Alternative / indie pop / R&B

d4vd au MTelus

par Rédaction PAN M 360

Le chanteur et auteur-compositeur d4vd (prononcé « David ») s’est fait connaître pour son indie pop et son R&B mélancoliques, produits dans un style intimiste typique des musiques de chambre. Il attire d’abord l’attention grâce à ses vidéos sur le jeu Fortnite, avant de percer avec son single « Romantic Homicide » en 2022.
En 2023, il sort ses deux premiers EPs, Petals to Thorns et The Lost Petals, qui confirment son esthétique sensible et introspective. Il continue à publier des singles et des morceaux pour des bandes sonores, notamment « Remember Me » en 2024. En 2025, d4vd atteint le Top 20 du Billboard 200 avec Withered, son tout premier album complet, qui marque une nouvelle étape dans sa jeune carrière.

Singer and songwriter d4vd (pronounced « David ») is known for his moody, bedroom-style indie pop and R&B. After initially gaining attention for his Fortnite game videos, he broke through with his 2022 single « Romantic Homicide. »
His first two EPs, Petals to Thorns and The Lost Petals, both arrived in 2023. He continued releasing singles and soundtrack cuts, such as 2024’s « Remember Me, » before hitting the Top 20 of the Billboard 200 with his full-length debut album, 2025’s Withered.

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opéra contemporain

« Hiroshima, mon amour »: une soirée pour se rappeler

par Marilyn Bouchard

Co-produit par Carte Blanche et Chants Libres dans le cadre du FTA, l’adaptation du chef-d’œuvre cinématographique Hiroshima mon amour  en opéra contemporain était un pari ambitieux. Pour rendre hommage à ce film d’une grande beauté jadis primé à Cannes, le metteur en scène Christian Lapointe et sa collaboratrice et compositrice Australienne Rosa Lind se sont penchés sur la musicalité de cette œuvre en invitant le Quatuor Bozzini, une harpe, une clarinette, une flûte et des percussions à se joindre à la distribution afin de mettre en notes la poésie d’amour et de mort par Marguerite Duras.
Le premier acte s’ouvre au « studio voix », dans lesquels les interprètes Yamato Brault-Hori et Ellen Wieser enregistrent leur dialogue devant les micros et où on comprend que l’adaptation nous réservait une surprise : le personnage de Marguerite Duras est également présent, incarné par Marie-Annick Béliveau, comme une mise en abîme de la créatrice dans la création. Le deuxième acte se situe dans la loge où les acteurs se déshabillent et se rhabillent, se retrouvant partiellement dénudés à la manière d’après l’amour. Dans le troisième, on joue au plateau avec les protagonistes qui redeviennent ceux de 1959 en répliquant avec une exactitude renversante les placements et expressions originales. Dans le quatrième acte, on est dans la fiction, notamment avec le personnage de l’amant allemand qui s’ajoute et qui fait brûler la pellicule, symbolisant l’oubli de cette mémoire, de ce film et de ses évènements, exactement tel que le propos l’affirme. Dans le cinquième, les décors tombent et nous permettent de voir apparaitre clairement les musiciens. On assiste, sur une scène dénudée, à la discussion avec les artistes où le quatrième mur n’existe plus et où on nous laisse sur le duo de Yamato et Ellen à l’avant-scène qui lentement, fondent au noir comme nos souvenirs.
Cinq actes qui se suivent dans l’ordre d’une production, faisant écho à la création de ce film mythique et à son rêve de paix. Tout au long du spectacle, les plus de 400 projections issues du film s’enchaînent, à la fois sur tulles géants mais aussi sur écrans, multipliant les formats et les effets, et la caméra live rend floue la ligne entre le film et la scène, en faisant un clin d’oeil au présent. On nous quitte sur une projection finale : Arrêtez le génocide à Gaza, la seule et unique qui est tirée de la modernité.

