthur, François Lafontaine et Ariane Moffatt, votre serviteur a ressenti tout de go l’ambiance des grands soirs. 

Avec 11 musiciens sur scène, et une pléiade d’interprètes, les Francos n’ont pas été chiches ! Sous le ciel immense et parmi de nombreux projecteurs, l’humoriste et chanteur Adib Alkhalidey tout vêtu de jaune en guise de flash à l’album mythique de Ferland, considéré par plusieurs comme le plus important du corpus québécois, nous a livré, ému, un témoignage qui nous a rappelé, en sa qualité d’enfant de l’immigration, à quel point Ferland a su lui insuffler une âme québécoise à travers son œuvre. Un artiste, a-t-il dit en substance, que même s’il ne connaissait pas personnellement, il a toujours eu l’impression de le connaître. Comme quoi l’art peut aussi servir à cela!

Moment jubilatoire :  la reprise de Le chat du café des artistes par Karkwa, Martha Wainwright et d’autres, dont un cœur situé sur une plateforme au milieu de la foule (bon flash). Lequel était composé de Ariane Roy, Thierry Larose, Lou-Adriane Cassidy, Soleil Launière et Marie-Denise  Pelletier qui avait chanté, plus tôt, Un peu plus haut un peu plus loin.

Comme il l’avait déjà fait avec Ferland qui n’en croyait ni ses yeux ni ses oreilles, Hubert Lenoir, accompagné de Karwka, nous a livré une version rock et endiablé de Si on s’y mettait. L’artiste de Québec, qui n’est pas trop sorteux ces temps-ci, a -t-il dit, ne pouvait rater cet hommage à un visionnaire qui lui a tant apporté musicalement. Par son charisme, sa fougue irradiante et son attitude frondeuse, Lenoir est dans une classe à part.  Il nous semble évident qu’une carrière à l’échelle internationale l’attend. Puis, avec Karkwa et consort, il nous a  rappelé de façon rock et extatique que God Is An American
L’hommage au Petit Roi, qui a aussi été ponctué de la grandiose La Musique, Le Petit roi, et autres Écoute pas ça, s’est terminé par Une chance qu’on s’a et Le soleil emmène au soleil. Clin d’œil sympa compte tenu de la chaleur accablante.

Crédit photo: victordiazlamich & rousseaufoto pour les Francos

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