électronique / expérimental

Festival Akousma : Soirée 2 – Bloc_1

par Rédaction PAN M 360

Frédéric Janelle (ca)

Né à Sherbrooke en 1981, Frédéric déménage à Montréal en 1999 pour y étudier la composition musicale assistée par ordinateur. Il débute ensuite une carrière en sonorisation et, de 2006 à 2009, étudie la composition électroacoustique au Conservatoire de Musique de Montréal. Il puise son inspiration dans la technologie et sa vision du futur.

Frédéric was born in Sherbrooke in 1981. He moved to the Montreal area in 1999 to study computer-assisted musical composition. He then began a career as a sound engineer and studied electroacoustic composition at the Montreal Conservatory of Music from 2006 to 2009. Frédéric draws his inspiration from technology and his visions of the future.

Programme

L’Oracle (2024) 8’41”
Les visions de l’Oracle.

Program

L’Oracle (2024) 8’41”
The Visions of the Oracle.

Monique Jean (ca)

Je suis toujours à la recherche d’une matière sonore prégnante, rêche et énergétique, dans l’idée que la matérialité des sons donne accès à la sensation, et génère à la fois du sensible et du sensé.
Plus précisément, mes recherches impliquent la spatialisation sur dôme de haut-parleurs, les métamorphoses continues du flux sonore ainsi que l’imprévisibilité et l’imperfection dont le vivant a le secret et que je retrouve dans l’improvisation sur mon dispositif no-input du projet Miss Take.

Be it electroacoustic music, mixed music, sound installations or improvisations, the music of Monique Jean is engaging a present that happens now. She focuses on the tensions, fractures, and shocks of sound materials to transmute reality into poetry. She works on sound materials as if they were complex organisms animated by forces that keep them in constant evolution.
Since 2012, in search of a harsh, raw sound, she has been integrating analogue and no-input elements to her set-up as sources of instability and unpredictability. 
Her works have been selected by several competitions and performed and broadcast in several national and international concerts and festivals, including Multiphonies (Paris, France), Akousma (Montréal), Sonorities (Belfast, Northern Ireland), NYCEMF (New York, USA), The San Francisco Tape Music Festival (USA), Ai-maako (Santiago, Chile), and Elektra (Montréal). In 2012, she was invited for a residency at Fondation Civitella Ranieri in Umbertide (Italy).

Programme

Tumultes 15’ (2024)
Malgré les barrages, murs, censures et autres verticalités qui découpent l’horizon du quotidien, persister à demeurer à l’écoute en tentant de se frayer un chemin jusqu’à toi – ici ou ailleurs, dans le près ou le lointain.
Inspirées des œuvres de d’Adania Shibli (Un détail mineur) et d’Antoine Wauters (Mahmoud ou la montée des eaux).
Réalisé avec le soutien du programme Recherche et exploration de PRIM et du CAC.

Program

Tumultes 15’ (2024)
Despite the barriers, walls, censorship and other verticalities that cut the horizon of everyday life, persist in remaining attentive by trying to find a way to you – here or elsewhere, near or far.
Inspired by the works of Adania Shibli (Un détail mineur) and Antoine Wauters (Mahmoud ou la montée des eaux).
Produced with the support of the Research and Exploration program of PRIM and the CAC.

Manja Ristić (hr)

Manja Ristić, née à Belgrade en 1979, est violoniste, artiste sonore, poète, commissaire d’exposition et chercheuse. Elle est diplômée de l’Académie de musique de Belgrade (2001), puis du Royal College of Music de Londres, où elle a obtenu le PGDip Solo/Ensemble Recitalist (2004). En tant que soliste classique et chambriste, compositrice et musicienne d’improvisation, elle s’est produite dans toute l’Europe et aux États-Unis, en collaboration avec des chefs d’orchestre, des interprètes, des artistes multimédias, des poètes et des metteurs en scène de théâtre et de cinéma reconnus.
Les recherches de Ristić liées au son, outre la performance contemporaine dans le domaine de l’électroacoustique instrumentale, se concentrent sur les approches interdisciplinaires de l’enregistrement sonore et de terrain ainsi que sur les arts radiophoniques expérimentaux.
Lauréate de plusieurs prix prestigieux pour la musique classique soliste et de chambre, lauréate de l’Académie Charles Cros Sélection Musiques Expérimentales 2024, elle détient une mention honorable des Phonurgia Nova Awards et un Golden Award pour les médias étendus de l’Association des Beaux-Arts de Serbie. Elle est membre fondatrice du CENSE – Central European Network for Sonic Ecologies.

