classique occidental / musique contemporaine

Nouvel Ensemble Moderne : un vif éloge aux textures réussi

par Alexandre Villemaire

Pour conclure sa première saison comme directeur artistique du Nouvel Ensemble Moderne, Jean-Michaël Lavoie a présenté un programme axé sur deux figures incontournables de la scène internationale en musique contemporaine, Kaija Saariaho (1952-2023) et Pierre Boulez (1925-2016), complété par une création du compositeur québécois Nicolas Gilbert.

Contextualiser des œuvres de musique contemporaine peut parfois s’avérer périlleux hormis pour les aficionados et les habitués de ces ensembles et de ces concerts. Pour rendre plus accessible et préparer l’auditeur à ce qui allait être présenté dans la salle Pierre-Mercure, une activité de médiation était offerte avant le concert, pendant l’entracte et à la fin. Le public était invité respectivement à écouter des extraits des trois œuvres aux programmes tout en touchant à l’aveugle différents objets aux textures diverses et à l’associer à l’œuvre de leur choix, s’interroger sur ce qu’est l’appel intérieur et à la fin de la soirée, comparé leur première impression et revenir sur celles-ci s’il en sentait le besoin.

L’appréciation des œuvres ne passe donc plus uniquement par une écoute stricte, mais par une mise en relation, une question ou une interrogation sur la perception. Un moyen ludique et sans prétention qui ne demande pas une compréhension approfondie des formes, du langage ou des techniques, mais qui fait appel au ressenti et au sens des personnes. À voir le certain engouement et la participation honorable du public, ce type d’activité, qui marque depuis déjà quelques années les débuts de concert, est à conserver.

Le concert démarre donc dans l’intime avec Cendres de la compositrice finnoise Kaija Saariaho. On y retrouve Francis Perron au piano, Julie Trudeau au violoncelle et Jeffrey Stonehouse à la flûte. La pièce tresse un dialogue entre les trois instruments, chacun essayant à différents moments de coexister. Saariaho travaille avec les textures des différents instruments, notamment par l’emploi de techniques de jeu étendues (sul tasto, flatterzunge, etc.) L’œuvre s’ouvre sur un grondement sourd de violoncelle qui se fond dans le timbre des cordes du piano qui ont été grattées. Les trois instruments se rejoignent par moment dans des points d’ancrage texturaux, pour ensuite reprendre leur dialogue exprimé sous différentes formes idiomatiques.

Commande initiée par la prédécesseur de Jean-Michaël Lavoie et fondatrice du NEM Lorraine Vaillancourt, L’appel intérieur de Nicolas Gilbert se présente comme un concerto pour cor solo et ensemble. Ici encore, on assiste à un jeu de texture et de timbre avec des échanges entre le cor et l’orchestre et un développement musical dynamique et engageant où le soliste Jocelyn Veilleux rivalise de virtuosité technique avec son instrument. 

Comme œuvre maîtresse occupant toute la deuxième partie du concert Dérive 2 de Boulez est une des œuvres les plus connues du compositeur, dont l’année 2025 marque son centenaire. C’est aussi une des plus exigeantes, tant pour le chef que pour les musicien·ne·s. S’en est une aussi qui est symbolique pour Jean-Michaël Lavoie, lui qui a été chef assistant de l’Ensemble intercontemporain de 2008 à 2010, et qu’il souhaitait faire avec l’ensemble montréalais. Programmé du Boulez dans un concert relève toujours d’un pari relativement audacieux, tant le langage structurel de Boulez est dense et les formes complexes. Mais, c’est un pari qui a été relevé avec brio, dynamisme et élégance. Jean-Michaël Lavoie a la très grande qualité de rendre par sa gestique le matériel musical signifiant et digeste pour le public et clair pour les instrumentistes. 

