MEG Montréal 2022 : faites place à Victor Bongiovanni 

Entrevue réalisée par Jacob Langlois-Pelletier
Genres et styles : électro / rock

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L’auteur-compositeur-interprète montréalais Victor Bongiovanni prendra part au festival MEG Montréal 2022, ce dimanche soir. Rappelons que cet événement rassemble de nombreux artistes émergents de la scène de musique électronique de Montréal, essentiellement fondée sur le groove. Le tout se déroule depuis vendredi à la Société des arts technologiques (SAT) ainsi qu’au Piknic Electronik et prendra fin le lundi 5 septembre.

Depuis quelques années, le multi-instrumentiste œuvre en tant que DJ dans de nombreux raves et after-party. Grâce à ses multiples apparitions nocturnes et à sa musique atypique, le jeune artiste a commencé à se tailler une place au sein de la scène électronique montréalaise. « Je crée de la musique alternative teintée de rock et mélangée à de l’électro », indique-t-il. Victor Bongiovanni n’hésite pas à mélanger des échantillons sonores ainsi que des percussions à sa voix et à de nombreux autres instruments, comme la guitare.

Avec ses collègues et amies Ouri et Odile Myrtil, il forme le trio Paradis Artificiel. En juin dernier, la formation a publié Don’t Call Us, We’ll Call You, un EP de six chansons. Dans ce projet, ils offrent une esthétique rock assortie de nombreuses interventions de guitares et, touche finale, la voix d’Odile.

Aussi, Victor Bongiovanni publie en solo. Il a notamment sorti son premier EP, Dissociaterr, en octobre 2021. On y retrouve son morceau le plus écouté à ce jour, Gasoline. Toujours à la recherche de nouveaux défis et de plus en plus à l’aise avec son art, il compte lancer un deuxième projet solo d’ici la fin de l’année.

Pan M 360 a discuté avec lui de sa présence au festival MEG, de sa carrière solo et de son parcours de DJ.

PAN M 360 : Quelles sont vos influences musicales?

VICTOR BONGIOVANNI : J’écoute vraiment de tout. J’explore la pop, l’expérimental, l’électronique et même l’indie. Je souhaite m’exposer ç un maximum de genres musicaux différents, afin de mieux m’inspirer. Quand je crée, je mélange des concepts et des idées de chacun de ses styles musicaux.

PAN M 360 : Qu’est-ce qui vous a mené à œuvrer en tant que DJ?

VICTOR BONGIOVANNI : Je me suis lancé dans le DJing, car ça me permettait de mélanger la musique que j’écoutais lorsque j’étais jeune à la musique que j’écoute aujourd’hui. Ça m’a permis de créer un pont entre mes influences musicales du passé et du présent. C’est vraiment ça qui m’a guidé vers cet art. 

PAN M 360 : Quelles ont été vos premières expériences de DJing?

VICTOR BONGIOVANNI : J’ai commencé à être DJ dans de nombreuxraves et after-party à Montréal. Petit à petit, j’ai gagné en expérience et en notoriété. Aussi, j’ai commencé à être plus confiant en mes moyens, en tant que DJ. Je me suis progressivement dirigé vers les clubs et j’ai commencé à faire des sets plus ambitieux devant des foules plus nombreuses. Ces expériences m’ont permis d’être où j’en suis aujourd’hui. Maintenant, j’éprouve énormément de plaisir à créer et j’ai trouvé un son qui m’est propre et me distingue.

PAN M 360 : Vous faites partie de la formation Paradis Artificiel. Comment avez-vous rencontré vos deux collègues?

VICTOR BONGIOVANNI : Ouri et Odile Myrtil étaient mes amies, au départ. Par le passé, elles collaboraient beaucoup avec CRi. On s’est rencontré les trois et la première fois qu’on a jammé ensemble, ça a tout de suite cliqué entre nous. Une étincelle s’est créée et on n’a jamais cessé de collaborer.

PAN M 360 : Selon vous, comment se porte la scène de la musique électronique montréalaise en ce moment?

VICTOR BONGIOVANNI : Selon moi, ça fait de nombreuses années que la scène de la musique électronique montréalaise n’a pas été en aussi bonne santé. J’ai l’impression qu’il y a tellement d’évènements différents et d’endroits pour sortir et fêter à Montréal. Le nightlife est en pleine effervescence et ça profite grandement aux DJ. J’ai l’impression que la ville renaît depuis la « fin » de la pandémie.

PAN M 360 : Vous participez au festival MEG le 4 septembre prochain. Que représente cet évènement pour vous?  

VICTOR BONGIOVANNI : J’ai extrêmement hâte de participer à l’évènement de dimanche. Ça va être incroyable. Le MEG est essentiel pour donner de la visibilité aux artistes émergents et leur offrir l’opportunité d’œuvrer devant des gens. Ça nous permet de nous faire connaître davantage et d’avoir des soirées inoubliables.

PAN M 360 : À quoi doit-on s’attendre de vous prochainement? 

VICTOR BONGIOVANNI : En ce moment, je travaille sur un projet qui devrait sortir d’ici la fin de l’année en cours. Ce sera mon deuxième projet solo et ce sera en quelque sorte la suite de Dissociaterr. J’adore les morceaux que j’ai réalisés et j’ai extrêmement hâte de les faire entendre à mes auditeurs.


Photo : MUTEK Montréal.


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