L’Orchestre Philharmonique du Luxembourg nous présente avec son récent album deux œuvres phares tirées du répertoire du compositeur français César Frank. C’est sous la baguette de Gustavo Gimeno, directeur artistique et chef principal de l’orchestre, que sont interprétées la grande Symphonie en ré mineur (1886-1888) et les Variations symphoniques (1885) pour piano et orchestre. La formation du Luxembourg réussit par son interprétation à faire ressortir des deux œuvres les principales caractéristiques du romantisme tardif symphonique, soit un caractère marqué et une émotivité omniprésente. L’orchestre se démarque d’ailleurs par sa capacité à interpréter avec justesse les différentes émotions que fait ressortir Frank à travers les trois mouvements de sa symphonie. Le colossal premier mouvement est rendu avec une fougue bouillonnante, alors que le deuxième, dont la texture est beaucoup plus épurée, est empreint d’une légèreté et d’une innocence que l’ensemble dépeint brillamment. Le troisième mouvement, qui rappelle les dernières symphonies beethovéniennes, est quant à lui plein d’énergie et grandiose. Ce professionnalisme et cette immense technique se retrouvent également dans les Variations symphoniques, qui mettent en vedette le pianiste russe Denis Kozhukhin. Comme l’œuvre est un dialogue constant entre l’orchestre et le soliste, on peut à de nombreux moments apprécier le jeu pianistique de Kozhukhin, qui est à la hauteur de toute attente. Cet album rend parfaitement justice aux deux œuvres qu’il présente et met en lumière la virtuosité ainsi que la maîtrise du langage de César Frank, grand représentant du romantisme tardif français.
Tout le contenu 360
Critique d'album folk/americana/Chanson francophone/Chansonnier 2024
Madame Autruche – Sm58 (prochaine chance la meilleure fois)
Par Varun Swarup
Critique d'album americana/pop
Taylor Swift – The Tortured Poet Department: The Anthology
Par Alain Brunet
Critique de concert classique/classique occidental
Le niveau supérieur de l’Orchestre de Philadelphie
Par Alain Brunet
Critique de concert classique/période moderne
L’OSL et Naomi Woo : un parcours énergique au Nouveau Monde
Par Alexandre Villemaire
Critique d'album classique/classique occidental/trad québécois 2024
Karina Gauvin – Marie Hubert : Fille du Roy
Par Frédéric Cardin
Interview classique/classique occidental
Constantinople | Kiya Tabassian nous parle de Dimitrie Cantemir
Par Michel Labrecque
Interview
P’tit Belliveau parle de son nouvel album, des grenouilles et des impôts
Par Stephan Boissonneault
Interview classique occidental/classique
SMCQ | Comment vivre différentes temporalités? Sandeep Bhagwati propose une vaste métaphore
Par Alain Brunet
Interview Afrique/traditionnel
Oumou Sangaré | La superdiva du Wassoulou chante Timbuktu à MTL
Par Alain Brunet
Interview électronique/pop
Totalement Sublime| Totalement Immersif | L’univers ambient d’Albédo et Parhélie à la SAT
Par Jacob Langlois-Pelletier
Interview rock/électronique/Experimental/pop
À la table d’Annie-Claude Deschênes : entre ustensiles et expérimentation sonore
Par Louise Jaunet
Critique de concert
Université de Montréal | L’au revoir grandiose de Jean-François Rivest
Par Elena Mandolini
Interview classique/classique occidental/jazz
OSL | Naomi Woo | Musique du Nouveau Monde
Par Alexandre Villemaire
Critique d'album folk/americana/Chanson francophone/rock 2024
Jeannot Bournival – Confiture Printemps Comète Moustache Molle
Par Michel Labrecque
Critique d'album classique/jazz 2024
Nadia Labrie – Flûte passion – Claude Bolling : Suite for Flute and Jazz Piano Trio
Par Frédéric Cardin
Critique d'album classique occidental/classique 2024
David Jalbert – Prokofiev : Piano Sonatas vol. II
Par Frédéric Cardin
Interview électronique/pop/rock/jazz
Hawa B or not Hawa B ? L’EP « sadder but better » y répond !
Par Alain Brunet
Critique de concert
Willows et Soleil Launière : Une soirée post-éclipse lumineuse
Par Michel Labrecque
Critique de concert classique/classique occidental