Je vous ai parlé récemment d’India Gailey, violoncelliste canadienne basée à Halifax et qui donnait un concert à la Sala Rossa le 4 février dernier à Montréal. Elle y présentait le contenu de son album Problematica, pas encore sorti à ce moment. Eh bien voici que c’est chose faite et le résultat ressemble entièrement à ce qu’on a entendu lors de cette soirée, c’est-à-dire un croisement de musique savante contemporaine, d’indie et de comprovisation (dont des pièces de Nicole Lizée et de Thanya Iyer), où non seulement le violoncelle, mais aussi la voix et l’électro, se combinent pour créer des paysages sonores inédits.
Lisez l’entrevue que j’ai réalisée avec India Gailey :
Je ne dupliquerai pas inutilement les informations à propos du programme, car il en est question dans l’entrevue, mais je dirai que les sept pièces créées par Gailey (ce sont toutes des commandes spécifiques) relèvent d’une démarche dont le décor sonore implique autant des attitudes d’expérience ambiante propre à la manière indie, que d’atmosphères abstraites plutôt liées au monde de la musique contemporaine. India Gailey lévite dans un espace qui pourrait plaire à une certaine Jorane, mais plus déroutant et plus exploratoire.