Manja Ristić, born in Belgrade in 1979, is a violinist, sound artist, published poet, curator, and researcher. She graduated from the Belgrade Academy of Music (2001), then awarded at the Royal College of Music, London, with PGDip Solo/Ensemble Recitalist (2004). As a classical solo and chamber musician, as well as a composer and an improv musician She has performed all across Europe and in the US, involving collaborations with established conductors, performers, multimedia artists, poets, and theatre/film directors. Ristić’s sound-related research besides contemporary performance in the field of instrumental electro–acoustics, is focused on interdisciplinary approaches to sound and field recording as well as experimental radio arts.
The winner of several distinctive awards for solo and chamber classical music, laureate of the Academy Charles Cros Sélection Musiques Expérimentales 2024, holds an honorable mention from the Phonurgia Nova Awards, and a Golden Award for the extended media from the Association of Fine Artists of Serbia. She is a founding member of CENSE – Central European Network for Sonic Ecologies.

Programme

ghosts (2024) 20’
Comment aborder le paysage d’une dévastation sévère et une longue histoire de guerre ?
Dans l’œuvre ghosts, j’utilise des instruments obsolètes – un synthétiseur modulaire EMS Synthi 100, une roue de fauteuil roulant abandonnée récupérée dans la mer Adriatique et le piano tombé en désuétude qui appartenait au conceptualiste, cinéaste, improvisateur, photographe, environnementaliste et écrivain autrichien – Karl Katzinger, alias John Tylo (octobre 1953 – avril 2021).
À côté de ces éléments du passé et de leurs voix redécouvertes, j’intègre le traitement en direct d’enregistrements d’hydrophones et de terrain, d’objets trouvés et de champs électromagnétiques, provenant de plusieurs endroits, en me les appropriant à travers le discours du tourisme critique et d’une culture de la mémoire – plus spécifiquement en écoutant les souvenirs inhérents à la dévastation environnementale et à la guerre – dans le sud de l’Adriatique, sur la côte atlantique et dans les régions frontalières tchéco-autrichiennes de l’ancienne ceinture du rideau de fer, y compris la région des anciens camps de travail de Mauthausen-Gusen.

Program

ghosts (2024) 20’
How do we approach the landscape of severe devastation and a dense history of warfare?
In the work ghosts I am using obsolete instruments – a modular synthesizer EMS Synthi 100, a discarded wheelchair wheel salvaged from the Adriatic Sea, and the piano fallen in disuse which belonged to the Austrian conceptualist, filmmaker, improviser, photographer, environmentalist, and writer – Karl Katzinger aka John Tylo (October 1953 – April 2021).
Next to these elements of the past and their voices rediscovered, I am incorporating live processing of hydrophone and field recordings, found objects, and electromagnetic fields, from several locations, appropriating them through the discourse of critical tourism and a culture of memory – more specifically through listening to the inherent memories of environmental devastation and warfare – in the South Adriatic, on the Atlantic coast, and the Czech-Austrian borderlands former Iron Curtain belt, including region of former Mauthausen–Gusen working camps.

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Ce contenu provient du festival Akousma et est adapté par PAN M 360

latino / musique du monde / traditionnel

Tarikuna au Balattou

par Rédaction PAN M 360

Tarikuna est un groupe de musique basé à Montréal, composé de musiciens originaires de Bolivie, du Pérou et de l’Équateur. Certains membres sont nés au Canada, tandis que d’autres sont des immigrants. Le groupe explore et interprète des rythmes autochtones traditionnels tels que le Wayno (Bolivie, Équateur, Pérou), le San Juanito (Équateur), le Tinku (Bolivie) et les Raymis (Équateur). Il est diversifié, comprenant une chanteuse et des musiciens jouant des instruments andins tels que la Zampoña, la Quena, des percussions, une guitare, une basse, un bandolin (instrument équatorien), un violon et un charango. Le projet de Tarikuna vise à partager la riche culture autochtone de la Bolivie, du Pérou et de l’Équateur avec la société québécoise-canadienne. Ils souhaitent transmettre leurs sentiments et leur respect pour la nature, car leurs communautés ont intégré l’esprit des Andes bien avant la colonisation de l’Amérique du Sud.

