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Secret bien gardé? Daby Touré est devenu Montréalais il y a quelques années et y amorce aujourd’hui un nouveau cycle de sa vie publique. Auteur, compositeur et interprète atypique de l’Afrique car il y intègre tout plein d’éléments de folk, rock ou pop de création à l’occidentale, l’artiste avait connu un départ canon lorsque repéré par Peter Gabriel et pris en charge sous son étiquette Real World pour ainsi tourner avec le célébrissime artiste britannique.
Deux décennies plus tard, le parcours de Daby Touré fut un peu plus confidentiel qu’annoncé. De sa Mauritanie natale et du Sénégal dont sa célèbre famille paternelle est issue (père et oncles du fameux groupe Touré Kunda), Daby Touré n’a cessé de transhumer sur cette Terre et ainsi devenir un authentique citoyen du monde. Après l’Afrique de l’Ouest où il retourne régulièrement, il a vécu à Paris pour ensuite s’établir à Montréal. On lui doit les albums Diam (2004), Stereo Spirit (2007), Lang(u)age (2012), Amonafi (2015).
Daby Touré n’a pas enregistré d’album depuis 10 ans mais affirme avoir tout plein de chansons neuves dans sa besace. Il reprend du service en ce 11 juillet aux Nuits d’Afrique qui lui ont réservé le Théâtre Fairmount pour son retour professionnel. Semble-t-il qu’il a complètement réarrangé ses classiques et nous offrira quelques inédites de son nouveau répertoire. Avant quoi il raconte à Alain Brunet les tenants et aboutissants de son nouveau cycle montréalais qui le mènera possiblement sur les scènes du monde.