Factory Floor : Gabriel Gurnsey et Nik Colk Void, auxquels s’ajoutait un percussionniste invité, étaient très attendus autour de minuit, samedi vers dimanche.
Signature DFA Records dans les années 2010, le groupe britannique s’était démarqué par ses alliages singuliers entre post-industriel, électronique, techno minimale, acid techno, acid house, expérimental, rock électronique. On comprendra que plusieurs nuitards présents au MTELUS étaient fans depuis cette époque, on se réjouissait de découvrir la nouvelle proposition fondée sur les percussions. Deux instrumentistes s’y consacraient pendant que l’autre pilotait l’attirail électronique. Alors? Pas grand-chose… pas exactement dans le tapis.
La pulsation rythmique a peu varié au cours de cette heure, c’est devenu longuet au bout d’une vingtaine de minutes. Figures rythmiques moyennes, construites autour d’un beat techno tout ce qu’il y a de binaire. Autour du rythme, rien d’exceptionnel non plus, motifs mélodico-harmoniques assez basiques. Ajoutons à cela le jeu de percussionnistes peu aguerris, qui manquait de fermeté – si on connaît le moindrement cette profession, ça saute aux oreilles.
Tout compte fait, ce flot trop continu et trop homogène est vite devenu redondant. Rien de mémorable compte tenu des attentes…
Factory floor UK
Live | Première mondiale