Un an après What We Lost, Janette King a tout à gagner

Entrevue réalisée par Jacob Langlois-Pelletier
Genres et styles : house / nusoul / soul/R&B

renseignements supplémentaires

Mise sous contrat chez Hot Tramp Records, Janette King a sorti son premier album What We Lost en juin 2021. À travers les 12 titres de ce premier album, cette excellente chanteuse y mélange R&B, soul, hip-hop et pop. La chanson Airplane s’avère la plus populaire, un an après sa sortie.

Lors de son prochain concert à Montréal, par ailleurs on doit aussi s’attendre à l’interprétation de « chansons inédites », annonce-t-elle.  Qui plus est, le Rest of Canada pourra voir  Janette King fouler la scène à quatre reprises , notamment à Ottawa et Toronto. 

Pan M 360 a discuté avec la Montréalaise d’adoption pour en savoir plus sur sa présence au Festival de jazz et sa carrière fort possiblement internationale si la tendance se maintient.

PAN M 360 : Qu’est-ce qui vous a mené à faire de la musique?

JANETTE KING : Je suis née à Vancouver et j’ai étudié la danse et la musique. Quand j’étais jeune, j’ai fait plusieurs années de danse. J’adorais danser et écouter de la musique. En quelque sorte, ce sport a été mon introduction à la musique. Ensuite, j’ai étudié en Jazz. J’y ai approfondi mes connaissances en composition et en arrangement musical.  À ce moment, j’ai débuté le chant au sein d’un groupe intitulé Boom Booms à Vancouver. On a fait des spectacles aux États-Unis, au Mexique et même au Brésil. C’était des expériences exceptionnelles. Lorsque j’ai terminé l’école, j’ai décidé d’emménager à Montréal. C’est à ce moment que j’ai commencé à chanter en solo. 

PAN M 360 : Quand vous créez votre musique, comment souhaitez-vous qu’elle soit reçue par les auditeurs?

JANETTE KING : Quand je crée, je souhaite que mes futurs auditeurs soient en mesure de se reconnaître dans ma musique. Je veux qu’ils sentent que leurs propres expériences sont projetées dans mes chansons. Je souhaite que les gens s’identifient à ma musique et qu’une connexion émotionnelle se crée entre eux et la musique. 

PAN M 360 : Par le passé, vous avez fait du beat-making. Préférez-vous travailler avec une production faite par ordinateur ou de réels instruments? 

JANETTE KING : J’aime le mélange entre une production faite par ordinateur et l’enregistrement acoustique. J’aime incorporer des éléments du réel à ma musique. J’ai l’impression que la magie opère lorsqu’on trouve l’équilibre musical parfait entre le réel et l’électronique. Lorsque j’entends un instrument et qu’il n’est pas accordé adéquatement, je peux me sentir différente et chanter d’une autre manière. C’est ce qui est bien lorsqu’on enregistre avec de vrais instruments, ce n’est pas toujours parfait. Cette imperfection est souvent impossible à recréer. Aussi, la production par ordinateur peut sonner autant robotique que parfaite. Il faut expérimenter et trouver ce que l’on préfère. 

PAN M 360 : Nous sommes à quelques jours de votre concert au Festival international de jazz de Montréal. Comment vous sentez-vous?

JANETTE KING : J’ai extrêmement hâte d’y être. Ce sera mon premier spectacle dans un festival de jazz. Je suis honorée de faire partie de ces artistes qui ont la chance d’y être. Plusieurs artistes que j’admire ont participé au festival de Montréal. C’est le plus grand accomplissement de ma carrière. Par le passé, le Festival de Jazz de Montréal a conquis mon cœur à maintes reprises. Normalement, j’y vais chaque année. Ces jours-ci, j’écoute beaucoup de Robert Glasper, j’ai vraiment hâte de le voir jouer !  

PAN M 360 : Quelle est votre relation avec la ville de Montréal?

JANETTE KING : Montréal, c’est l’amour de ma vie. J’adore y vivre. Même si ce n’est pas là où je suis née, Montréal est devenue mon chez-moi. J’ai tissé des liens d’amitié avec de nombreuses personnes ici. J’aime beaucoup la ville. Elle déborde d’énergie et de vie.

PAN M 360 : Quels éléments de la musique jazz incorporez-vous dans votre musique? 

JANETTE KING : J’adore l’improvisation. Lorsque je suis sur scène, j’improvise mes mélodies. J’aime être en mesure de donner à la foule des moments qui sont créés en temps réel et qui ne vont jamais être recréés. C’est comme si c’était exclusif  au moment  présent. C’est ce que j’aime le plus des concerts de jazz. C’est très intéressant d’assister à un concert de jazz et d’y voir et entendre des choses qui n’ont jamais été faites par le passé.

