Déjouer le glas, comme dans déjouer la mort. Le multi instrumentiste et compositeur québécois Andrew Wells-Oberegger a dû affronter une grave maladie avant d’en ressortir serein. C’est la couleur que prend tout le généreux programme de cet album, dans lequel les multiples influences reconnues par l’artiste s’entremêlent avec beaucoup de douceur et de bienveillance. De la musique arabe à l’indienne, le classique, la musique ancienne occidentale, le jazz, le folk, l’instru néoclassique et j’en passe bien plus.
Wells-Oberegger s’accompagne du oud, de la guitare, du bouzouki, de percussions, du bansuri (flûte indienne), du piano jouet et d’autres outils encore. Ses compositions sont bellement enrichies par plusieurs invités qui jouent soit la contrebasse, le violon, le nyckelharpa, l’accordéon, le harmonium, le kanun, le marimba…
Aucune noirceur, donc, dans cet album. Nous ne sommes pas dans le résumé d’un combat contre la mort, ni dans les montagnes russes émotionnelles accompagnant des années de lutte. Déjouer le glas est la conclusion de cet affrontement : une histoire qui finit bien et qui donne de l’espoir.
Si vous aimez la musique de l’ensemble Cordâme, vous serez en territoire familier avec Déjouer le glas.
Andrew Wells-Oberegger présentera Déjouer le glas le 19 novembre à La Petite Boîte Noire de Sherbrooke, et le 24 novembre au Centre culturel St-John à Bromont.
Andrew Wells-Oberegger : oud,guitar, bouzouki, percussions,bansuri, piano jouet, hulusi, voix
Alex Kehler : violon, nyckelharpa
Mathieu Deschenaux :contrebasse
Nicholas Williams : accordion,bansuri, harmonium
Pierre-Alexandre Saint-Yves :chalumeau, voix
Didem Basar : kanun
Thierry Pilote : marimba
Éric Breton : percussions