classique / jazz / pop / pop orchestrale / trad québécois

Scintillante magie de Noël, de l’OM… et d’Antoine Gratton!

par Frédéric Cardin

Loin de moi l’idée, par ce titre, de diminuer la qualité des prestations offertes hier par les artistes invités lors du (désormais) classique concert de Noël éclectique de l’Orchestre métropolitain et Yannick Nézet-Séguin. Mélissa Bédard en impose dans Glory Alleluia et le Minuit, chrétiens. Sa voix de contralto ample et très juste, sans fioritures inutiles, s’est agréablement démarquée. Kim Richardson fait de même avec d’autres classiques comme Noël blanc ou I’ll be Home for Christmas. Et puis la sensation lyrique de l’heure, Élizabeth St-Gelais nous a offert les Anges dans nos campagnes et un Sainte Nuit (en innu) plutôt réussis. Un très beau duo avec Michel Rivard aussi, avec un Gens du pays bien senti. Ce dernier a également offert C’est dans la famille, initialement un peu fragile, mais authentique. 

Taurey Butler, M. Charlie Brown Christmas à Bourgie, avec les excellents Wali Muhammad à la batterie et Morgan Moore à la contrebasse, y est allé de jolies envolées jazz au piano (pas de Charlie Brown, cela dit. C’est réservé pour l’autre salle) dans quelques titres traditionnels du répertoire, et le violoniste trad David Boulanger nous a lancé un très agréable Petit concerto pour Carignan et orchestre d’André Gagnon, avec Oleg Larshin, premier violon de l’OM. Contrastes bien maîtrisés entre les solos ‘’classiques’’ de Larshin et trad de Boulanger, échos modernes de Yehudi Menuhin et de Jean Carignan, pour qui l’œuvre a été composée. Un vrai chef-d’œuvre miniature, qui était accompagné par un autre incontournable de Dédé : un extrait de son album Noël de 1992, la chaleureuse et doucement mélancolique Ronde des bergers. Je n’avais jamais porté attention à ce détail auparavant, mais les solos de cor y sont redoutables! Même le toujours parfait Louis-Philippe Marsolais l’a appris à ses dépens (Oh, à peine un accroc. Mais dans son cas, c’est rarissime). Bien entendu, la finale a été assurée par tout le monde en même temps, communion indispensable qui s’est incarnée par le classique de Beau Dommages/Michel Rivard : 23 décembre. Grande réussite rassembleuse écuménique à l’image du Québec à la fois ‘’de souche’’ et coloré par sa diversité moderne. Bravo. 

Bref, tout le monde était à la hauteur, et plus encore. La bonne humeur régnait, Yannick dirigeait avec son habituel pep, les musiciens de l’OM souriaient amplement, la scène et la Maison symphonique dans son ensemble brillaient de mille couleurs, dans une ambiance molletonnée et invitante. Chapeau bas, donc. Mais, la raison pour laquelle je tenais à inscrire le nom d’Antoine Gratton dans mon titre, c’est que le lien suprême entre tous les morceaux, toutes les prestations, tous les styles musicaux évoqués dans cette messe laïque et musicale, l’unifiant qui a permis de passer presque deux heures, sans entractes et sans véritables longueurs, bien accrochés au déroulement, cet indispensable secret de la réussite, ce sont les arrangements d’Antoine Gratton.

L’auteur-compositeur-interprète qui s’est un temps fait appeler A Star, est également depuis quelques années un très habile arrangeur pour des concerts pop symphoniques. Hier, il a fait flèche de tout bois grâce à l’originalité des partitions qu’il a réalisées pour l’orchestre et le chœur qui accompagnaient ainsi avec brio les prestations ci-haut mentionnées. Peu importe que les airs soient archi connus, Gratton sait parsemer ses arrangements de multiples surprises pour les oreilles, qu’elles soient harmoniques, coloristiques ou rythmiques. Je prends un exemple parmi d’autres : ce contrepoint entre les clochettes de l’orchestre et les clappements de mains des choristes dans un passage de My Favourite Things. Réjouissant. 