Une soirée où la mémoire et l’oubli, où le passé et le présent, s’entremêlent brillamment, sur une partition délicatement dissonante et merveilleusement exécutée. «Dans quelques années, quand je t’aurai oublié et que d’autres histoires comme celle-là, par la force encore de l’habitude, arriveront encore, je me souviendrai de toi (…)comme l’horreur de l’oubli » On espère tout de même qu’on oubliera pas celle-ci de sitôt. Pour découvrir ou redécouvrir cette œuvre magistrale mise en musique et en scène de manière brillante, je vous recommande de courir à l’Usine C.



 

musique contemporaine / post-minimaliste

SMCQ | Le meilleur « concert au chandelles »

par Frédéric Cardin

Non, ce n’est pas un vrai concert ‘’Candlelight’’ dont je vais vous parler. C’est le concert final de la saison 24-25 de la Société de musique contemporaine du Québec (SMCQ), In Memorian Jocelyn Morlock, dont il sera question. L’un des plus beaux concerts de la saison, à mon humble avis. Musicalement envoûtant, spirituellement poignant. Alors pourquoi la référence aux concerts hyper populaires joués à la lumière des chandelles? Simplement parce que, hier soir à la magnifique Chapelle Notre-Dame-du-Bon-Secours, la sobre mais efficace mise en scène utilisait également de nombreuses bougies pour éclairer la scène, et que cela rappelait ce genre d’ambiance. Cela dit, esthétiquement, artistiquement et humainement parlant, ce concert de la SMCQ surpassait par un facteur 1000 tout ce qui ne s’est jamais donné dans la (vraie) série Candlelight (j’en ai vu quelques-uns). 

Memoriam Jocelyn Morlock par Frederic Cardin

Tel qu’indiqué par le titre, In Memoriam Jocelyn Morlock était un hommage à la compositrice vancouvéroise décédée subitement, et bien trop jeune, en 2023. L’esthétique musicale de cette femme a conquis une large portion du monde musical contemporain et continuera assurément d’influencer bien d’autres artistes dans les années à venir. Généralement consonante sans bouder les coloris saillants qui sortent du cadre et qui titillent savamment les oreilles, sa musique est extraordinairement agréable à écouter autant pour les profanes que pour les personnes plus aguerries au langage moderne. Autrement dit, Morlock fait l’unanimité autant sur le plaisir que sa musique procure que sur sa valeur intellectuelle. 

La qualité et l’intelligence de la construction du programme d’hier est à souligner : une heure et demie environ de musique lui rendant hommage, qu’elle soit de sa plume ou de celle d’autres compositeurs et compositrices dans un lent crescendo/decrescendo d’intensité et de volumétrie sonore. On est passé d’un très touchant soliloque pour hautbois solo nouvellement écrit par Samy Moussa (Jocelyn Morlock in memoriam – c’est toujours un plaisir de revoir Samy de retour à la maison, lui qui est installé à Berlin), à des pièces pour flûte, alto et harpe de Luis Ramirez (Volador) et Morlock (The uses of solitude), un arrangement pour quatuor à cordes de Sivunittinni de Tanya Tagag (le pic d’intensité sonore de la soirée, une pièce remarquable dans la justesse de ses évocations de chants de gorge inuit), la transcendante you are a vessel for joy de Rita Ueda, une nouvelle création pour cor anglais, quatuor à cordes et choeur, puis le très poignant Exaudi de Morlock, pour violoncelle et choeur (magistrale Chloé Dominguez!), le tout se terminant par une reprise du soliloque de hautbois de Moussa, dans la noirceur, tel un symbole du départ final de l’artiste célébrée (Mélanie Harel au hautbois, qui a imprégné son jeu d’une immense tendresse). 

LISEZ L’ENTREVUE DE MON COLLÈGUE ALAIN BRUNET AVEC SIMON BERTRAND, DE LA SMCQ, À PROPOS DE CE CONCERT

En est ressorti un sentiment de très forte communion spirituelle et humaniste, bienfaisante en ces temps de stress social et politique. 

