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Pianiste et directrice musicale de grand talent, Julie Lamontagne a longtemps roulé sa bosse dans l’écosystème musical québécois avant de prendre en main sa destinée de productrice et de record woman qu’elle est aujourd’hui. La voilà à la barre d’un tout nouveau label montréalais: Juliette recrute des artistes au féminin, exclusivement (ou presque) encadrées par des professionnelles sous la gouverne d’une musicienne au parcours exemplaire.
Dès l’enfance, Julie Lamontagne avait suivi en continu une formation classique de piano. À 13 ans, l’adolescente remportait le premier prix du Concours de musique du Canada. Au collégial et à l’université où elle se su se distinguer, elle fut l’élève de Lorraine Desmarais, d’André White et de Jan Jarczyk. Après quoi elle étudia à la Manhattan School of Music aux côtés de Garry Dial et auprès du pianiste légendaire Fred Hersch.
Son trio jazz fut très prisé au tournant de la décennie 2000, à l’Off-festival international de jazz de Montréal, elle remporte en 2003, le prix « Artiste de la relève ». Dans sa phase jazz, Julie Lamontagne a joué notamment avec le big band de Denny Christianson, Tony Royster Jr, Guy Nadon, Éval Manigat. Des albums de jazz enregistrés durant cette période témoignent de son talent supérieur en tant que soliste et leader d’orchestre: Facing the truth (Effendi) et Now what (Justin Time).
Parallèlement, la pop québécoise a repéré son talent. Elle accompagnera Bruno Pelletier, Térez Montcalm, Nanette Workman, Nicole Martin, puis chef d’orchestre et claviériste d’Isabelle Boulay.
Après moult expériences acquises dans les grandes ligues du showbiz, Julie Lamontagne lance sa marque, sa patte: consacré exclusivement à la créativité musicale au féminin, le label Juliette est lancé ce 8 mars 2024, Journée internationale des droits des femmes. Sa fondatrice et propriétaire en cause à PAN M 360, dans une vidéo enregistrée à son quartier général.