Le cadre dans lequel il bat ses mesures demeure rigide et calculé; les multiples rythmes irréguliers et les dynamiques changeantes l’exigent. Mais, alors qu’il pourrait se contenter d’une battue pratique et ergonomique – qu’on associe à d’emblée à Boulez -, celle de Lavoie est musicale, pleine d’élan, de portée et d’énergie. L’œuvre est clairement découpée en différents blocs texturaux, où dès qu’une séquence mélodico-rythmique est entamée, celle-ci devient cyclique et se répète. Cette régularité identifiable crée un point d’ancrage auditif et un repère familier auquel on s’accroche naturellement pendant le déroulement de la pièce. Combiné au spectacle visuel qu’est la performance des musiciens et de la direction signifiante de Jean-Michaël Lavoie, un œuvre que l’on pourrait qualifier d’aride, devient soudainement accessible.

En concluant la première saison de sa nouvelle direction artistique d’une telle manière, on peut sans aucun doute dire que le NEM est entre de bonnes mains.

crédit photo : Dominic Blewett pour Tam Photography

EBM / gothique / techno minimale

Psyche au Ritz PDB

par Rédaction PAN M 360

Mêlant synth-pop et rock gothique, le groupe canadien Psyche s’est forgé une solide base de fans en Europe et un statut culte dans le reste du monde grâce à son alliance entre mélodie et dramaturgie. D’abord apparu comme un projet minimal synth accompagné de performances scéniques étranges et provocantes, leur musique a progressivement évolué vers une approche plus pop, tout en conservant une atmosphère sombre et introspective. À la fin des années 90, Psyche avait pleinement embrassé son penchant pour la musique dansante, affirmant ainsi son statut de pionnier de la scène EBM et futurepop.

Combining synth pop and goth rock, Canada’s Psyche built a solid fan base in Europe and a cult following in the rest of the world with their marriage of drama and melody. Initially surfacing as a minimal synth act with a bizarre, confrontational stage show, their work gradually became more pop-minded while maintaining a dark, brooding atmosphere. By the end of the ’90s, Psyche had fully embraced their danceable side, asserting their status as godfathers of the EBM/futurepop scene.

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électronique / house / percussions

MUTEK : EXPÉRIENCE 1 à l’esplanade Tranquille

par Rédaction PAN M 360

Expérience investit l’esplanade Tranquille, au cœur de Montréal, tous les jours dès 17h avec une programmation gratuite en plein air.
Pensée comme un lieu de passage et de rassemblement, la série propose un large éventail de performances musicales, entre découvertes locales et artistes internationaux.
Elle reflète l’ouverture esthétique du festival et favorise une rencontre naturelle entre les publics, les styles et les rythmes.

MUTEK’s Expérience series takes over l’esplanade Tranquille with free open-air performances every day from 5PM.
Conceived as a gathering place, the series offers a wide range of musical performances, from local discoveries to international artists.
It reflects the festival’s aesthetic openness and encourages a natural meeting point between audiences, styles and rhythms.

Valentina Magaletti

Basée à Londres, l’artiste italienne, Valentina Magaletti, est une batteuse, compositrice et multi-instrumentiste dont l’approche inventive de la percussion brouille les frontières entre son, texture et matière. Alliant techniques traditionnelles et pratiques expérimentales, elle compose des œuvres tactiles et évolutives où le rythme devient un langage narratif. Sa pratique oscille entre jeu structuré et improvisation libre, utilisant micros de contact, objets trouvés et instruments atypiques pour révéler les qualités sonores cachées de la matière. Qu’elle joue sur une batterie en céramique ou construise des paysages rythmiques denses à partir de dispositifs modulaires, Magaletti conçoit la percussion comme un terrain d’exploration émotionnelle et intuitive.

Based in London, Valentina Magaletti is an Italian drummer, composer, and multi-instrumentalist whose inventive approach to percussion blurs the lines between sound, texture, and material. Embracing both traditional techniques and experimental practices, she creates tactile, evolving compositions that turn rhythm into a form of storytelling. Her practice draws equally from structured playing and free improvisation, often using contact microphones, found objects, and unconventional instruments to reveal hidden sonic qualities. Whether performing delicate pieces on a ceramic drum kit or building dense rhythmic worlds through modular setups, Magaletti treats percussion as a medium for narrative and emotional exploration.