Tous les musicien.ne.s sont à saluer dans cette performance artistique inoubliable : Voces boreales dirigé par Andrew Gray, le Trio Kalysta (Lara Deutsch à la flûte, Emily Belvedere à la harpe Marina Thibeault à l’alto, une combinaison à trois dont j’adore la finess technique, velours sonore et l’infinie capacité de coloration), les cordistes Robert Margaryan et Daphnée Sincennes Richard aux violons, Marie-Louise Ouellet à l’alto et Chloé Dominguez au violoncelle, Mélanie Harel au hautbois et cor anglais (excellente). 

Dans un monde bien plus idéal, un petit organisme comme la SMCQ aurait eu les moyens de filmer et enregistrer cet exceptionnel spectacle en haute définition, pour ensuite le diffuser le plus largement possible. Nous ne sommes pas dans ce monde, malheureusement, et il faudra se résigner à ce que seulement quelques 150-200 personnes (présentes et très attentives à la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours) restent imprégnées de façon mémorable par l’événement. À moins qu’on ne réussisse à porter ce concept ailleurs. Ce serait souhaitable. Si ça arrive près de chez vous, ne ratez pas votre chance. 

Oui, l’un des plus beaux concerts de l’année. 

classique

Pro Musica : Cyrille Angers, Thomas Roy-Rochette et Bruce Gaulin à la salle Claude-Léveillée

par Rédaction PAN M 360

Cyrille Angers, flûtiste, devient, en 2019, médaillé d’or au Concours de musique de la Capitale et boursier de la Fondation du Conservatoire de musique remporte plusieurs prix lors de concours nationaux tels les premières places au Concours de musique du Canada (2022) et au Concours de musique OMNI (2021/2023).
Thomas Roy-Rochette, bassoniste, est nommé en 2023, par la CBC, parmi les 30 jeunes musiciens les plus prometteurs du Canada. Il est deuxième basson à l’Orchestre symphonique du Ballet National du Canada à Toronto et, depuis peu, basson solo de l’Orchestre symphonique de Windsor. Il a reçu plusieurs prix, dont, en 2022, le premier prix du concours Pentaèdre- Youkali et le prix de la Fondation de l’Orchestre symphonique de Québec.
Bruce Gaulin, pianiste, est récipiendaire de Premiers Prix dans plusieurs concours tels les Festivals du Royaume, Clermont- Pépin et de Saint-Pierre de Saurel, le Concours de Musique de la Capitale et le Concours de musique du Canada. Soliste et chambriste, il s’est produit notamment à la Chapelle historique du Bon-Pasteur, à Orford Musique, au Festival de Musique de Chambre de Sainte-Pétronille, aux Préludes de l’Orchestre Symphonique de Québec, à l’Opéra de Québec.

Cyrille Angers, flutist, became a gold medalist at the Concours de musique de la Capitale in 2019 and a scholarship recipient of the Fondation du Conservatoire de musique. He has won several awards at national competitions, including first prizes at the Canada Music Competition (2022) and the OMNI Music Competition (2021/2023).
Thomas Roy-Rochette, bassoonist, was named one of Canada’s 30 most promising young musicians by CBC in 2023. He is the second bassoonist with the National Ballet of Canada Orchestra in Toronto and recently became principal bassoon of the Windsor Symphony Orchestra. He has received several awards, including the first prize at the Pentaèdre-Youkali competition in 2022 and the Fondation de l’Orchestre symphonique de Québec prize.
Bruce Gaulin, pianist, is a recipient of First Prizes at various competitions, including the Festivals du Royaume, Clermont-Pépin, Saint-Pierre de Saurel, the Concours de musique de la Capitale, and the Canada Music Competition. As a soloist and chamber musician, he has performed at venues such as the Chapelle historique du Bon-Pasteur, Orford Musique, the Sainte-Pétronille Chamber Music Festival, the Préludes de l’Orchestre symphonique de Québec, and the Opéra de Québec.

