Le groupe montréalais The Franklin Electric a fait sa marque au Québec et ailleurs dans le monde à partir de 2014. La pièce This is How I Let You Down est en bonne partie responsable de son succès. On croyait d’ailleurs qu’elle serait le code génétique de la formation, à savoir une musique mélodique électro-folk-rock limpide à forte dose émotionnelle à la Coldplay. Parfois un peu mielleuse. Ensuite, il y a eu Blue Ceilings (2017), production très pop sans grand relief. Finalement on a senti une évolution fort positive dans le travail du groupe avec l’arrivée de deux mini-albums. D’abord avec In Your Head (août 2019), les chansons sont moins ampoulées et plus épurées qu’auparavant. Le tome 2, In Your Heart, est dans la même veine. La voix sensuelle, dramatique et solennelle du chanteur Jon Matte – qui se situe quelque part entre celles de Patrick Watson et de Devon Portielje d’Half Moon Run –est mue par des mélodies rythmées et lisses qui charment dès la première écoute. La chanson Anything For Love, qui ouvre le disque, est particulièrement maîtrisée. La basse et la batterie donnent du corps à l’hymne amoureux interprété par le chanteur. D’ailleurs, les félicités et les affres du coeur sont (encore) le terreau créatif de cet encodé de six morceaux. L’ensemble du disque est si accrocheur qu’on peut décrocher justement. C’est l’histoire de The Franklin Electric. C’est beau, mais rien ne déborde du tracé. Chose certaine, In Your Heart, tout comme In Your Head, est bien ficelé et constitue la meilleure offrande du groupe jusqu’à maintenant. Les gars risquent de fouler bien des scènes grâce à ce nouveau matériel, qui devrait rejoindre à la fois leurs fans et des mélomanes qui étaient plus réticents.
Tout le contenu 360
Critique d'album classique occidental/classique 2025
Nicholas Daniel – Complete Works for Oboe by Madeleine Dring
Par Frédéric Cardin
Critique d'album jazz 2025
Christine Tassan; Marie-Véronique Bourque – Bruissement boréal
Par Frédéric Cardin
Critique de concert classique occidental/classique
Festival de Lanaudière | Orchestre métropolitain/Yannick Nézet-Séguin/Marc-André Hamelin : Quand le naturel fait le concert
Par Frédéric Cardin
Critique de concert classique
Festival de Lanaudière | Sol Gabetta : une Reine du violoncelle avec les Violons du Roy
Par Frédéric Cardin
Critique de concert électronique
Vendredi soir au Dômesicle – Toute la nuit avec Jump Source
Par Z Neto Vinheiras
Critique de concert classique occidental/classique
Festival d’art vocal de Montréal | Un gala où la relève prend la scène
Par Alexandre Villemaire
Critique d'album americana/folk 2025
Éli Doyon et la Tempête – Attraper le ciel avant qu’il tombe
Par Frédéric Cardin
Critique d'album classique 2025
Barbara Hannigan; Katia et Marielle Labèque – Electric Fields
Par Frédéric Cardin
Interview classique/classique occidental
Festival d’art vocal de Montréal | La Flûte enchantée pour conclure le mois lyrique de l’ICAV
Par Alexandre Villemaire
Interview classique
Festival de Lanaudière | Kent Nagano : l’éternel, et attendu, retour
Par Frédéric Cardin
Interview classique/classique occidental
Festival de Lanaudière | Sol Gabetta et les rencontres fortuites
Par Alexandre Villemaire
Critique d'album dance/soul/R&B/hip-hop 2025
Tyler, the Creator – DON’T TAP THE GLASS
Par Sami Rixhon
Critique de concert électronique
Off Piknic avec Gorgon City, Dennis Ferrer, Riordan et Linska
Par Marc-Antoine Bernier
Critique de concert électronique
Piknic Electronik | DJ Fuckoff met le feu pour le Pep Rally
Par Julius Cesaratto
Interview classique occidental/classique
Orford 2025 | Collectif9 : le folk qui innove et qui groove
Par Frédéric Cardin
Critique de concert Afrique
Nuits d’Afrique 2025 | La prochaine étoile mondiale du blues touareg est née, et elle est à Montréal
Par Frédéric Cardin
Interview classique/classique occidental
Festival de Lanaudière | Les étincelles de Strauss, Schumann et Brahms à Joliette
Par Alexandre Villemaire
Interview classique occidental/classique
Festival de Lanaudière | Franco Fagioli et la voix du bel canto
Par Alexandre Villemaire
Critique de concert Afrique
Nuits d’Afrique | Manamba Kanté, une diva incontestable
Par Sandra Gasana
Critique de concert Afrique/électronique/latino
Nuits d’Afrique | El Gato Negro, un félin pas comme les autres
Par Sandra Gasana
Critique de concert Moyen-Orient / Levant / Maghreb