Stephen Beaupré  Return

Figure incontournable de la scène électronique montréalaise, Stephen Beaupré façonne depuis plus de vingt ans une micro-house vibrante et singulière. Entre samples vocaux ciselés, rythmiques imprévisibles et synthés luxuriants, sa musique navigue entre euphorie, nostalgie et curiosité sonore.
Révélé comme moitié du duo Crackhaus avec Deadbeat (Scott Monteith), il se fait remarquer en solo avec Foe Destroyer en 2006, puis signe sur des labels de référence comme Circus Company, Wagon Repair ou Perlon. En 2010, il élargit sa démarche avec Gemmiform, projet audiovisuel immersif avec Nancy Belzile, Patrick Bernatchez et David Fafard.

A vital figure in Montréal’s electronic underground, Stephen Beaupré has spent over two decades crafting micro-house and techno with a playful yet emotional edge. Known for his intricate vocal sampling, syncopated grooves, and lush synth work, his music radiates joy, nostalgia, and experimental spirit.
Beaupré first emerged as one half of Crackhaus, the beloved duo formed with Deadbeat (Scott Monteith), before releasing his acclaimed solo debut Foe Destroyer in 2006. Since then, he’s released on labels like Circus Company, Wagon Repair, and Perlon. In 2010, he expanded his vision through Gemmiform, an ambitious audiovisual collaboration with visual artists Nancy Belzile, Patrick Bernatchez, and David Fafard.

DJ set surprise

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classique / classique moderne

Pro Musica : Sergey et Lusine Khachatryan à la salle Pierre-Mercure

par Rédaction PAN M 360

L’exceptionnel violoniste Sergey Khachatryan possède une « sonorité à la fois chaleureuse et intensément pensive… La liberté et la rigueur y cohabitent » (Classique News).
« …She is a superb pianist, with a big sound and fiery technique … » (New York Times)
Sergey et Lusine Khachatryan, frère et sœur, ont chacun des carrières de soliste de premier plan et se produisent ensemble, en duo. Tous deux mènent une prestigieuse carrière internationale, lui au violon, elle au piano. Nés d’une famille de musiciens et originaires d’Arménie, ils nous font découvrir cette partie du monde, notamment en mettant à l’honneur Arno Babajanian, un compositeur et pianiste d’excellence, qui tout comme eux, est natif de Erevan.
Sergey Khachatryan a remporté le Premier Prix du VIIIe Concours international Jean Sibelius à Helsinki en 2000, devenant ainsi le plus jeune lauréat de l’histoire du concours. Et en 2005, il gagnait le Grand Prix du Concours Reine Elisabeth à Bruxelles.
Lusine Khachatryan, considérée comme une « poète du piano » s’est produite sur les plus grandes scènes internationales en Europe, au Japon et aux Etats-Unis . Elle est lauréate du Concours International de Piano à « Città di Ostra» (Italie 2023).

The exceptional violinist Sergey Khachatryan possesses a « sound that is both warm and intensely thoughtful… Freedom and rigor coexist » (Classique News).
« …She is a superb pianist, with a big sound and fiery technique… » (New York Times)
Sergey and Lusine Khachatryan, brother and sister, each have prominent solo careers and perform together as a duo. Both lead prestigious international careers, with him on the violin and her on the piano. Born into a family of musicians in Armenia, they introduce us to this part of the world, particularly by highlighting Arno Babajanian, an outstanding composer and pianist who, like them, hails from Yerevan.
Sergey Khachatryan won the First Prize at the 8th Jean Sibelius International Competition in Helsinki in 2000, becoming the youngest laureate in the history of the competition. In 2005, he won the Grand Prix at the Queen Elisabeth Competition in Brussels.
Lusine Khachatryan, considered a « poet of the piano, » has performed on the world’s greatest stages in Europe, Japan, and the United States. She is the winner of the 2023 International Piano Competition in Città di Ostra (Italy).

