L’album révolutionnaire du groupe d’Ottawa A Tribe Called Red, et son dernier avec les membres originaux, pose des incantations powwow sur des rythmes trap aux basses heavy, moombahton et dancehall. Plus mature que le premier album, Nation II Nation a propulsé le groupe, et la culture autochtone, sous les feux de la rampe internationale. L’acte d’indigéniser tout l’espace du club – et avec lui les genres musicaux urbains jusqu’alors déconnectés de manière accablante – est un acte politique que le groupe a porté avec grâce et responsabilité.
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