L’arrangeur est trop souvent oublié dans ce genre d’événement, mais il ne le faut pas, et surtout pas dans le cas de ce concert qui aurait pu virer à la litanie de mélodies sirupeuses enchaînées interminablement, s’il eut été d’autres plumes moins créatives. Des milliers de soupers de dinde, de tourtière et d’atocas se ressemblent un peu partout au Québec pendant les fêtes. Mais il y a parfois un.e chef.fe en cuisine, caché.e derrière ses chaudrons, qui réussit à réinventer la sauce et unifier le tout de façon assez originale pour qu’on la remarque. Et cela sans tomber dans une témérité exagérée qui laisserait un goût amer à l’expérience. Dans des cas comme celui-là, invitons cette personne à la table et honorons-la (ce qui a d’ailleurs été fait sur scène hier). 

Ne doutons pas un seul instant qu’il y aura une édition 2025.

classique occidental

Schulich | Horatio Quartet remporte le Concours de musique de chambre 2024-2025

par Judith Hamel

Après quatre vibrantes performances des ensembles finalistes, le Horatio Quartet a remporté le grand prix du concours annuel de musique de chambre d’École de musique Schulich. Les musiciens remportent donc une résidence à l’Université Mozarteum à Salzbourg ainsi qu’une performance au Centre canadien d’architecture dans le cadre de la série Bon-Pasteur de Schulich. 

La finale a eu lieu au Tanna Schulich Hall ainsi qu’en diffusion en direct. Le jury de cette étape était constitué de Catherine Cosbey, Sara Laimon, Jacqueline Leclair et David Stewart. 

C’est l’ensemble Trio At Work, composé d’Abigail Sunde au violon, Conrad Sobieraj au violoncelle et Jisu Yeum au piano, qui a ouvert la soirée avec l’Allegro du Trio pour violon, violoncelle et piano no 3 de Mozart. Leur interprétation, d’une belle légèreté, nous a plongée dans l’élégance et la clarté de Mozart. Dans le Trio pour violon, violoncelle et piano no 1 de Mendelssohn qui a suivi, une certaine rigidité se faisait sentir par moments, privant parfois l’interprétation d’une vulnérabilité, mais les points culminants étaient bien maîtrisés musicalement. Les articulations nettes et les nuances justes ont démontré leur grande maîtrise technique. 

Le deuxième ensemble à se produire, le Lyra Quartet, regroupait Lucy Nemeth et Jessica Tovey aux violons, Hudson Maness à l’alto, et Ellamay Mantie au violoncelle. Dès les premières mesures de l’Allegro du Quatuor à cordes n2 en fa majeur, op. 77 de Haydn, leur cohésion s’est présentée avec évidence. Le placement en demi-cercle propre aux quatuors à cordes certes, favorise une communication visuelle et gestuelle fluide. Tout de même, malgré ce certain avantage, chaque mouvement semblait naturellement amplifié par l’autre, nous donnant l’impression qu’iels respiraient d’un même souffle. Puis, leur performance a culminé avec le Quatuor à cordes no 3 en fa majeur, op. 73 de Chostakovitch. Tour à tour porteurs d’innocence et de gravité, iels ont su exploiter tout le potentiel dynamique de cette œuvre. Leurs phrasés impeccables et leur justesse, tant sur le plan de l’intonation que de l’émotion, ont offert un moment d’une intensité rare, à la fois rigoureux et profondément humain.

Après l’entracte, le Horatio Quartet, composé de Justin Saulnier et Joey Machin aux violons, Alex Beggs à l’alto et Gabriel Vincent au violoncelle, a choisi d’interpréter le Quatuor à cordes en ré majeur no 4, op. 20 de Haydn. Dès les premiers traits, leur précision exemplaire et leur solidité se sont imposées. Le premier violon, porté par Justin Saulnier, a brillamment soutenu son rôle prédominant tout au long de l’œuvre, insufflant un dynamisme constant à l’ensemble. Leur interprétation s’est poursuivie avec le premier mouvement du Quatuor à cordes en sol mineur, op. 10 de Debussy où ils ont fait preuve de sensibilité et de contrastes expressifs. 

