Les plus récentes chansons de Diane Tell poursuivent l’objectif du haïku japonais, soit un court poème évoquant l’évanescence des choses. Dans le cas qui nous occupe, la chanteuse s’applique à observer l’insidieux déclin des sentiments humains, voire leur obsolescence programmée. Écrits par la parolière, aussi par Fred Fortin, Slobodan Despot et Alain Dessureault, ces textes sont portés par des musiques de grande qualité, amalgames jazzo-prog-rock-folk-pop des plus inspirés, exécutés par un personnel de haute volée – Fred Fortin, François Lafontaine, Samuel Joly, Joe Grass, Olivier Langevin. Voilà sans conteste l’un des épisodes les plus inspirés d’une longue et fructueuse carrière.
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