Tarikuna is a Montreal-based music group featuring musicians from Bolivia, Peru and Ecuador. Some members were born in Canada, while others are immigrants. The group explores and interprets traditional native rhythms such as Wayno (Bolivia, Ecuador, Peru), San Juanito (Ecuador), Tinku (Bolivia) and Raymis (Ecuador). The group is diverse, comprising a singer and musicians playing Andean instruments such as the Zampoña, Quena, percussion, guitar, bass, bandolin (Ecuadorian instrument), violin and charango. Tarikuna’s project aims to share the rich indigenous culture of Bolivia, Peru and Ecuador with Quebec-Canadian society. They wish to pass on their feelings and respect for nature, as their communities integrated the spirit of the Andes long before the colonization of South America.

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classique / noël

OSM : Le temps des fêtes avec Nagano

par Rédaction PAN M 360

Œuvre emblématique du temps des fêtes, Casse-Noisette de Tchaïkovski séduit petits et grands grâce à son ambiance féérique et ses sonorités scintillantes. Profonde et chaleureuse, la voix de Marie-Nicole Lemieux illuminera ce concert dans la création mondiale d’une œuvre du compositeur canadien Matthew Ricketts. En cadeau, les célèbres Quatre saisons de Vivaldi données dans une orchestration tout à fait innovante!

That emblem of the holidays, Tchaikovsky’s The Nutcracker, delights all ages with its air of magic and its sparkling sounds. The rich, warm voice of Marie-Nicole Lemieux as she performs the world premiere of a work by Canadian composer Matthew Ricketts also lights up the concert. And yet another gift, Vivaldi’s beloved Four Seasons, will be played in a completely new orchestration!

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Afrique / percussions

Lasso & Sini-Kan au Balattou

par Rédaction PAN M 360

Salif Sanou, dit « LASSO », né griot de père en fils dans un univers où la musique et la parole sont au coeur de la vie, a suivi sa famille depuis l’âge de 6 ans dans leurs animations à travers les villages de son pays natal, le Burkina Faso, lors de baptêmes, mariages, funérailles et autres fêtes de villages. Après avoir joué pendant plusieurs années avec des artistes de renom au Burkina Faso, Lasso s’installe au Québec en 2009. En tant qu’auteur compositeur interprète et multi instrumentiste (balafon, kambélé n’goni, taman, calebasse, djembé, doum-doum et autres percussions), il maîtrise avec une virtuosité déconcertante la flûte peul ou encore la flûte qui parle, une petite flûte traversière de roseau à la sonorité envoûtante.

Salif Sanou, aka “LASSO”, born griot from father to son in a world where music and the spoken word are at the heart of life, has followed his family since the age of 6 as they performed throughout the villages of his native Burkina Faso, at christenings, weddings, funerals and other village celebrations. After several years playing with renowned artists in Burkina Faso, Lasso moved to Quebec in 2009. As a singer-songwriter and multi-instrumentalist (balafon, kambélé n’goni, taman, calabash, djembe, doum-doum and other percussion instruments), he masters with disconcerting virtuosity the Peul flute or the “talking flute”, a small reed flute with a bewitching sound.

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afro-soul / hip-hop

Ketsmy au Balattou

par Rédaction PAN M 360

Ketsmy est un auteur-compositeur-interprète de la relève montréalaise. Venant d’une famille originaire d’Haïti, il mélange les styles et les langues. Voguant entre le Français, le Créole et l’Anglais, ses chansons aux paroles poignantes dénoncent l’injustice sociale affligeant les personnes racisées à travers ses textes revendicateurs. Le tout livré avec une voix au Soul incomparable, appuyé par des rythmes percutants et prenants. Il qualifie son style d’AFROBLUES, faisant naviguer les auditeurs entre le BluesRock, le Hip-Hop, et l’Afrobeats. Le 18 Mai 2022, Ketsmy dévoile son premier album, MELANIN NEWS. Depuis, il cumule les sorties de singles en collaborations avec divers artistes: JEAN L’OCÉAN, CATBOOT, FOVELLE. Il s’est ensuite lancé dans la production de son nouveau son avec ses derniers singles : MESAJ & MEN SOLEY LA Le 28 avril 2022, Ketsmy s’est vu décerner le Prix du public accordé par le Conseil des arts de Montréal dans le cadre du gala de la 15e éditions des Syli d’Or de la musique de monde, présenté par Les Productions Nuits d’Afrique. 