Programme

Saison prodige – Cyrille Angers, flûte, Thomas Roy-Rochette, basson et Bruce Gaulin, piano
LUDWIG VAN BEETHOVEN, Trio pour flûte, basson et piano, W0037
I. Allegro
II. Adagio
III. Thema andante con Variazioni GAETANO DONIZETTI / ANTONIO TORRIANI,
Divertimento sur des thèmes de Lucie de
Lammermoor de G. Donizetti pour basson et pianoMIKHAIL GLINKA, Trio pour flûte, basson et piano en ré mineur,
« Pathétique »
I. Allegro moderato
II. Scherzo. Vivacissimo
III. Largo
IV Allegro con spirito

Program

Prodigy Season – Cyrille Angers, flute, Thomas Roy-Rochette, bassoon, and Bruce Gaulin, piano
LUDWIG VAN BEETHOVEN
Trio for Flute, Bassoon, and Piano, WoO 37
I. Allegro
II. Adagio
III. Thema andante con variazioni
GAETANO DONIZETTI / ANTONIO TORRIANI
Divertimento on Themes from Lucia di Lammermoor by G. Donizetti for Bassoon and Piano
MIKHAIL GLINKA
Trio for Flute, Bassoon, and Piano in D Minor, « Pathétique »
I. Allegro moderato
II. Scherzo. Vivacissimo
III. Largo
IV. Allegro con spirito

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musique de film / soundtrack

Bear McCreary au Théâtre Beanfield

par Rédaction PAN M 360

Compositeur américain innovant et lauréat d’un Emmy Award, Bear McCreary s’est illustré dans une grande variété de médias. Il est surtout connu pour son travail sur les séries télévisées Agents of S.H.I.E.L.D., Battlestar Galactica, Outlander, The Walking Dead et Foundation. Il a également signé les bandes originales de films tels que Colossal, Godzilla: King of the Monsters et Child’s Play, ainsi que la musique de nombreux jeux vidéo, dont Assassin’s Creed Syndicate, God of War et God of War Ragnarök. En 2024, il sort son premier album solo, un ambitieux album concept rock intitulé The Singularity.

An innovative and Emmy Award-winning American composer who has found success in a wide array of mediums, Bear McCreary is best known for his work on the television series Agents of S.H.I.E.L.D., Battlestar Galactica, Outlander, The Walking Dead, and Foundation. His film scores include Colossal, Godzilla: King of Monsters, and Child’s Play, and he has provided the music for dozens of video games such as Assassin’s Creed Syndicate, God of War, and God of War Ragnarök. In 2024, he released his debut solo effort, an ambitious rock concept album titled The Singularity.

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Alternative / emo / indie rock

Sunny Day Real Estate au Théâtre Beanfield

par Rédaction PAN M 360

Malgré leur existence relativement brève, Sunny Day Real Estate ont connu suffisamment de rebondissements dramatiques pour rivaliser avec les plus grandes sagas du rock. Leurs membres clés ont traversé presque tous les clichés du genre : la conversion religieuse, le refus de collaborer avec les médias, la séparation, l’intégration à un groupe de renom, et même l’enregistrement d’un ambitieux album pop avec orchestre — tout cela avant de se reformer en 1997.

Considering their relatively brief existence, Sunny Day Real Estate racked up enough dramatic twists and turns to rank with some of the great rock soap operas. Their key members engaged in just about every rock cliché imaginable, including finding religion, refusing to work with the media, breaking up, joining a big-name group, and even recording an ambitious full-orchestra pop album — all before reuniting in 1997.