Programme

Saison Prodige – Duo Sergey Khachatryan, violon et Lusine Khachatryan, piano
LUDWIG VAN BEETHOVEN, Sonate pour violon et piano No. 1 en ré majeur, op.12
LUDWIG VAN BEETHOVEN, Sonate pour violon et piano No. 4 en la mineur, op.23
-ENTRACTE-
CLAUDE DEBUSSY, Sonate pour violon et piano en sol mineur
ARNO BABADJANIAN, Sonate pour violon et piano en si bémol mineur

Program

Prodigy Season – Duo Sergey Khachatryan, violin and Lusine Khachatryan, piano
LUDWIG VAN BEETHOVEN, Sonata for Violin and Piano No. 1 in D Major, Op. 12
LUDWIG VAN BEETHOVEN, Sonata for Violin and Piano No. 4 in A minor, Op. 23
INTERMISSION
CLAUDE DEBUSSY, Sonata for Violin and Piano in G minor
ARNO BABADJANIAN, Sonata for Violin and Piano in B-flat minor

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chant choral / classique occidental / jazz vocal / période romantique

Ensemble ArtChoral | Belles et éclectiques festivités

par Alexandre Villemaire

Le soleil avait mis ses plus beaux atours pour la fête des Mères et pour le dernier concert de saison de l’Ensemble ArtChoral, nommé de façon appropriée Summertime. Au vu de la température extérieure, c’était également sous le signe des festivités que ce concert était donné.

Fidèle à l’habitude programmatique qui a guidé l’ensemble de cette saison, Matthias Maute, proposait des œuvres qui évoquaient la belle saison, le plaisir, et la plénitude de la nature qui retrouve ses couleurs, mais avec de petits détours éclectiques, où l’on va de la musique baroque et romantique en passant par la comédie musicale et le théâtre musical. Nous disions donc que c’est sous le signe de la fête que le concert se donnait et que le public a été accueilli. D’abord à l’entrée de la Maison symphonique par la Fanfare de l’Ensemble ArtChoral puis lorsque les chanteurs et chanteuses ont fait leur apparition sur scène. Ils se sont joints à l’accord de la fanfare pour enchaîner immédiatement avec l’Hymne des chérubins de Tchaïkovski. Dans une dynamique et une esthétique plus contemporaine, les Deux études de la compositrice serbo-canadienne Ana Sokolovic étaient tout à fait emblématiques du style de celle-ci qui aime travailler les couleurs et les textures de la voix humaine. Ainsi, les pupitres entonnent différents sons et onomatopées sur des notes répétées créant des textures sonores aux timbres colorés; un exercice stylistique qui n’est pas aisé, mais qui a été exécuté avec une grande précision, amenant un fort élément de contraste dans le programme.

Également digne de mention est l’honorable performance du Grand Chœur, ensemble ad hoc composé de bons choristes amateurs, sur leurs trois pièces au programme avec ArtChoral, l’éthéré Muusika de l’estonien Pärt Uusberg, le rythmé et jazzé Love is here to stay de George Gershwin et l’élégante The Rose du norvégien Ola Gjeilo. Les choristes étaient disposés dans les extrémités des premières rangées du parterre de la Maison symphonique. En étant intégré de cette façon au public, le chœur a conféré une dimension familière au concert en plus de donner à l’auditeur à proximité l’occasion d’entendre le détail des différentes lignes vocales.

En plus de la participation du Grand Chœur, deux solistes se sont joints à la fête, toujours accompagnés par ArtChoral : le ténor Gideon Zelermyer et la soprano Karina Gauvin. Cantor de la synagogue Shaar Hashomayim, Zelermyer ont interprété les chants Michta l’David de Raymond Goldstein et Min Hametzar de Jacques Fromental-Halévy qui ont respectivement apporté avec leur interprétation sentie un esprit de recueillement et de gaieté aux accents folkloriques. Karina Gauvin a présenté un répertoire essentiellement fauréen dont les deux arrangements pour voix solo et chœur des mélodies Lydia et Mai, nous ont plu pour leur côté évanescent et serein renforcé par la présence des autres voix. Elle a conclu sa présence par un détour sur le nouveau continent, avec l’interprétation de Somewhere de West Side Story de Leonard Bernstein. Des extraits du répertoire de Bernstein et Gershwin complétaient le programme qui s’est conclu par l’éponyme Summertime de Porgy and Bess, venant ainsi boucler la boucle thématique de ce concert et de cette saison de l’Ensemble ArtChoral

