Sa production se faisant de plus en plus rare avec les années (cet album est son seul de la décennie), le père Hassell, 82 ans bien sonnés, continue néanmoins d’assurer. Et, infatigablement, d’explorer. Le trompettiste joue ici avec la surimpression d’images et de fragments sonores fantomatiques par transparence, créant ainsi de captivants effets synesthésiques. Si ce genre d’effets de dédoublement vous plaît, je vous invite à jeter une oreille du côté du projet Echo Echo Mirror House d’Anthony Braxton. Décoiffant.
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