PAN M 360 :  Plus d’un an s’est écoulé depuis la sortie de votre album What We Lost. Comment vous sentez-vous face à ce projet? À quoi doit-on s’attendre pour votre prochain projet?
JANETTE KING : Je suis vraiment contente de la réception des auditeurs. Même après un an, je ne changerais pas une seule chose de cet album. Et j’ai vraiment hâte à la sortie de mon prochain !  Quand j’ai créé What we lost, j’ai vraiment fait un important cheminement intérieur et j’ai travaillé fort pour obtenir les sons que je voulais. Pour mon prochain projet, je m’entoure de gens qui m’inspirent,  je les vois comme des guides pour modeler ma nouvelle musique. Il y aura beaucoup de sons rétro et  de synthétiseur, je vais aussi m’inspirer énormément de la musique de Prince. J’espère avoir terminé ce projet à la fin de l’été.

Tout le contenu 360

Soledad Barrio & Noche Flamenca : « Searching for Goya » avec Martin Santangelo

Soledad Barrio & Noche Flamenca : « Searching for Goya » avec Martin Santangelo

“Mon coeur bat la chamade” – Parler avec Gabrielle Cloutier

“Mon coeur bat la chamade” – Parler avec Gabrielle Cloutier

Final Fantasy | Lorsque les jeux vidéo deviennent immersifs et symphoniques

Final Fantasy | Lorsque les jeux vidéo deviennent immersifs et symphoniques

Quatuor Molinari en 3 temps : l’album de Philip Glass,  les concerts du 1er et du 16 décembre

Quatuor Molinari en 3 temps : l’album de Philip Glass, les concerts du 1er et du 16 décembre

Angèle Dubeau, La Pietà et Philip Glass renouvellent leurs  vœux

Angèle Dubeau, La Pietà et Philip Glass renouvellent leurs  vœux

Les 9 | Le pouvoir des violoncelles

Les 9 | Le pouvoir des violoncelles

Bigflo & Oli à Montréal & Québec: le plaisir au lieu du profit

Bigflo & Oli à Montréal & Québec: le plaisir au lieu du profit

25 ans de La force de comprendre: «Dubmatique a donné ce qu’il avait à donner au rap»

25 ans de La force de comprendre: «Dubmatique a donné ce qu’il avait à donner au rap»

En direct avec ROM1

En direct avec ROM1

M pour Montréal | H pour Hippie Hourrah!

M pour Montréal | H pour Hippie Hourrah!

Mundial Montréal | Sara Curruchich, la chanteuse Maya Guatémaltèque qui veut guérir les blessures

Mundial Montréal | Sara Curruchich, la chanteuse Maya Guatémaltèque qui veut guérir les blessures

Arion Orchestre Baroque | Le pourquoi et le comment du Messie de Haendel selon Noémy Gagnon-Lafrenais

Arion Orchestre Baroque | Le pourquoi et le comment du Messie de Haendel selon Noémy Gagnon-Lafrenais

Mundial Montréal | De Star Académie à la chanson latine: le parcours étonnant de Maritza

Mundial Montréal | De Star Académie à la chanson latine: le parcours étonnant de Maritza

M pour Montreal | Winona Forever dévoile les détails de son prochain album et de ses débuts en tant que bricoleur

M pour Montreal | Winona Forever dévoile les détails de son prochain album et de ses débuts en tant que bricoleur

Mundial Montréal | Huu Bac Quach et son dialogue des cultures, un processus sans fin!

Mundial Montréal | Huu Bac Quach et son dialogue des cultures, un processus sans fin!

M pour Montréal | Akira & le Sabbat, ou combattre la haine par l’amour queer

M pour Montréal | Akira & le Sabbat, ou combattre la haine par l’amour queer

Mundial Montréal – « Qui sommes-nous ? » avec Al-Qasar

Mundial Montréal – « Qui sommes-nous ? » avec Al-Qasar

Derrière le moi avec Everly Lux

Derrière le moi avec Everly Lux

Le Vivier + Orchestre de l’Agora | Se mettre en mode découverte avec Élisabeth St-Gelais

Le Vivier + Orchestre de l’Agora | Se mettre en mode découverte avec Élisabeth St-Gelais

Coup de cœur francophone | Sluice, rock acadien de Par en Bas

Coup de cœur francophone | Sluice, rock acadien de Par en Bas

FMA | Racines de la guitare flamenca ? Le oud a une réponse !

FMA | Racines de la guitare flamenca ? Le oud a une réponse !

Terry : l’éloge de l’amitié et la gratitude de Mamadou Koïta

Terry : l’éloge de l’amitié et la gratitude de Mamadou Koïta

Coup de coeur francophone | Marco Ema nous parle de Anyway, Mommy Love

Coup de coeur francophone | Marco Ema nous parle de Anyway, Mommy Love

Jeremy Dutcher | Sagesse, vision, création wolastoqey

Jeremy Dutcher | Sagesse, vision, création wolastoqey

Inscrivez-vous à l'infolettre