En 2012, la mort de Carrie, maman apparemment indigne de Sufjan Stevens, a totalement déstabilisé le leader esthétique de la mouvance indie. Les souvenirs de la petite enfance, de l’enfance et de l’adolescence ont remonté à la surface : abandon d’une mère en proie à la détresse psychologique, vie étrange dans une famille étrangement reconstituée par le père, blessures de l’âme, puis oubli, déni, carrière brillante et… réminiscences à la disparition de Carrie, qui avait refait sa vie avec Lowell. Pour dévoiler son histoire personnelle, Sufjan Stevens a simplifié sa proposition orchestrale en studio, s’est rendu au coeur de l’émotion et de sa propre vulnérabilité. La suite sur scène fut étoffée de formidables arrangements instrumentaux et électros, au service de l’album le plus touchant de sa discographie pour le moins impressionnante.
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