La soirée s’est conclue avec le Trio Alexa, composé de Joseph Tsao au violon, Alexander Lewis au violoncelle et Chris Peng au piano. Leur prestation a débuté avec le premier mouvement du Trio pour violon, violoncelle et piano no 1 en ré majeur, op. 70 de Beethoven où le piano a su suggérer une douceur à l’ensemble. Ils ont ensuite interprété le Trio pour violon, violoncelle et piano en sol mineur, op.15 de Smetana, qui s’ouvre avec un solo de violon poignant suivi de l’entrée du piano qui apporte profondeur et nuances. Cette œuvre est remarquablement équilibrée : elle offre à chacun·e une voix individuelle permettant de faire briller son instrument et sa musicalité propre. Leur interprétation respirait, exaltant les émotions intenses et vibrantes de cette œuvre.

classique / jazz / jazz vocal

Schulich | Classiques de Noël avec l’Orchestre jazz de McGill

par Vitta Morales

Le fait que l’interprétation de la Nutcracker Suite de Duke Ellington par l’Orchestre de jazz de McGill ait été donnée en même temps que la première véritable soirée enneigée de l’année a été une agréable coïncidence. Ce fait n’a pas échappé à la cheffe d’orchestre Marianne Trudel, qui n’a pas manqué de le souligner à la blague avant que l’orchestre n’entame ses morceaux festifs. « Douillet » n’est pas le premier superlatif que j’emploierais pour qualifier la salle Tanna Schulich , mais dans ces circonstances, on avait l’impression que le public s’était rassemblé dans le but de se réchauffer et de se perdre dans les airs d’un big band classique des années 60. En vérité, il ne nous manquait que des mugs de chocolat chaud.

Le ballet Casse-Noisette de Tchaïkovski est, bien sûr, l’un des favoris du domaine public et a été (ré)interprété d’innombrables façons par un nombre incalculable de musiciens. Ellington et Strayhorn, cependant, ont réussi à créer quelque chose de vraiment spécial en 1960 avec leur arrangement de ce prolifique ballet russe ; et l’exécution de l’Orchestre de jazz de McGill a été plus que solide. Il était impressionnant, comme toujours, de voir de si jeunes musiciens atteindre un tel niveau de jeu. Certains d’entre eux, je dirais, ont déjà le cran d’abandonner leurs études et de jouer professionnellement (je ne dirai pas qui afin d’éviter la colère potentielle des parents). Cela dit, les concerts d’étudiants comportent presque toujours quelques éléments qui ne sont pas parfaits. Ces éléments sont autant de petits rappels que ces jeunes musiciens sont en fait encore en train d’apprendre.

Ce n’est qu’au troisième mouvement, par exemple, que la basse et la batterie ont finalement imposé un rythme plus assuré et ont cessé d’acquiescer à ceux qui les entouraient. Jouer timidement ne sert en rien le groove, et c’est donc avec soulagement qu’ils ont enfin commencé à se faire confiance. En outre, certains solos des cuivres ont semblé s’égarer par moments. Il convient de mentionner les solistes qui, à l’inverse, ont joué de manière très intentionnelle, notamment Rafael Salazar, Shai Geballe, Maude Fortier et Jeremy Sandfelder (bien que Sandelfer soit un jazzman plus établi à Montréal qui s’est retrouvé remplaçant ce soir-là, ce qui est peut-être un peu injuste pour les étudiants).