Ketsmy is an up-and-coming Montreal singer-songwriter. Coming from a family originally from Haiti, he mixes styles and languages. Sailing between French, Creole and English, his poignant lyrics denounce the social injustice afflicting racialized people. All delivered with an unmistakable Soul voice, backed by hard-hitting, gripping rhythms. He describes his style as AFROBLUES, navigating listeners between BluesRock, Hip-Hop and Afrobeats. On May 18, 2022, Ketsmy unveiled his first album, MELANIN NEWS. Since then, he has released a string of singles and collaborated with various artists: JEAN L’OCÉAN, CATBOOT, FOVELLE. On April 28, 2022, Ketsmy was awarded the Prix du public by the Conseil des arts de Montréal at the 15th Syli d’Or de la musique de monde gala, presented by Les Productions Nuits d’Afrique.

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électronique / expérimental

ÉLECTROCHOC No 2 | Charles Quévillon + Sawtooth

par Rédaction PAN M 360

Charles Quevillon (ca)

Charles Quevillon est un compositeur canadien, résidant en Finlande. Diplômé du Conservatoire de Musique de Montréal, il a travaillé pendant 12 ans avec le chorégraphe Tedd Robinson sur 27 projets, présentés dans des festivals majeurs. Son approche multidisciplinaire l’a amené à collaborer avec des ensembles comme Defunensemble (FI) et Sound Initiative (FR), Kollektiv Totem (CH) et avec l’artiste visuelle Maija Tammi. Actuellement doctorant à l’Académie Sibelius, ses recherches portent sur l’usage symbolique des technologies électroniques en musique.

Charles Quevillon is a Canadian composer, residing in Finland. A graduate of the Conservatoire de Musique de Montréal, he worked for 12 years with choreographer Tedd Robinson on 27 projects, presented at major festivals. His multidisciplinary approach has led him to collaborate with ensembles such as Defunensemble (FI) and Sound Initiative (FR), Kollektiv Totem (CH), as well as with visual artist Maija Tammi. Currently pursuing a doctorate at the Sibelius Academy, his research focuses on the symbolic use of electronic technologies in music.

Sawtooth Duo (Sarah Albu + Matti Pulkki)

Sawtooth est un duo éclectique voix-accordéon qui explore les liens entre la musique folklorique, la musique classique et le répertoire contemporain. Avec une passion pour les textures expérimentales, la collaboration interdisciplinaire et une profonde connexion à la narration, Sawtooth recherche des répertoires de chansons obscures, adapte des pièces de chambre écrites pour d’autres instruments et développe de nouvelles œuvres en collaboration avec des compositeurs.
Sarah Albu est chanteuse, compositrice et créatrice de performances, spécialisée dans la musique nouvelle/expérimentale, le répertoire du XXe siècle et l’improvisation libre. Basée à Montréal, Sarah est membre fondatrice du collectif vocal expérimental Phth et collabore fréquemment avec des artistes travaillant dans la vidéo, l’installation, la danse contemporaine, le textile et les médias numériques.
L’accordéoniste Matti Pulkki est un interprète actif et enthousiaste du répertoire contemporain et expérimental. Jouant souvent avec différents groupes de chambre et ensembles, Pulkki cherche à explorer et à étendre les possibilités techniques et acoustiques de son instrument dans la musique écrite de notre époque.

Sawtooth is an eclectic voice-accordion duo exploring connections between folk music, classical music and contemporary repertoire. With a passion for experimental textures, interdisciplinary collaboration and deep connection to narrative, Sawtooth seeks out obscure song repertoire, adapts chamber pieces written for other instruments and develops new works in collaboration with composers.
Sarah Albu is a singer, composer and performance-maker specializing in new/experimental music, 20th century repertoire and free improvisation. Montreal-based Sarah is a founding member of the experimental voice collective Phth and frequently collaborates with artists working in video, installation, contemporary dance, textiles and digital media.
Accordionist Matti Pulkki is an active and enthusiastic performer of contemporary and experimental repertoire. Often performing with different chamber groups and ensembles, Pulkki seeks to explore and extend the technical and acoustic possibilities of his instrument in the music written in our time.

