Fusionnant le krautrock avec des instruments turcs, The Fleeting Light of Love and Grief est le dernier groupe instrumental à émerger du label Popop (Anachnid, Melissa Fortin, Patche). Ce duo est composé de Lydia Wener (synthétiseurs, basse, saxophone, thérémine, stylophone) et Roy Vucino (guitares électriques et acoustiques, basse, bağlama, duduk, trompette midi, synthétiseurs, MPC, rythmes de batterie traités, rototoms, tom basse, tambourin, coquillages, cloches, bloc de bois), accompagnés par Omri Gondor (batterie). Ce nouveau projet de « krautrock de chambre » présente « Terminal 9 », le premier extrait de leur album qui paraîtra en juin prochain.
Né dans le chagrin mais façonné par une rencontre amoureuse, le morceau « Terminal 9 » s’inspire du groupe Air et combine de manière ludique et intuitive des sonorités électroniques, dream pop, krautrock et bossa nova. Réalisé et monté par Lydia avec un vieux caméscope, le clip se concentre sur la superposition de couleurs, de textures et de mouvements incompatibles, rappelant l’approche de Janie Geiser dans son court métrage expérimental The Fourth Watch (2000).
The Fleeting Light of Love and Grief représente l’énième projet de l’un et les débuts musicaux de l’autre, mais promet de livrer un témoignage brut et authentique de l’histoire d’amour d’un homme et d’une femme qui se relèvent courageusement. Le soleil se lève.
crédits photo : Nicolas Morin