Dans la seconde partie du concert, Élizabeth Cormier a interprété une sélection de chansons d’Irving Berlin telles qu’elles ont été arrangées pour Ella Fitzgerald. Ayant récemment assisté à un concert de Caity Gyorgy portant sur un répertoire identique, il était difficile de ne pas avoir une impression de déjà-vu. Je dois dire que Cormier, pour sa part, est une belle chanteuse avec un beau timbre et une excellente présence sur scène ; le seul élément que je qualifierais de perfectible est sa diction en anglais. Un mot gênant ici et là trahit son accent québécois, ce qui n’est peut-être pas idéal pour interpréter le répertoire d’Ella, mais c’est une caractéristique assez inoffensive dans son interprétation.

Dans l’ensemble, je suis d’avis que les membres de l’orchestre peuvent, et doivent, être fiers d’un travail bien fait alors que leur semestre s’achève. Je ne doute pas que, tant que l’envie est là, ces jeunes interprètes continueront à faire des progrès dans leur musicalité. Pour l’instant, ils devraient probablement rattraper un peu de sommeil avant leur session d’hiver. Et peut-être prendre un chocolat chaud…

crédit photo: Tam Lan Truong

classique occidental / musique contemporaine

Schulich | Jouez dans la neige avec l’Ensemble de musique contemporaine

par Judith Hamel

Nous sommes le 4 décembre, et la première neige de l’année tombe sur la ville. Ce soir, on se retrouve au centre-ville, dans la Salle Multimédia du pavillon Elizabeth Wirth. Pendant que l’Orchestre Jazz de McGill se délie les doigts dans le Tanna Schulich Hall, l’Ensemble de musique contemporaine de McGill, sous la direction de Mélanie Léonard, nous offre un concert de circonstance, placé sous le thème de la neige. 

En guise d’entrée, nous avons assisté à la création de l’œuvre Distant Paths du compositeur Kalen Smith. Composée dans le cadre de sa thèse, cette pièce d’une quinzaine de minutes mobilise une quinzaine de musiciens comprenant bois, cuivres, cordes, harpe, piano, batterie et autres percussions. L’œuvre explore les contrastes : linéarité et non-linéarité, tonalité et atonalité, mouvement et stoïcité, fondus enchaînés et ruptures abruptes. Aux cordes, souvent porteuses de lignes mouvantes, s’ajoutait une batterie résolument carrée insufflant une mouvance stable ou… une stabilité mouvante. 

Tout au long de la pièce, l’opposition entre tonalité et atonalité s’impose comme axe central. Les lignes atonales se multiplient et culminent en climax tonaux, notamment portés par des cuivres aux couleurs de fanfare. Lorsque la batterie se mêle aux clés du saxophone et aux frappés d’archet, se dévoile à nous le riche travail des textures fait par le compositeur. L’œuvre s’achève sur un long coup de tam-tam et de cymbale qui est laissé en résonance jusqu’à la dernière parcelle de son.

La deuxième œuvre de la soirée nous transporte dans l’univers glacé et poétique de Schnee (Neige), du danois Hans Abrahamsen. Cette œuvre d’une heure plonge l’auditoire dans un état méditatif pour nous présenter la neige sous de multiples facettes : de l’air glacial à la glace mordante, de la délicatesse des flocons à la féérie mystérieuse d’un paysage hivernal.

Deux sources d’inspiration ont guidé Abrahamsen dans la création de cette œuvre : la neige, bien sûr, mais aussi les canons de Bach, qu’il avait orchestrés plusieurs années auparavant. Si l’influence bachienne se dissipe dans les sonorités contemporaines de Schnee, l’œuvre reste marquée par la rigueur des structures et par le pouvoir hypnotique qui rappelle le génie de Bach. 

Le compositeur nous entraîne dans un voyage qui transcende notre perception du temps. Les premiers canons, d’une dizaine de minutes chacun, semblent étirer le temps, tandis que le déroulement des canons s’accélère progressivement, culminant avec un dixième d’à peine une minute. Cette progression temporelle reflète la nature changeante de la neige : tantôt apaisante, tantôt tourbillonnante et imprévisible. Au fil de l’œuvre, on ressent, à travers la musique, le froid mordant, l’étouffement sonore propre aux paysages enneigés et la danse des flocons, des plus délicats aux plus déchaînés. 