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afro-rap / hip-hop

3 Heures Prod au Club Soda

par Rédaction PAN M 360

3 Heures Prod a le plaisir de vous inviter à leur prochain concert au Club Soda où ils présenteront leur nouvel album, Nouvelle Ère. Attendez-vous à de nombreuses surprises, y compris des collaborations avec des artistes de renom.
3 Heures Prod est un collectif musical réunissant des artistes d’origine africaine tels que YA CETIDON, JEEKAY, KAZALITO, et DALLAS. Pionniers du mouvement afro au Québec dans le domaine du hip-hop, ils mettent en avant des sonorités inspirées de la musique africaine.
Ce concert a pour objectif de fusionner le hip-hop québécois avec une variété de musiques internationales, comme ils l’ont fait à travers des collaborations avec Loud, Shreez, Connaisseur Ticaso, Dee End, Rosalvo, Mikezup et bien d’autres. Préparez-vous à un voyage musical à travers plusieurs styles.
Depuis plusieurs années, 3 Heures Prod se distingue par sa capacité à offrir des performances scéniques exceptionnelles. Pour ce concert, ils vous réservent de nombreuses surprises, tant au niveau des invités présents sur scène que des performances, qui seront accompagnées de danses de diverses origines.
Ne manquez pas cette occasion unique de découvrir 3 Heures Prod en live et de vivre une expérience musicale inoubliable.

3 Heures Prod invites you to their upcoming concert at Club Soda, where they will present their new album, Nouvelle Ère. Expect plenty of surprises, including collaborations with renowned artists!
3 Heures Prod is a musical collective bringing together artists of African origin, such as YA CETIDON, JEEKAY, KAZALITO, and DALLAS. As pioneers of the Afro movement in Quebec’s hip-hop scene, they blend influences from African music into their sound.
This concert aims to fuse Quebec hip-hop with a variety of international music styles, just as they have done through collaborations with Loud, Shreez, Connaisseur Ticaso, Dee End, Rosalvo, Mikezup, and many others. Get ready for a musical journey across different genres!
For years, 3 Heures Prod has stood out for their electrifying live performances. This show will feature exciting surprises, from special guest appearances to dynamic performances enhanced by dance styles from diverse origins.
Don’t miss this unique opportunity to experience 3 Heures Prod live and immerse yourself in an unforgettable musical event!

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folk-pop / Indie

James Bay au MTelus

par Rédaction PAN M 360

Le chanteur et auteur-compositeur anglais James Bay, au style bluesy, crée un folk-pop émouvant et évocateur, porté par une voix chaude et éraillée. Grâce au succès du single Hold Back the River, certifié platine, son premier album, Chaos and the Calm (2015), est un véritable tournant : il atteint la première place des charts au Royaume-Uni et se classe dans le Top 10 à travers l’Europe et l’Australasie. Apportant une touche de fraîcheur à son son, il sort son deuxième album, Electric Light, en 2018, qui atteint la deuxième place des classements. En 2019, il publie l’EP Oh My Messy Mind, comprenant le titre Peer Pressure en duo avec Julia Michaels. Son troisième album, Leap (2022), le maintient dans le Top 5 britannique, et au cours des deux années suivantes, il dévoile plusieurs singles, dont l’émouvant Goodbye Never Felt So Bad et Up All Night en 2024, en collaboration avec Noah Kahan et The Lumineers. Ce dernier titre figure sur son quatrième album, Changes All the Time.

Bluesy English singer/songwriter James Bay crafts moving and evocative folk-pop delivered with a warm, raspy voice. Riding the success of the platinum single « Hold Back the River, » his 2015 debut album, Chaos and the Calm, was a breakthrough, soaring to number one in the U.K. and landing in the Top Ten across Europe and Australasia. Incorporating fresh flair, he issued his sophomore effort, Electric Light, in 2018, which peaked at number two. An EP, Oh My Messy Mind, arrived in 2019 featuring « Peer Pressure » with Julia Michaels. Bay’s third long-player, 2022’s Leap, kept him in the U.K. Top Five, and over the next two years, he delivered singles like the heartbroken « Goodbye Never Felt So Bad » and 2024’s Noah Kahan and Lumineers collaboration « Up All Night, » the latter of which appeared on his fourth long-player, Changes All the Time.