Ce concert était également l’occasion de souligner et d’annoncer la création d’un capital permanent de 111 000 000$ pour la culture à travers le programme culturel Mécénat Musica. La pianiste Meagan Milatz, qui accompagne ArtChoral, et co-directrice artistique de l’organisme HausMusique ainsi que la mezzo-soprano Kristin Hoff, co-fondatrice de Musique 3 Femmes se sont chacune vues décerner le Prix Goyer Mécénat Musica 2025-2028, l’un des plus importants au monde pour musicien classique émergent collaboratif, d’une valeur de 125 000$. Une autre raison de poursuivre les festivités!

crédit photo : Tam Lan Truong

afro-cubain / danse

Festival Orientalys : Désert rose – Anadanse au Quai de l’horloge

par Rédaction PAN M 360

Comme une fleur minérale née du vent, du sable et du temps, Desert Rose s’élève entre grâce et résistance. Ana Espinosa, chorégraphe cubaine à l’âme volcanique, fait surgir sur scène un monde où la danse devient matière vivante, souffle sacré, mémoire charnelle.
Ses interprètes, silhouettes vibrantes comme des mirages, tracent sur le sol les lignes d’un poème venu d’ailleurs. Leur gestuelle, inspirée de la danse orientale fusion, évoque des corps traversés par le feu ancien des traditions afro-cubaines et le mystère des terres lointaines.
Chaque frémissement d’épaule, chaque cercle dessiné par les hanches, raconte une histoire de renaissance dans la tourmente.
Pionnière de la danse orientale à Cuba, Ana Espinosa transforme l’espace en un creuset d’émotions. Sous ses pas, le réel se fend, et l’on entre dans un monde où la vulnérabilité est force, et le mouvement, langage de l’âme.
Desert Rose est une incantation dansée, une prière qui s’élève sans mots. Les hanches y scandent un hymne aux âmes en quête d’ancrage, les frontières s’effacent, et le public tout entier est invité à distiller des éclats de lumière dans les failles du monde.

Like a mineral flower born of wind, sand, and time, Desert Rose rises between grace and resistance. Ana Espinosa, a Cuban choreographer with a volcanic soul, brings to the stage a world where dance becomes living matter, sacred breath, embodied memory.
Her performers, vibrant silhouettes like mirages, draw on the ground the lines of a poem from elsewhere. Their movement, inspired by fusion oriental dance, evokes bodies crossed by the ancient fire of Afro-Cuban traditions and the mystery of distant lands. Every shoulder tremble, every circle traced by the hips, tells a story of rebirth through the storm.
A pioneer of oriental dance in Cuba, Ana Espinosa transforms the stage into a crucible of emotion. Under her steps, reality cracks open, revealing a world where vulnerability is strength and movement is the language of the soul.
Desert Rose is a danced incantation, a prayer rising without words. Hips chant a hymn for souls in search of grounding, borders dissolve, and the entire audience is invited to scatter sparks of light into the fractures of the world.

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rap / rap-pop

Osheaga : Doechii au parc Jean-Drapeau

par Rédaction PAN M 360

Connue pour son style audacieux et animé, la rappeuse et chanteuse Doechii, originaire de Tampa en Floride, oscille avec aisance entre morceaux agressifs taillés pour les clubs et récits introspectifs. Après plusieurs années de publications en indépendant, sa chanson confessionnelle Yucky Blucky Fruitcake devient un succès viral en 2021, lui valant des prestations aux BET Hip Hop Awards et un contrat avec une grande maison de disques.
Son EP de 2022, she / her / black bitch, comprend des collaborations avec SZA et Rico Nasty. En 2023, elle sort What It Is (Block Boy) avec Kodak Black, qui devient son premier titre à entrer dans le Top 40 du Billboard. En 2024, elle collabore avec JT des City Girls sur Alter Ego et enchaîne avec d’autres morceaux, dont Nissan Altima, avant de proposer son tout premier mixtape chez Top Dawg Entertainment : Alligator Bites Never Heal, une œuvre aux multiples facettes qui remporte un Grammy Award.