Les musicien·nes ont brillamment su donner vie à ce concert. Leur jeu technique était plus qu’à point et leur interprétation a rendu justice à la complexité de la partition. Le placement des musicien·nes dans Schnee était aussi très intéressant. En effet, les pianos placés face à face, de chaque côté de la scène, créaient un dialogue stéréophonique, offrant à l’auditoire une largeur de son remarquable. 

Les jazzeux et les fans de musique contemporaine se sont finalement retrouvé·es dehors sous une légère tempête de neige. Peut-être que celle à l’intérieur était plus agréable après tout… 

crédit photo : Tam Lan Truong

Brésil / jazz brésilien / soul/R&B

Festival de Jazz – La Brésilienne Luedji Luna attire la neige à Montréal

par Sandra Gasana

Malgré la première neige de la saison, cela n’a pas empêché les mélomanes à venir passer un agréable moment au Studio TD pour venir voir la Bahianaise Luedji Luna. Ce n’est pas sa première fois dans la métropole, mais une première dans cette salle. « Je me souviens de mon premier séjour à Montréal, c’était pour le Festival de Jazz, en extérieur. », se remémore-t-elle. La plupart des morceaux étaient tirés de son troisième album Bom Mesmo é Estar Debaixo d’Àgua Deluxe, avec un morceau qui porte le même nom. Accompagnée de ses musiciens, batterie, basse, claviers et percussions, elle a débarquée sur scène vêtue d’une robe grise électrique. Avec son mélange unique de jazz, de rythmes afro-brésiliens, de soul et de RnB, elle nous offre une version brésilienne de certains classiques qui ont bercé notre jeunesse. Elle débute d’ailleurs avec Metàfora, qui semble tout droit sorti des années 90, ou encore Pele sur lequel elle a collaboré avec Mereba, une artiste éthiopienne, qui n’était pas là mais dont on a entendu la voix.

Elle reprend deux classiques durant son spectacle, No Ordinary Love, de Sade ainsi qu’un morceau de l’artiste brésilien Djavan, mais en y rajoutant sa propre touche. D’ailleurs, elle a lancé le concept « Luedji Sings Sade » au Brésil. Bien entendu, elle ne pouvait pas partir sans nous interpréter le morceau qui a marqué un tournant dans sa carrière, Banho de Folhas, sur lequel elle invite la foule à danser, à son grand plaisir.

La première partie était assurée par Glowzi, une DJ / chanteuse accompagnée d’une trompettiste et ensemble, elles nous ont mis dans l’ambiance parfaite pour accueillir Luedji, mêlant soul, électro et RnB et jazz. Elles en ont profité pour lancer un message de solidarité envers la Palestine, le Darfour et la région du Tigray.

chanson keb franco / classique

OSM : Charlebois symphonique, une célébration grandiose avec l’OSM – Supplémentaires

par Rédaction PAN M 360

Après l’immense succès rencontré par le concert Charlebois symphonique au mois d’août dernier, l’OSM vous propose de retrouver Robert Charlebois et ses invités pour des supplémentaires de ce concert mémorable. Charlebois, ce géant de la musique, revisitera ses plus grandes chansons en version symphonique, dont Ordinaire, Je reviendrai à Montréal et quelques trésors cachés.

After the immense success of the Charlebois symphonique concert last August, the OSM invites you to join Robert Charlebois and his guests for additional performances of this memorable concert. Charlebois, a giant in music, will revisit his greatest songs in a symphonic version, including Ordinaire, Je reviendrai à Montréal, and a few hidden gems.

