chanson keb franco / indie folk

TAVERNE TOUR | Quand il pleure, il est content… et nous aussi

par Arielle Desgroseillers-Taillon

Dans un 33 Tours bondé, Raphaël Pépin-Tanguay, alias Velours Velours, a offert une performance intime et vibrante interprétant, dans l’ordre, l’intégralité de son dernier album, Quand je pleure, je suis content. La petite scène installée à l’entrée du magasin de vinyles lui laissait à peine assez de place pour sa guitare et lui, capable de maintenir l’atmosphère chaleureuse du concert, un peu comme un gros feu de camp entre amis. 

Dès les premières notes de Corde à linge, le public s’est mis à chanter en chœur les paroles de ce titre de six minutes, laissant un Velours Velours visiblement ému. « J’en reviens pas, je connais pas beaucoup de chansons de six minutes dont le monde connaît les paroles, à part genre Bohemian Rhapsody »,  a-t-il déclaré, les joues rougies par l’émotion. 

Sorti le 31 janvier dernier, son premier album Quand je pleure, je suis content, met devant des textes introspectifs, parfois même déprimants, portés par des mélodies lumineuses. Un projet riche, où se mêlent guitare, violon, batterie, synthétiseur et surtout cette approche chorale qui lui confère une touche délicate, presque féérique. Transposer cette richesse sonore en formule solo n’était pas une mince affaire, mais Velours Velours a brillamment gagné son pari !

Quelques petits accrocs – des paroles échappées et quelques accords manqués – ont ponctué le spectacle, sans entacher la performance de Velours Velours qui, avec son charisme naturel, a su transformer chaque erreur en instant complice avec le public. 

Après avoir exécuté l’album en entier, il a conclu son set avec Je t’aime, chanson la plus populaire de son EP Fauve. Malgré le public qui criait au rappel, le spectacle était bel et bien terminé. Pour revivre ces mélodies indie dans toute leur ampleur, il faudra patienter jusqu’au 1er mars, où l’artiste montera sur la scène de la Sala Rossa, cette fois accompagné de sa chorale et de son équipe de musiciens.

crédit photo: Camille Gladu-Drouin

Tout le contenu 360

Francos| Une chaleur caniculaire pour Tiken Jah Fakoly

Francos| Une chaleur caniculaire pour Tiken Jah Fakoly

Francos | L’aura rock d’Ariane Roy

Francos | L’aura rock d’Ariane Roy

Beirut – A Study of Losses

Beirut – A Study of Losses

Orchestroll – Corrosiv

Orchestroll – Corrosiv

CODE Quartet – CODE Red

CODE Quartet – CODE Red

Fragments – Delta City

Fragments – Delta City

BØL – Where Glitter Goes

BØL – Where Glitter Goes

Drainolith – Macbeth

Drainolith – Macbeth

Kent Nagano; Philharmonisches Staatsorchester Hamburg – Brahms : Symphonies nos 3 & 4

Kent Nagano; Philharmonisches Staatsorchester Hamburg – Brahms : Symphonies nos 3 & 4

Canadian Guitar Quartet – Empty Houses

Canadian Guitar Quartet – Empty Houses

Francos | Le feu dans la SAT pour Theodora, tout bientôt mégastar

Francos | Le feu dans la SAT pour Theodora, tout bientôt mégastar

Pachyman – Another Place

Pachyman – Another Place

Francos | Ponteix: le karkwadien errant?

Francos | Ponteix: le karkwadien errant?

Francos | Katerine, maître absolu du pipi-caca-poil-bite

Francos | Katerine, maître absolu du pipi-caca-poil-bite

Warhol Dervish – The Possibility of a New Work for String Quartet : Tim Brady – String Quartets nos. 3-5

Warhol Dervish – The Possibility of a New Work for String Quartet : Tim Brady – String Quartets nos. 3-5

Tanya Ekanayaka – 16 Sri Lankan Piano Isles

Tanya Ekanayaka – 16 Sri Lankan Piano Isles

Joshua Banks – Para Sayo

Joshua Banks – Para Sayo

AUS!Funkt – Rewire The Damage

AUS!Funkt – Rewire The Damage

IE – Reverse Earth

IE – Reverse Earth

Satosphère / Francos  | Jacques Hurtubise immersif, visuel et sonore avec Hippie Hourrah

Satosphère / Francos | Jacques Hurtubise immersif, visuel et sonore avec Hippie Hourrah

BALTHVS – Flesh and Soul

BALTHVS – Flesh and Soul

Francos | D’eux, trois décennies plus tard

Francos | D’eux, trois décennies plus tard

Francos | P’tit Belliveau, l’Acadie sans filtres dans la place… des Festivals

Francos | P’tit Belliveau, l’Acadie sans filtres dans la place… des Festivals

Inscrivez-vous à l'infolettre