Known for her brash, animated style, Tampa, Florida-born rapper and singer Doechii is equally likely to make aggressive club tracks and introspective narratives. After releasing music independently for several years, her confessional song « Yucky Blucky Fruitcake » became a viral hit in 2021, leading to performances on the BET Hip Hop Awards and a major-label deal.
Her 2022 EP she / her / black bitch included collaborations with SZA and Rico Nasty. « What It Is (Block Boy) » with Kodak Black appeared in 2023 and became her first Billboard Top 40 hit. In 2024, she collaborated with City Girls’ JT on « Alter Ego » and released additional songs like « Nissan Altima » before she offered her multifaceted first mixtape for Top Dawg Entertainment, the Grammy-winning Alligator Bites Never Heal.

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Asie du Sud-Est / percussions

Festival Orientalys : Frissons du Siam au Quai de l’horloge

par Rédaction PAN M 360

Laissez les tambours sacrés du Gong Wong sculpter l’air de leurs vibrations ancestrales tandis que la Thai Dance Troupe of Ottawa déroule le parchemin vivant de la culture thaïlandaise. Imaginez un théâtre où les gestes codifiés deviennent hiéroglyphes dansants, où les masques constellés de gemmes abritent des univers de légende et où les costumes-broderies rayonnent comme des manuscrits de lumière. Vous pénétrez l’épopée du Ramakien comme on franchit un seuil sacré, naviguant entre la noblesse des héros au cœur de jade et la noirceur des créatures démoniaques, chaque duel chorégraphié transformant la vertu en art martial poétique.
Sous une pluie de pétales bariolés, les ombrelles royales dessinent des mandalas éphémères, tenues par des danseuses aux paumes ouvertes comme des offrandes célestes. Le combat héroïque se mue en calligraphie aérienne, la trahison en symphonie du chaos et la spiritualité en dialogue dansé où l’hindouisme flamboyant épouse la méditation bouddhiste. Ce spectacle transcende la performance, c’est un métier à tisser cosmique où chaque fil de soie relie les étoiles du Ramakien aux battements de votre cœur, chaque broderie scintillante révélant des secrets khmer anciens sous la lune montréalaise.
Un billet unique pour toute la journée « Samedi en liesse » de la scène TD, comprenant les 6 spectacles annoncés:
15h: Flamenco à la dérive – Rosanne Dion et ses danseuses, avec la participation de Fernando Gallego.
16h15: Frissons du Siam – Thai Dance Troup of Ottawa
17h45: Rabie Houti Band – Musique
19h30: Meriem Pahlavi – Danse.
20h30: Hatim Ammor – Musique.
22h15: Oasis d’Opale – Claudya, Silvina Zaira et Gorka. Danse

Let the sacred drums of the Gong Wong carve the air with their ancient vibrations as the Thai Dance Troupe of Ottawa unfurls the living scroll of Thai culture. Imagine a theatre where every coded gesture becomes a dancing hieroglyph, where gem-studded masks hold entire worlds of legend, and costumes gleam like manuscripts of light.
You enter the epic of the Ramakien as if crossing a sacred threshold, navigating between jade-hearted heroes and the darkness of demonic creatures, each choreographed duel turning virtue into poetic martial art.

