Vienne, milieu 19e siècle. Presque un demi-siècle de fièvre ‘’guitaromaniaque’’ commence à se résorber à Vienne. Nées de cet engouement populaire, des œuvres variées qui ont contribué au développement de la technique de guitare moderne. C’est ce que Pascal Valois, guitariste québécois formé aux meilleures sources (Jean Vallières, Alvaro Pierri, Hopkinson Smith, David Starobin), nous fait découvrir sur Vienna 1840. Des compositeurs dont vous aurez rarement entendu la musique (Mertz, Regondi, Emilia Giuliani-Guglielmi), mais envers qui vous aurez, on le souhaite, un nouvel intérêt. Un bonbon célèbre et familier s’y trouve, cela dit : la Ständchen de Schubert, arrangée par Mertz. C’est fort bien interprété, mais il faut quelques minutes pour s’habituer à la prise de son hyper rapprochée, qui place la respiration du soliste en trame de fond un brin déroutante. Ce sont des craquements de chaise qu’on entend aussi à quelques endroits? Heureusement que ça n’enlève rien à la qualité du jeu de l’artiste.
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