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Alternative / indie rock

The Kooks au MTelus

par Rédaction PAN M 360

Arrivant une bonne décennie après l’apogée de la Britpop, The Kooks ont ravivé ce fracas accrocheur et plein de malice pour une génération légèrement plus tardive. Leur premier album, Inside In/Inside Out, est sorti en 2006, la même année que le premier album des Arctic Monkeys. Les deux groupes étaient peut-être de légers rivaux, mais leurs débuts quasi simultanés ont marqué la naissance d’une nouvelle génération de groupes britanniques à guitares, aussi redevables aux Strokes qu’au rock classique. Inside In/Inside Out a été un immense succès au Royaume-Uni, atteignant la deuxième place des charts avant d’obtenir le statut de quadruple disque de platine. Leur deuxième album, Konk, sorti en 2008, est entré directement à la première place des classements britanniques, mais est rapidement redescendu. Junk of the Heart, paru en 2011, n’a pas relancé leur succès, mais le quatuor a persévéré et fait son retour en 2014 avec Listen, un album élargissant leur palette sonore pour intégrer des influences soul, dance et new wave, tout en conservant leur amour pour la pop/rock britannique classique qui avait toujours été leur fondement. The Kooks ont continué à associer des grooves aérés à une production soignée sur leurs albums suivants, Let’s Go Sunshine (2017) et 10 Tracks to Echo in the Dark (2022).

Arriving a good decade after the peak of Brit-pop, the Kooks revived that knowing, catchy clatter for a slightly later generation. Their debut, Inside In/Inside Out, appeared in 2006, the same year as the Arctic Monkeys’ debut. The two bands may have been mild rivals, but their near-simultaneous debuts represented the birth of a new generation of British guitar bands, one as indebted to the Strokes as to classic rock. Inside In/Inside Out was a major hit in the U.K., peaking at number two on its way to quadruple-platinum status. Konk, their 2008 sophomore album, entered the U.K. charts at number one but slid down rather quickly. 2011’s Junk of the Heart didn’t revive their fortunes, but the quartet stuck to it, re-emerging in 2014 with Listen, a record that broadened their sound to encompass soul, dance, and new wave while retaining their love of the classic British pop/rock that had always been at their foundation. The Kooks continued to pair spacious grooves with lush production on subsequent efforts Let’s Go Sunshine (2017) and 10 Tracks to Echo in the Dark (2022).

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classique moderne / classique occidental / musique traditionnelle sud-africaine

L’OSM et Abel Selaocoe : de ces soirées où l’on aimerait suspendre le temps

par Judith Hamel

L’OSM nous offre parfois des cadeaux. Des moments de communion inattendue comme c’était le cas le 22 mai dernier. Le programme du concert mettait avant tout de l’avant la pièce conclusive Roméo et Juliette, mais c’est surtout le voyage pour s’y rendre qui fut porteur de sens. 

Le concert s’est ouvert avec Ma mère l’Oye de Maurice Ravel, sous la direction expressive et précise de la cheffe Xian Zhang. Cette suite de contes musicaux a permis à plusieurs musicien·nes d’être mis de l’avant en tant que solistes. Dans Les entretiens de la Belle et de la Bête, le fameux solo de contrebasson, incarnant la Bête maladroite, a été brillamment interprété par Michael Sundell avant que le glissando désenchanteur de la harpe le transforme en prince. 

Puis, est entré en scène Abel Selaocoe pour interpréter Four Spirits qui évoque la communauté de Sebokeng où il a grandi, accompagné de l’orchestre et du multipercussionniste Bernhard Schimpelsberger. Selaocoe est un violoncelliste et chanteur d’origine sud-africaine apportant avec lui un bagage musical impressionnant. 