Beneath a rain of multicoloured petals, royal parasols trace ephemeral mandalas, held by dancers whose open palms offer celestial gifts. Heroic battles become aerial calligraphy, betrayal becomes symphony, and spirituality becomes a danced dialogue where radiant Hinduism meets Buddhist meditation.
This isn’t just a show; it’s a cosmic loom, where every thread of silk links the stars of the Ramakien to your heartbeat, and every shimmering embroidery reveals ancient Khmer secrets under the Montreal moon.
A single ticket for the entire day of « Samedi en liesse » on the TD stage, including the 6 announced shows:
3 p.m.: Flamenco Adrift – Rosanne Dion and her dancers, with special guest Fernando Gallego
4:15 p.m.: Chills from Siam Thai Dance Troupe of Ottawa
5:45 p.m.: Rabie Houti Band Music
7:30 p.m.: Meriem Pahlavi – Dance
8:30 p.m.: Hatim Ammor – Music
10:15 p.m.: Oasis d’Opale – Claudya, Silvina Zaira and Gorka Dance

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garage-punk / glam rock / pop

Osheaga : The Beaches au parc Jean-Drapeau

par Rédaction PAN M 360

Le groupe canadien The Beaches mêle un garage pop audacieux à l’éclat du glam rock et à l’attitude des girl groups. Formé alors que ses membres étaient encore au secondaire, le groupe voit son style punk-pop sucré s’affirmer au fil des sorties, évoluant vers un son plus musclé, inspiré du rock des années 1970. Leur premier album, Late Show (2017), attire l’attention et leur vaut un prix Juno. Elles remportent un second Juno en 2022 pour la compilation Sisters Not Twins (The Professional Lovers Album). En 2023, leur deuxième album, Blame My Ex, entre dans le Top 100 du classement canadien des albums, porté par le succès viral du single Blame Brett.

Canadian group the Beaches blend brash garage pop with glam rock flash and girl group attitude. They formed while the members were in high school, and their sugary punk-pop sound coalesced into something tougher and more ’70s-inspired as they released more singles. Their 2017 debut album, Late Show, made enough of a splash to win them a Juno Award. They took home another Juno in 2022 for the compilation album Sisters Not Twins (The Professional Lovers Album). In 2023, they hit the Top 100 of the Canadian Albums Chart with their sophomore long-player, Blame My Ex, which featured the viral hit « Blame Brett. »

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indie rock / pop-rock

Osheaga : Lucy Dacus au parc Jean-Drapeau

par Rédaction PAN M 360

Dotée d’une voix riche et veloutée, Lucy Dacus met autant de puissance dans ses morceaux d’indie rock réfléchis que dans ses ballades plus intimes et confessionnelles. Originaire de Richmond, en Virginie, elle se fait remarquer au milieu des années 2010 grâce au single I Don’t Wanna Be Funny Anymore, extrait de son premier album No Burden (2016), salué par la critique et les grands médias indie. Dès ses débuts, Dacus se distingue par une écriture à la fois pleine d’esprit et profondément émotive.
Son deuxième album, Historian (2018), plus dramatique et ambitieux, confirme son talent, la même année où elle fonde le supergroupe Boygenius avec Julien Baker et Phoebe Bridgers, deux autres figures majeures de la scène indie américaine. En 2021, elle dévoile Home Video, un troisième album plus tendre et autobiographique, qui entre dans la première moitié du Billboard 200.
Alors que Boygenius gagne en popularité, Dacus accède pour la première fois au Top 5 en 2023 avec The Record, premier album complet du trio, récompensé aux Grammy Awards et aux Brit Awards. En 2025, elle revient en solo avec Forever Is a Feeling, un quatrième album centré sur les relations à l’âge adulte, marquant son passage en major. On y retrouve notamment ses complices de Boygenius, Hozier et le producteur Blake Mills parmi les invités.

