Faisant d’abord partie de la vague des groupes néo-psychédéliques, Tame Impala produit d’abord deux albums caractérisés notamment par les intonations john lennonesques de Kevin Parker, sur fond de guitares planantes à la Dungen. C’est avec le suivant, Currents, sorti en 2015, plus synthpop, que le projet devient moins excitant et que les choses se gâtent. La suite ne s’annonce guère mieux. Dans ce nouvel opus aussi attendu que la fin de l’hiver, Kevin Parker reprend les harmonies disco des Bee Gees et les amplifie grâce à une production aux sonorités house. Les ballades soft rock à l’ère du numérique se succèdent, sans relief. Les synthés sont agréablement aérés mais deviennent rapidement une sorte de tapisserie en fond sonore. Il suffit de prêter attention aux mélodies ultra léchées des chansons Borderline et Breathe Deeper pour se rendre compte qu’on est plus proche d’un album de Toto que des Flaming Lips. Rien pour satisfaire les fans de la première heure. Kevin Parker démontre clairement ses aptitudes de producteur capable de créer des hits accessibles et entraînants, mais manquant cruellement d’excentricité. Aucun morceau ne ressort vraiment, tant sur le plan des mélodies que des paroles. Parker réalise probablement son album le plus personnel, partageant ses introspections sur le temps qui passe, sauf que les textes sont malheureusement trop dans la retenue, peu imagés, parfois même superficiels, comme sur le titre It Might Be Time. Sans vraiment mettre de poésie dans ses textes, il écrit ses pensées comme on pourrait le faire dans une publication Instagram.
Tout le contenu 360
Interview Afrique/americana/jazz/Océan Indien/soul/R&B
The TWO, un duo blues improbable
Par Sandra Gasana
Critique de concert classique occidental/classique/jazz
Soir de jazz symphonique à Laval
Par Alain Brunet
Critique de concert jazz
Big Band de l’Université de Montréal et Marcus Printup : de la grande visite et du très bon jazz
Par Michel Labrecque
Interview classique
OSM | La programmation 2025-26 présentée par la direction: faites vos choix!
Par Alain Brunet
Interview pop/expérimental / contemporain/rock
Critique Love… minerais critique dans le sous-sol montréalais
Par Marilyn Bouchard
Critique d'album folk/americana/rock 2025
Laurence Hélie – Tendresse et bienveillance
Par Simon Gervais
Interview Chanson francophone/pop
Avant de s’asseoir seule au piano, Ingrid St-Pierre répond
Par Marilyn Bouchard
Interview classique occidental/classique/jazz
Lionel Belmondo , Yannick Rieu et l’OSL: jazz symphonique autour de Brahms, Ravel et Boulanger
Par Alain Brunet
Interview classique occidental/classique/électronique
Louise Forestier et Louis Dufort dans le nid de la Vieille corneille
Par Alain Brunet
Critique de concert classique
Université de Montréal : une relève placée sous de bonnes étoiles
Par Frédéric Cardin
Critique d'album Chanson francophone/pop 2025
Stéphanie Boulay – Est-ce que quelqu’un me voit?
Par Marilyn Bouchard
Interview Chanson francophone/pop
Stéphanie Boulay: album guérison, album reconstruction
Par Marilyn Bouchard
Interview électronique/expérimental/expérimental / contemporain/Experimental