Programme

Le Baptême du Haut-Parleur (2024) 62’00”
Opéra de chambre en 4 actes pour soprano, accordéon, Genelec 8020D, marionnettiste et électronique.
Délivrance — Mémoires — Souffrance — Sublimation
Le Baptême du Haut-Parleur cherche à déconstruire la vision ordinaire du haut-parleur comme un simple objet utilitaire et à révéler ses significations archétypales et mystiques latentes. Par une approche à la fois ludique et sincère, cet opéra relie le cadre consumériste et technologique du haut-parleur au symbolisme religieux et spirituel. Par exemple, l’Acte I : Délivrance s’inspire du baptême moderne des objets technologiques : les vidéos de « unboxing » sur YouTube. Ainsi, cet opéra interroge la manière d’intégrer de façon significative un haut-parleur, avec toute son « âme » et ses facettes plus sombres, dans la vie spirituelle humaine.

Program

Loudspeaker Baptism (2024) 62’00 »
Chamber opera in 4 acts for soprano, accordion, Genelec 8020D, puppeteer and electronics.
Delivery — Memories — Suffering — Sublimation
Loudspeaker Baptism aims to crack open the mundane perception of a loudspeaker as a mere commodity and activate its latent archetypal and mystical meanings. Through a playful yet earnest approach, this opera connects the consumerist and technological framework of a loudspeaker with religious and spiritual symbolism. For instance, Act I: Delivery is inspired by the modern baptism of technological objects: the “unboxing” YouTube videos. Thus, this opera asks, how to meaningfully integrate a loudspeaker, with its whole “soul” and darker facets, into human spiritual life.

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bossa nova / Brésil / jazz

Journées brésiliennes | La Saudade selon Erivan GD

par Sandra Gasana

En cette deuxième journée brésilienne, nous avons eu droit à un sextette composé de musiciens de haut calibre sur l’avenue Duluth, pour lancer la programmation musicale. Sous la direction du bassiste Erivan GD, qui accompagne plusieurs artistes de la scène brésilienne à Montréal, et qui nous a concocté un set haut en couleurs et en émotions.

J’avais eu le plaisir de le voir à la Brassée il y a quelques mois, mais cette fois-ci il avait agrandi sa formation pour l’occasion. Nous avions donc Jean-Philippe Grégoire à la guitare, Santiago Ferrer, au piano, le saxophoniste Thiago Ferté, Olivier Bussières aux percussions de toutes sortes et le batteur Shayne Assouline. Ensemble, ils ont réussi à nous faire oublier le froid qui régnait en ce début de septembre.
Ce que j’aime dans les performances de ce type, sans voix, c’est la longueur des solos. Dès les premiers morceaux, nous avions droit à plusieurs solos, pas toujours dans le même ordre, qui alternaient. Nous avions le temps de nous plonger entièrement dans l’univers du musicien, dans les méandres de ses rythmes, avant de passer à un autre musicien. Le percussionniste variait ses instruments, utilisant parfois un pandeiro, ou d’autres instruments typiquement brésiliens, entre autres.
« Il fait froid alors je dois bouger. Si vous voulez, bougez avec moi », nous propose Erivan, après avoir débuté par le morceau Afternoons, de Milton Nascimento, qui vient de sortir un album avec Esperanza Spalding. (MILTON + ESPERANZA – PAN M 360)

Il enchaîne ensuite par trois de ses compositions, dont Déjà vu. Les instruments entre graduellement, donnant l’impression que les musiciens habillent le morceau, couche après couche. Même durant ses solos, Erivan parvient à garder le rythme et la structure du morceau, lui permettant de revenir avec l’ensemble de manière fluide. Dans son rôle de chef d’orchestre, il communique du regard avec ses musiciens qui savent quand entrer, quand sortir, le tout très subtilement. L’intensité était à son maximum lors du morceau Everything is sound, qui comportait parfois des arrêts brusques, avant de poursuivre avec des envolées rythmiques.

« La troisième pièce est très spéciale pour moi en cette journée et s’appelle Saudade, qui est un terme portugais difficile à traduire en français, un peu comme la nostalgie », nous explique Erivan, avant de nous jouer un jazz / bossa, mon coup de cœur du spectacle. La progression se faisait tout naturellement, avec des moments de solos mais aussi les instruments à l’unisson. C’est alors que le percussionniste ajoute son pandeiro pour accentuer la touche brésilienne de la formation, avant de terminer la pièce de la même manière qu’ils l’ont commencée.

On ne pouvait pas terminer le mini-concert sans y inclure un autre classique, celui de Tom Jobim, Samba de Verão, avec des solos de piano qui donnaient la chair de poule. Et pas seulement à cause du froid, mais surtout à cause des émotions intenses ressenties par les spectateurs, qui se faisaient de plus en plus nombreux durant le spectacle.

