Dans une ambiance synthwave qui se fond en disco et dans les vapeurs violettes d’une boîte de nuit ornée d’une boule à facettes et revêtue d’une piste sur laquelle s’agiteraient les crinières en pétard de jeunes femmes aux épaules dénudées et leggings fluo, c’est là, juste au centre, que s’installe Jessie Ware. Maintenant que le cadre est dressé, on peut apprécier la funk de Ooh La La et le côté ultra-dansant et dénué de superflu de cet album, avec une touche de sensualité et de fun. Si la production reste assez simpliste, elle est tout de même d’un certain James Ford, qui n’est autre que le producteur de Simian Mobile Disco (tout s’explique donc), avec la participation de Kindness. Les textes sont ceux de la chanteuse britannique, avec la participation de Ford également. Les chœurs et la voix de chorale sexy de Jessie Ware donnent un peu de profondeur à des morceaux en apparence quelque peu linéaires tant la rythmique laisse le temps au déhanché de s’installer et durer. C’est finalement un bel album pour son ambiance vintage, dans laquelle on entre volontiers, et sa pochette à la Andy Warhol, avec un potentiel érotique à considérer, comme en témoigne le titre.
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