Pour sa vision, pour sa singularité, pour son raffinement et non pour son degré de virtuosité, Mélanie De Biasio a imposée sa voix dans le monde du jazz. Elle sait user de cette voix doucement violente, elle sait extraire le meilleur de la flûte traversière malgré ses limites techniques, elle sait s’entourer de musiciens (claviers, percussions, contrebasse, électronique) capables d’étoffer une approche minimaliste et envoûtante qui n’a cessé de se bonifier au cours de la décennie. Des ambiances coltraniennes, époque A Love Supreme, sont projetées dans le présent, le trip-hop à la Portishead y devient jazz, la gravité sensuelle de Nina Simone y est aussi évoquée, on est ainsi happé par Mélanie De Biasio, artiste d’exception.
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