Le fameux groupe tennessean est de retour avec un huitième album, When You See Yourself sort du moule auquel on pouvait s’attendre. Produit en toute sérénité, ce qui contraste avec la coutume du quatuor familial d’en venir carrément aux poings en période de création, ce nouvel opus annonce une maturité accrue. Pendant une cinquantaine de minutes, le groupe nous transporte avec un son en pleine évolution; ainsi, certaines pièces sont dominées par le piano, d’autres par les guitares acoustiques ou électriques, la basse y est prédominante sur presque toutes les chansons. En fait, la voix intimiste de Caleb Followill est le point d’ancrage, bien qu’on n’y retrouve aucune grande envolée lyrique – sans grande surprise. Sans constituer un récit prosaïque vu la nébulosité des textes, il serait facile de croire que plusieurs chansons de cet opus réfèrent à la pandémie. Or, elles ont été écrites avant la crise sanitaire, ce qui leur confère des vertus prophétiques à certains moments. Le mix très clair, Markus Dravs (Arcade Fire, Florence and The Machine, Coldplay) en est le responsable, lui qui avait aussi réalisé le dernier album du groupe, Walls (2016). Sans être aux antipodes, nous sommes loin du style ayant fait le succès radio de l’album Only By The Nights – on se souvient des tubes Use Somebody et Sex On Fire. Cet album ne passera pas à l’histoire, ne contient pas de ver d’oreille… l’écoute est néanmoins très agréable, bruit de fond plus qu’acceptable pour une promenade en voiture… sans plus.
Tout le contenu 360
Critique de concert latino
Less Toches remporte le Syli d’Or 2024, viva la cumbia !
Par Alain Brunet
Critique de concert classique/classique occidental/période moderne
Schoenberg pré-révolutionnaire et Beethoven à l’OSM
Par Alain Brunet
Critique d'album expérimental / contemporain/Experimental/jazz/classique occidental/classique 2024
Rachel Therrien – CAPI
Par Frédéric Cardin
Interview classique
OSM | La programmation 2024-2025 selon Rafael Payare et Marianne Perron
Par Alain Brunet
Interview classique occidental/classique
Information : Montreal Oct. 1970 de Tim Brady : un premier opéra sur la Crise d’Octobre 70
Par Frédéric Cardin
Critique d'album folk/americana/Chanson francophone/Chansonnier 2024
Madame Autruche – Sm58 (prochaine chance la meilleure fois)
Par Varun Swarup
Critique d'album americana/pop
Taylor Swift – The Tortured Poet Department: The Anthology
Par Alain Brunet
Critique de concert classique/classique occidental
Le niveau supérieur de l’Orchestre de Philadelphie
Par Alain Brunet
Critique de concert classique/période moderne
L’OSL et Naomi Woo : un parcours énergique au Nouveau Monde
Par Alexandre Villemaire
Critique d'album classique/classique occidental/trad québécois 2024
Karina Gauvin – Marie Hubert : Fille du Roy
Par Frédéric Cardin
Interview classique/classique occidental
Constantinople | Kiya Tabassian nous parle de Dimitrie Cantemir
Par Michel Labrecque
Interview folk/americana/rock/pop
P’tit Belliveau parle de son nouvel album, des grenouilles et des impôts
Par Stephan Boissonneault
Interview classique occidental/classique
SMCQ | Comment vivre différentes temporalités? Sandeep Bhagwati propose une vaste métaphore
Par Alain Brunet
Interview Afrique/traditionnel
Oumou Sangaré | La superdiva du Wassoulou chante Timbuktu à MTL
Par Alain Brunet
Interview électronique/pop
Totalement Sublime| Totalement Immersif | L’univers ambient d’Albédo et Parhélie à la SAT
Par Jacob Langlois-Pelletier
Interview rock/électronique/Experimental/pop
À la table d’Annie-Claude Deschênes : entre ustensiles et expérimentation sonore
Par Louise Jaunet
Critique de concert