Par un recours inventif aux techniques de jeu étendues, il explore en profondeur les potentialités rythmiques, mélodiques, mais surtout timbrales de l’instrument qu’il met au service de l’expressivité. Avec son violoncelle, Selaocoe parvient à convoquer une pluralité de timbres et de fonctions : l’instrument devient tour à tour l’écho rythmique de sa voix, un double vocal, ou se rapproche d’un luth ou d’une guitare. Il se fait tantôt accompagnateur, tantôt porteur d’envolées lyriques, et assure le prolongement sensible de son corps. 

Pour sa voix, que dire… Déjà, que l’amplification bien dosée dans la Maison Symphonique met de l’avant l’étendue de ses jeux vocaux et permet d’assurer la grandeur de sa créativité et de ses expressions dynamiques. Encore là, il mélange plusieurs traditions, en insérant dans un solide contrôle vocal des doux chants de langues sotho du sud et en zulu et des chants gutturaux qui emplissent acoustiquement la salle. Ensemble, le violoncelle et la voix permettent d’exprimer les textes inspirés avec une gamme d’émotions dédoublée. 

Du quatrième mouvement, célébrant l’esprit de collectivité, sont sortis un timide murmure puis un chœur composé du public. Après une longue ovation, Selaocoe est revenu sur scène pour offrir un dernier air dédié à l’instant présent. Il nous rappelle que si nous n’avons pas su faire ce qu’il fallait hier, il est encore temps de le faire aujourd’hui. Et un dernier chœur se forma… 

En deuxième partie, retour aux classiques avec des extraits des deux premières suites de Roméo et Juliette de Prokofiev. Une œuvre qui on l’imagine a été jouée des centaines de fois par les musicien.nes, mais qui ne manque pas d’être agréable à entendre. Si l’interprétation n’a pas été la plus marquante de la soirée, elle n’en demeurait pas moins efficace. Entre les solides éclats de Pierre Beaudry au trombone basse et les envolées dramatiques portées par Zhang, le public y a trouvé son compte. 

Une soirée où la nouveauté et le déjà connu s’alterne et permet au public de ressentir les émotions sincères. En espérant que Selaocoe nous revienne vite ! 

Il y a des soirs comme celui-là qu’on aimerait déjà revivre bientôt. 

crédit photo : Antoine Saito

classique / post-romantique

OSM : Le chant de la terre de Mahler par Payare

par Rédaction PAN M 360

La rencontre inédite entre la musique de Mahler et la création d’une œuvre pour voix et orchestre en langues autochtones promet une fin de saison mémorable! Face à fragilité de l’existence humaine, le renouvellement perpétuel de la nature alimente le rêve d’immortalité des humains. Traitée par Mahler dans Le chant de la terre, cette thématique trouvera un écho dans une œuvre composée et écrite par des artistes autochtones, allochtones et métis rendant hommage à la vie et à la Terre. Ce concert hors du commun clôturera une saison 2024-2025 prometteuse!

An unprecedented convergence between the music of Mahler and the premiere of a work for voices and orchestra sung in Indigenous languages will make for a memorable season finale! Faced with the fragility of human existence, the perpetual renewal of nature has nurtured the dream of immortality in humans. This theme, depicted by Mahler in Das Lied von der Erde, will be echoed by a work composed and written by Indigenous, non-Indigenous, and Métis artists paying homage to life and to the Earth. An extraordinary concert that will bring a promising 2024-2025 season to a close!

