Le fameux groupe tennessean est de retour avec un huitième album, When You See Yourself sort du moule auquel on pouvait s’attendre. Produit en toute sérénité, ce qui contraste avec la coutume du quatuor familial d’en venir carrément aux poings en période de création, ce nouvel opus annonce une maturité accrue. Pendant une cinquantaine de minutes, le groupe nous transporte avec un son en pleine évolution; ainsi, certaines pièces sont dominées par le piano, d’autres par les guitares acoustiques ou électriques, la basse y est prédominante sur presque toutes les chansons. En fait, la voix intimiste de Caleb Followill est le point d’ancrage, bien qu’on n’y retrouve aucune grande envolée lyrique – sans grande surprise. Sans constituer un récit prosaïque vu la nébulosité des textes, il serait facile de croire que plusieurs chansons de cet opus réfèrent à la pandémie. Or, elles ont été écrites avant la crise sanitaire, ce qui leur confère des vertus prophétiques à certains moments. Le mix très clair, Markus Dravs (Arcade Fire, Florence and The Machine, Coldplay) en est le responsable, lui qui avait aussi réalisé le dernier album du groupe, Walls (2016). Sans être aux antipodes, nous sommes loin du style ayant fait le succès radio de l’album Only By The Nights – on se souvient des tubes Use Somebody et Sex On Fire. Cet album ne passera pas à l’histoire, ne contient pas de ver d’oreille… l’écoute est néanmoins très agréable, bruit de fond plus qu’acceptable pour une promenade en voiture… sans plus.
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