Le petit crachin qui sévissait depuis la matinée venait tout juste de se terminer quand l’ensemble Caprice a commencé à jouer sur la scène Québecor de la Fête de la Musique de Tremblant. Le soleil n’était pas au rendez-vous, loin s’en faut, mais c’était déjà plus agréable, surtout que l’ensemble montréalais avait apporté de la lumière dans ses bagages. Et même deux fois plutôt qu’une. Il y avait d’abord la présence du directeur Mathias Maute, qui a offert une animation rigolote. Je savais Maute sympathique, mais je ne me rappelais pas qu’il pouvait être aussi drôle avec le public. Peut-être n’avais-je pas porté assez attention… Les propos du chef avait surtout l’avantage d’appuyer un programme pétillant, consacré à Vivaldi et aux ‘’nomades’’ d’Europe baroque. Ainsi, des concertos vivaldiens virevoltants à souhait côtoyaient avec bonheur des œuvres anonymes et de compositeurs méconnus, aux accents fortement folkloriques de divers coins du continent, particulièrement de l’Est. Je me permets de souligner la qualité sonore offerte par les techniciens de sons du festival. Le classique souffre de la performance à l’extérieur et l’amplification n’est souvent pas à la hauteur. Ce que j’ai entendu hier était d’une qualité qu’on aurait remarquée pour l’OSM ou l’OM, par exemple. Très bon point pour l’organisation.
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