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Ce contenu provient de l’Orchestre symphonique de Montréal et est adapté par PAN M 360

période romantique

Atteindre le ciel : le défi de Francis Choinière pour finir la 10e saison de son OPCM

par Frédéric Cardin

Il y avait finale et première d’un seul tenant hier soir à la Maison symphonique de Montréal : l’Orchestre Philharmonique et Choeur des Mélomanes (OPCM) terminait sa saison (la dixième de son existence) avec une première interprétation à vie d’une symphonie de Mahler, en l’occurrence la deuxième, ‘’Résurrection’’. Le chef Francis Choinière l’avait choisie pour sa beauté et sa magnificence, lui permettant ainsi de mettre en relief les capacités de son orchestre. La soprano Sarah Dufresne et la mezzo Allyson McHardy se joignaient à l’ensemble pour les courtes mais belles lignes lyriques des quatrième et cinquième mouvements de l’œuvre.

REGARDEZ L’ENTREVUE AVEC FRANCIS CHOINIÈRE À PROPOS DE LA SYMPHONIE RÉSURRECTION DE MAHLER. 

Francis Choinière dirige de façon posée, sans les effluves de ses collègues montréalais, Rafael Payare et Yannick Nézet-Séguin, ou encore l’historique Bernstein, un modèle en soi. Cela induit une attention à la clarté presque cristalline des lignes et des contrastes, nombreux, de la partition. Là où un Bernstein crée une viscéralité prenante, Francis dessine des portraits précis et plus réfléchis. Ce qui n’empêche pas l’atteinte de tutti impressionnants et efficaces lorsqu’ils sont nécessaires. 

J’ai particulièrement apprécié la caractérisation qu’il a donnée aux cordes, très belles et riches de tempérament. Chapeau à la première chaise de l’orchestre, la violoniste Mary-Elizabeth Brown, qui a effectué des solos vibrants et très chantants. 

Le deuxième mouvement, andante moderato, avait une belle tenue pastorale et débonnaire. Même chose pour le Scherzo (troisième mouvement), avec un ‘’allant’’ de danse bien tenu. 

Urlicht, ce moment de grâce (quatrième mouvement) nous a donné l’occasion d’apprécier la mezzo McHardy dans une projection sonore un tantinet sombre pour les besoins de la partition, mais donné dans un très agréable raffinement tonal et esthétique. 

Le mouvement final et ses nombreuses pauses dynamiques est un redoutable morceau à attacher, car il faut s’assurer que la fluidité de la ‘’montée’’ vers la lumière finale, qui s’amorce ici et se termine au mouvement suivant, ne s’en trouve pas diminuée et rendue moins pénétrante par ces fréquents arrêts. Ceux-ci doivent apparaître comme de simples respirations dans une ascension spirituellement continue, et ce malgré les changements de textures et d’affects. Je dois rapporter que, en écoutant furtivement quelques commentaires du public après le concert, cet aspect de l’œuvre n’a peut-être pas été parfaitement compris par tous. Si je n’ai pas senti, moi-même, l’irrémédiabilité de cette ascension pendant le déploiement du mouvement, la finale chorale a fini par réconcilier le propos avec l’objectif. En effet, Francis Choinière a mené ses quelque 200 musiciens à une apothéose qui a (encore des commentaires glanés dans le public) donné des frissons à bien des personnes présentes, votre humble serviteur compris. Ça valait la peine de s’y rendre car ce grand tutti avait du panache! Le ciel a été atteint, même s’il a bien failli attendre. 

Je souhaite noter, en bon critique qui doit chipoter sur des détails techniques, le manque de finition technique et esthétique des trompettes et des cors dans plusieurs passages délicats. Si on veut rejouer du Mahler, il faut absolument fignoler cet aspect. 

En tout et partout, une belle incursion chez Mahler par un très jeune orchestre qui montre son aptitude à jouer ce répertoire exigeant. Il aura tout le temps de peaufiner les détails et d’en offrir d’autres bientôt à son public, souvent nouveau venu à ce répertoire. Celui-ci, considérant sa réaction, a apprécié l’expérience et reviendra dans l’avenir.

Merci Francis et l’OCPM pour construire le public de demain de si belle façon. 

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