Singer and songwriter Lucy Dacus’ rich, buttery voice commands both her thoughtful indie rock tunes and more intimate confessionals. Emerging from Richmond, Virginia’s indie scene in the mid-2010s, she broke through the blogosphere and onto major indie outlets with lead single « I Don’t Wanna Be Funny Anymore » from her 2016 debut album, No Burden. It showcased the songwriter’s playful and also heartrendingly candid way with words.
The critical success of the more dramatic follow-up, Historian, in 2018 was followed the same year by membership in Boygenius, a trio with similarly lauded contemporaries Julien Baker and Phoebe Bridgers. Dacus’ more tender and more autobiographical third solo album, Home Video, arrived in 2021 and landed just outside the top half of the Billboard 200. As Boygenius’ popularity surged, Dacus’ first appearance in the Top Five came in 2023 with her trio’s Grammy- and Brit Award-winning full-length debut, The Record.
Her Boygenius bandmates, Hozier, and album co-producer Blake Mills were among the guests on Dacus’ adult-relationship-themed fourth solo outing, 2025’s Forever Is a Feeling, her major-label debut.

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Indie / post-punk / rock alternatif

Osheaga : Royel Otis au parc Jean-Drapeau

par Rédaction PAN M 360

Mêlant une pop indie ensoleillée et détendue à des influences du rock alternatif des années 1990 et du post-punk des années 2000, le duo australien Royel Otis a suscité l’enthousiasme de la critique tout en attirant l’attention des classements. Ils se font connaître en 2023 grâce à une reprise virale de Murder on the Dance Floor de Sophie Ellis-Bextor, ce qui contribue à propulser leur premier album Pratts & Pain (2024) dans le Top 10 de l’ARIA Albums Chart. En 2025, ils reviennent avec Hickey, porté par le succès du single Moody.

Blending sunny, laid-back indie pop with ’90s alternative and 2000s post-punk influences, Australian duo Royel Otis have garnered critical buzz and chart attention. They broke through with a 2023 viral cover of Sophie Ellis-Bextor’s « Murder on the Dance Floor, » helping push their 2024 full-length debut, Pratts & Pain, into the Top Ten of the Aria Albums Chart. In 2025, they returned with Hickey, featuring the hit « Moody. »

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électro-indie / R&B

Osheaga : Jamie xx au parc Jean-Drapeau

par Rédaction PAN M 360

Beatmaker et producteur constamment innovant, Jamie xx a contribué à façonner le son du XXIe siècle, tant avec son groupe The xx — lauréat du Mercury Music Prize — qu’en solo. Le subtil mélange d’indie, de R&B et de musique électronique qu’il a développé avec The xx a fait de lui un remixeur très sollicité, collaborant notamment avec Adele, Florence + the Machine ou encore Gil Scott-Heron, comme en témoigne l’album audacieux We’re New Here (2011). En solo, Jamie xx s’affranchit de la retenue caractéristique de ses projets collectifs pour mieux rendre hommage à la puissance de la musique dance, capable de faire vibrer les corps autant que les cœurs. Sur des titres comme Under One Roof Raving (2014) et son premier album In Colour (2015), il déploie un savant équilibre entre énergie rythmique et atmosphères contemplatives, dans un style à la fois inventif et évocateur. Des morceaux plus percutants comme Idontknow (2020) ou festifs comme Let’s Do It Again (2022) ont préparé le terrain pour In Waves (2024), album sur lequel Jamie xx conjugue grooves irrésistibles et émotions réfléchies avec une maîtrise remarquable.

A consistently innovative beatmaker and producer, Jamie xx has helped shape the sound of the 21st century with his Mercury Music Prize-winning group the xx and on his own. The subtle blend of indie, R&B, and dance he crafted with the xx made him a sought-after remixer for artists such as Adele, Florence + the Machine, and Gil Scott-Heron, as on 2011’s boundary-breaking We’re New Here. As a solo artist, Jamie xx tempered the restraint of his other work with his reverence for dance music’s power to move bodies and hearts. On singles like 2014’s « Under One Roof Raving » and 2015’s full-length In Colour, his artful blend of the kinetic and the atmospheric was inventive and evocative. With 2020’s hard-edged « Idontknow » and 2022’s festival-ready « Let’s Do It Again » paving the way for 2024’s In Waves, Jamie xx balanced crowd-pleasing grooves and thoughtful moods with an expert touch.

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