Bixiga, c’est le quartier de São Paulo où ils habitent, et 70, un clin d’œil à Fela Kuti, le parrain nigérian de l’afrobeat, voilà qui résume le commerce transatlantique auquel se livre cette redoutable formation de 10 musiciens. On retrouve bien d’autres choses dans leurs pièces expansives et denses – un peu de cumbia par-ci, de rythmes antillais par-là, même des sons dignes des films de science-fiction de série B – mais la base, c’est la connexion afro-brésilienne, un lien qui s’exprime de façon imaginative, audacieuse, percutant et ne se dément pas.