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bossa nova / Brésil / jazz brésilien / música popular brasileira (MPB)

Journées brésiliennes | Bianca Rocha : Beaucoup de chaleur dans la froidure !

par Michel Labrecque

Ce dimanche 8 septembre passera à l’histoire montréalaise pour sa température anormalement froide. Ça ne pouvait tomber plus mal pour les Journées brésiliennes, qui célèbrent la culture d’un pays tropical. Mais les artistes brésiliens ne se sont pas laissés abattre. Bianca Rocha a injecté de la chaleur dans nos âmes, avec une MPB (musique populaire brésilienne) inspirée, qui a réjoui un public nombreux, dont certains connaissaient la plupart des paroles.
Bianca Rocha affiche un sourire totalement contagieux quand elle chante. Irrésistible. Sa musique est un mélange de bossa nova, de musiques afro-brésiliennes, de musiques gauchos du sud du Brésil, de pop et de jazz, très impeccablement arrangées par le guitariste Rodrigo Simoes. Tout coule de source, avec des musiciens très compétents, dont la batteuse percussionniste Lara Klaus, qui distille instantanément le bonheur de faire de la musique…même quand on gèle.

Bianca possède un registre vocal versatile, qui lui permet d’alterner entre la douceur méditative et la puissance. Elle chante très majoritairement dans son portugais natal, mais nous a livré une composition en français, sur la possibilité de créer le paradis sur terre; ainsi qu’une chanson très féministe de l’excellente artiste Canado-Colombienne, Lido Pimienta.

Car Bianca Rocha est aussi une chanteuse engagée, mais avec une perspective ludique. Même sa chanson Fim Do Mundo (Fin Du Monde) donne envie de danser. C’est d’ailleurs le titre de son unique album, paru en 2021.

Cette femme, originaire de Curitiba dans la sud du Brésil, est débarquée à Montréal en 2019 à cause de l’arrivée au pouvoir du politicien d’extrême-droite Jair Bolsonaro, me confie-t-elle en entrevue après son spectacle. Son conjoint obtient une opportunité professionnelle intéressante et la famille déménage au nord. Depuis, Bianca Rocha adore Montréal et elle compte y demeurer, tout en s’ouvrant éventuellement au marché musical brésilien. 
Bianca Rocha s’ajoute donc à l’écosystème musical brésilien montréalais, qui est de plus en plus riche, avons-nous pu le constater cette fin de semaine.

Disons-le sans ambages : il y a du talent musical venant de partout au monde à Montréal. Et tous ces gens se mélangent et créent ensemble. Quoiqu’en pensent certains politiciens frileux, ça rend Montréal formidable. Y compris pour les Québécois de souche, qui étaient présents aux Journées brésiliennes. 

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Brésil / jazz / jazz brésilien

Journées brésiliennes | Manoel Vieira : un hommage à João Donato meilleur que l’original ?

par Michel Labrecque

En ce samedi 7 septembre, la rue Duluth s’est transformée en un mini Brésil. Des churrascos (barbecues brésiliens), des kiosques alimentaires en tous genres, des centaines de personnes qui parlent majoritairement le portugais brésilien, et de la musique. C’est sur cette note qu’ont débuté les Journées brésiliennes avant que la pluie ne gâche la fête en après-midi.

Le pianiste et compositeur Manoel Vieira et ses amis musiciens étaient les premiers à se produire sur scène. Juste en les entendant se réchauffer, il était clair pour mes oreilles qu’on allait assister à un concert de musique brésilienne au-dessus de la moyenne.

Manoel nous a offert un concert hommage au grand jazzman et compositeur brésilien João Donato, décédé l’an dernier. Ça a débuté sur Vento do Carnaval et ça s’est terminé sur Bananeira. Et nous avons plané pendant un peu plus d’une heure.