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classique

OSM : Ravel et Prokofiev par Weilerstein et Payare

par Rédaction PAN M 360

Le ballet Daphnis et Chloé est l’évocation poétique d’une nature idyllique et d’une Grèce rêvée par Ravel. Les couleurs chatoyantes de l’orchestre et la finesse de l’écriture confèrent à cette partition une délicate sensualité. Autre joyau au programme : la Sinfonia concertante de Prokofiev. Cette œuvre de caractère, teintée d’un humour sarcastique, sera servie par l’immense talent de la violoncelliste Alisa Weilerstein.

The ballet Daphnis et Chloé poetically conjures an idyllic natural setting combined with elements of Greek Antiquity as imagined by Maurice Ravel, to the orchestra’s glistening hues and subtle inflections, that endow this work with graceful sensuality. The program’s other precious gem is Prokofiev’s Sinfonia Concertante, a colourful piece tinged with sarcasm and humour, brought to life through Alisa Weilerstein’s powerful artistry.

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classique / jeunesse

OSM : Mon beau concerto!

par Rédaction PAN M 360

Plongez dans l’univers du concerto, une forme musicale intemporelle qui continue d’enchanter les mélomanes de tous âges. Qu’il soit interprété au piano, au violoncelle ou au trombone, découvrons ensemble les secrets de cette forme musicale captivante en compagnie de trois solistes exceptionnels, lauréat.es du prestigieux Concours OSM. Un concert riche en découvertes, idéale pour éveiller la curiosité et la passion des jeunes mélomanes!

Dive into the world of the concerto, a timeless musical form that continues to captivate music lovers of all ages. Whether brought to life on the piano, cello, or trombone, let’s uncover the secrets of this fascinating genre together with three exceptional soloists, prize winners of the prestigious OSM Competition. A concert rich in discoveries, perfect for sparking curiosity and passion in young music enthusiasts!

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art-punk / DJ set / garage-rock

Taverne Tour : Pizza Party – The Drin et DJ Punk Police

par Rédaction PAN M 360

The Drin

Le rock garage souterrain, le punk art eccentric, le dub menaçant et les ballades sombres et tendres prennent chacun leur tour sous les projecteurs. Les albums de The Drin sont des incursions vastes, débordant d’hymnes industriels-folk-dub écrits à l’ombre de vieilles usines datant de plusieurs décennies qui résonnent parfois encore de vie.

Subterranean garage rock, eccentric art punk, menacing dub, and bleak, tender ballads all take turns in the spotlight. The Drin albums are sprawling forays, teeming with industrial-folk-dub anthems written in the shadow of decades-old factories that still occasionally thrum with life.

DJ Punk Police

Des soirées rock & roll 100 % vinyle avec les célèbres DJs montréalais Hot Carl et Atom Quilty !!

100% vinyl rock & roll parties featuring none other than world famous Montreal DJ’s Hot Carl & Atom Quilty!!

LE SPECTACLE EST GRATUIT!

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expérimental / mantra-rock

Taverne Tour : Angine de Poitrine et Musique Sensible

par Rédaction PAN M 360

Angine de Poitrine

Ésotérique substance culturelle prétendument introduite par l’imprésario Fabien Peterson au terme d’un voyage spatio-temporel, Angine de Poitrine dessine des mantras rock improbables et obsédants, avec pour arsenal une batterie au timbre mat, un looper et une exubérante guitare microtonale à deux manches.
En réveillant les notes qui dorment au fond des craques entre les touches du piano, ces deux êtres incongrus aux grandes tronches de papier mâché feront ressentir à toute la famille un stimulus auditif comparable au serrement délicieux et lancinant qui précède la crise cardiaque.

Esoteric cultural substance allegedly introduced by impresario Fabien Peterson after a space-time journey, Angine de Poitrine creates improbable and haunting rock mantras, using a dull-sounding drum, a looper, and an exuberant two-neck microtonal guitar.
By awakening the notes hidden in the cracks between the piano keys, these two incongruous beings with oversized papier-mâché heads will evoke an auditory stimulus for the whole family comparable to the delicious, throbbing tightening that precedes a heart attack.

