Clin d’oeil à l’émission de télé anglaise du même nom, Wheeltappers and Shunters se veut une satire de la culture britannique vue par la bande aux masques de chirurgien. Sur ce premier disque en sept ans, Clinic demeure assez fidèle au son qu’il a toujours préconisé: batterie métronomique, guitares froides et tranchantes, voix célestes ou angoissantes, effets multiples, usage excessif de reverb… Par contre, le combo de Liverpool touche ici un peu plus à l’électronique vintage et tend à se diriger davantage vers la piste de dance psyché sur les 12 pièces que composent Wheeltappers, avec un petit côté cabaret sinistre qui agrémente parfaitement les quelque trente minutes que dure cet album qu’on n’attendait plus.
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