Manoel Vieira a étudié le piano classique tout en étant un adepte des musiques improvisées. En 2020, il nous a livré le disque Rhizome, un mélange de be-bop et de forro brésilien. Il enseigne à l’Université de Montréal et se produit parfois avec des orchestres symphoniques brésiliens. Allez écouter mon entrevue avec lui sur PANM360 pour en apprendre davantage.(Manoel Vieira lancera les Journées brésiliennes – PAN M 360)

Sur scène, il était appuyé par des musiciens hyper-solides. Erivan Duarte à la basse, Laurent Cauchy au trombone, Thiago Ferté au saxophone, Aquiles Melo à la batterie et aux percussions, ainsi que João Lenhari à la trompette et au flugelhorn. Ce dernier enseigne aussi à l’Université de Montréal et dirige son big band. Je lui ai dit à la blague que le Brésil était en train d’envahir la faculté de musique de l’université. Il m’a répondu : « Que veux-tu, nous sommes les meilleurs. »

Effectivement, les musiciens de ce groupe sont excellents. Tout en suivant les mélodies savantes de João Donato, ils s’en sont donnés à coeur joie dans les improvisations et les solos. Mélange de virtuosité et d’émotion. Malheureusement, comme c’était le début de la journée, nous étions trop peu nombreux. Mais celles et ceux qui étaient là avaient le sourire aux lèvres.

Souhaitons que ce concert soit repris bientôt dans un lieu plus propice à l’écoute. Un moment musical magique. Savant et festif !

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Brésil

Journées brésiliennes | Un dimanche avec Maracatu Raio De Ouro et plus encore

par Rédaction PAN M 360
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punk

POP Montréal: The Spirit of the Beehive + Winter

par Rédaction PAN M 360

Au cours de la dernière décennie, SPIRIT OF THE BEEHIVE a affiné une esthétique sans pareille. Iels découpent des échantillons, les mâchent et les recrachent pour nous nourrir à la cuillère. En quatre albums et quelques EP, Zack Schwartz, Corey Wichlin et Rivka Ravede se sont affirmé·es comme les déconstructeur·ices les plus étranges et habiles du rock. Hypnic Jerk, sorti en 2018, était une étude d’échantillonnage noise punk. C’était une percée pour le groupe. Frank Ocean est devenu fan, faisant jouer « fell asleep with a vision » à Blonded Radio. ENTERTAINMENT DEATH, sorti en 2021, était de la dream pop sale mixant le réalisme d’un vieux dépanneur avec le charme aléatoire d’un iPod shuffle.

Over the past decade, SPIRIT OF THE BEEHIVE has honed an unparalleled aesthetic. They cut up samples, chew them up and spit them out, spoon-feeding us. In four albums and a handful of EPs, Zack Schwartz, Corey Wichlin and Rivka Ravede have established themselves as rock’s strangest and most deft deconstructors. Hypnic Jerk, released in 2018, was a study in noise punk sampling. It was a breakthrough for the band. Frank Ocean became a fan, playing “fell asleep with a vision” on Blonded Radio. ENTERTAINMENT DEATH, released in 2021, was dirty dream pop mixing the realism of an old convenience store with the random charm of an iPod shuffle.

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EDM / électronique / techno

Palomosa | Gesaffelstein au top du festival

par Sami Rixhon

La grosse pioche de Palomosa : l’artiste électronique français Gesaffelstein se produisait vendredi en fin de soirée, clôturant cette première journée de ce nouveau festival. La performance était convaincante et a conforté le choix des organisateurs d’avoir placé Gesaffelstein comme tête d’affiche.

Sur les vestiges d’un été qui rend déjà nostalgique, en mémoire du défunt Montréal Électronique Groove, Palomosa présentait une belle brochette d’artistes urbains à faire trémousser les plus curieux des amateurs montréalais du genre.

À 21h50, Gesaffelstein lance la dernière performance de la journée à la scène Vidéotron avec le morceau The Urge, de son troisième et plus récent album, Gamma. Les yeux jaunes et perçants du casque de Gesaffelstein, dit « le prince noir de la techno française», transpercent l’obscurité de l’endroit. L’artiste se place en haut du podium sur scène, ses tables de mixage ressemblent à de longs cristaux noirs. Rayons laser et projections renvoyant à l’espace accompagnent la musique oppressante orchestrée par Gesaffelstein. Le style musical ténébreux aux basses très présentes rappelle les compositions de Justice, s’étant justement produit à quelques centaines de mètres de là il y a un mois dans le cadre d’Osheaga 2024.

L’ambiance ne baisse pas d’un cran durant tout le set et le public semble plus que satisfait de ce qu’il peut voir sur scène. Les tenues des festivaliers ne sont pas toutes adaptées aux températures d’une soirée de septembre, mais donnent une piqûre de rappel du mandat premier de Palomosa : ici, vous êtes libres, ici, vous vous sentirez toujours accueillis.

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