Musique Sensible

Musique sensible est le vaisseau de fond de Mertin Poulin-Légaré (CBRAE, Télégraphe Jungle) qui le soutient au travers les aléas de la vie en haut en bas que notre monde malade tend à nous offrir de façon journalière. Un pansement-musique avec des accents électroniques, absurdistes, sans foi ni loi mené par l’intention exploratoire de faire quelque chose qui lui ressemble tout simplement, de faire le don de soi tant qu’à faire de la musique, tant qu’à exister.

Musique sensible is the depth-vessel of Mertin Poulin-Légaré (CRABE, Télégraphe Jungle) who supports him through the highs and lows of life that our sick world gives us in a daily way. A bandage-music with hints of electronix, absurdism, lawlessness with the intent of creating something special, a self-giving music from me to you.

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hip-hop / R&B / rap

Taverne Tour : Billy Woods, Fraud Perry et Quinton Barnes

par Rédaction PAN M 360

Billy Woods

Billy Woods est un rappeur qui échappe à toute catégorisation facile ; il revendique Washington D.C. comme ville d’origine, mais a passé une grande partie de sa vie à New York. Né aux États-Unis, il a passé une grande partie de son enfance en Afrique et dans les Caraïbes, étant le deuxième enfant d’un intellectuel jamaïcain et d’un futur révolutionnaire marxiste. Sur le mic, Woods est tout aussi énigmatique, doté de flows polyvalents et d’une capacité non seulement à aborder des sujets que d’autres artistes n’oseraient même pas effleurer, mais aussi à apporter des perspectives uniques sur des thèmes familiers.

Billy Woods is a rapper who defies easy categorization; he claims Washington D.C. as his hometown but has spent much of his life in New York City. He was born in the U.S. but spent much of his childhood in Africa and the West Indies, the second child of a Jamaican intellectual and a would-be Marxist revolutionary. On the mic, woods is no less of a conundrum, possessed of versatile flows and an ability to not only tackle topics other artists wouldn’t dream of, but also to bring unique perspectives to the familiar ones.

Fraud Perry

Décrite comme le fruit d’un ménage à trois entre Doja Cat, Rico Nasty et Azealia Banks, Fraud Perry fusionne la pop, la dance, le hip-hop et le punk de manière unique. La musique de Perry et ses performances live ont suscité un grand enthousiasme, lui offrant des opportunités de se produire lors de festivals majeurs tels que CMW, SXSW, Sled Island et POP Montréal. Avec une mixtape très attendue prévue pour novembre, Fraud Perry ne semble pas vouloir ralentir de sitôt.

Described as the lovechild of a Doja Cat, Rico Nasty, and Azealia Banks threesome, Fraud Perry fuses Pop, Dance, Hip-hop, and Punk in her own unique way. Perry’s music and live shows have created some major buzz and landed her coveted showcase opportunities at major festivals including CMW, SXSW, Sled Island, and POP Montreal. With a highly anticipated mixtape set to be released in November, Fraud Perry doesn’t seem to be slowing down anytime soon.

Quinton Barnes

Quinton Barnes est un rappeur, chanteur et producteur aux multiples facettes et éclectique dont la musique mélange hip-hop, R&B et musique électronique en un tout unique. Son album CODE NOIR devrait sortir le 10 janvier 2025.

Quinton Barnes is a multifaceted and eclectic rapper, singer and producer whose music blends hip-hop, R&B and electronic music into a unique whole. His album CODE NOIR is set to be released January 10th, 2025.

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pop urbaine / R&B

Francos de Montréal : Ronisia au MTelus

par Rédaction PAN M 360

Ronisia est une nouvelle artiste qui propose de la pop urbaine et du R&B. C’est une des artistes révélation de l’année dans la catégorie  » musique urbaine « .

Ronisia is a new artist offering urban pop and R&B music. She is one of the breakthrough artists of the year in the « Urban Music » category.

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