indie pop / soul-pop

PAN M 360 au FIJM | Charlotte Day Wilson au tableau principal

par Alain Brunet

Charlotte Day Wilson est désormais une artiste chérie des fans montréalais de l’indie pop. Sa voix est singulière, magnifiquement grave et singulièrement texturée. Mercredi soir, son succès de plus en plus considérable l’a menée à la plus grande scène extérieure du FIJM où elle occupait le tableau principal.

Son escale montréalaise était marquée par l’exécution de plusieurs chansons tirées de son nouvel album, Cyan Blue dont elle a interprété les titres New Day, My Way (aucun rapport avec Claude François et Frank Sinatra), Dove Tail, Forever, Do You Still, Forever, Canopy, Money (aucun rapport avec Pink Floyd), Cyan Blue et Walk With Me. Pour le reste de cette heure et demie, elle a repris des titres plus anciens dont Mountains, In Your Eyes (aucun rapport avec Peter Gabriel), IDLY, Take Care of You, Work (aucun rapport avec Rihanna, Falling Apart ou Lovestick Utopia.

Chanteuse, autrice introspective et compositrice encline à la soul pop indie, la Torontoise frappe dans le mille en ce qui a trait à ses capacités à se démarquer des autres chanteuses du genre qui pullulent sur le web. D’abord pour la singularité de sa voix, mais aussi pour son raffinement dans l’ensemble de son oeuvre. Les pistes de claviers et de violoncelle, gracieuseté de la Montréalaise et « hometown hero » Ouri (aussi une artiste électronique des plus prolifiques comme on le sait), ajoutent à ce raffinement, et une solide section rythmique scelle le tout. Les arrangements choraux, qui plus est, ne sont pas piqués des vers.

S’accompagnant parfois à la guitare ou au clavier, Charlotte Day Wilson n’est pas exactement une bête de scène, mais elle a des ressources. Elle occupe son espace avec une aura assez puissante pour capter l’attention dès les premières notes de sa prestation, la pluie torrentielle qui viendra ne viendra pas à bout de la patience de ses fans massés à la Place des Festivals. Avec Charlotte, ils auront consenti à prendre un « bain mutuel » pour reprendre l’expression de leur hôtesse, on ne peut plus reconnaissante dans les circonstances.

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