Faisant d’abord partie de la vague des groupes néo-psychédéliques, Tame Impala produit d’abord deux albums caractérisés notamment par les intonations john lennonesques de Kevin Parker, sur fond de guitares planantes à la Dungen. C’est avec le suivant, Currents, sorti en 2015, plus synthpop, que le projet devient moins excitant et que les choses se gâtent. La suite ne s’annonce guère mieux. Dans ce nouvel opus aussi attendu que la fin de l’hiver, Kevin Parker reprend les harmonies disco des Bee Gees et les amplifie grâce à une production aux sonorités house. Les ballades soft rock à l’ère du numérique se succèdent, sans relief. Les synthés sont agréablement aérés mais deviennent rapidement une sorte de tapisserie en fond sonore. Il suffit de prêter attention aux mélodies ultra léchées des chansons Borderline et Breathe Deeper pour se rendre compte qu’on est plus proche d’un album de Toto que des Flaming Lips. Rien pour satisfaire les fans de la première heure. Kevin Parker démontre clairement ses aptitudes de producteur capable de créer des hits accessibles et entraînants, mais manquant cruellement d’excentricité. Aucun morceau ne ressort vraiment, tant sur le plan des mélodies que des paroles. Parker réalise probablement son album le plus personnel, partageant ses introspections sur le temps qui passe, sauf que les textes sont malheureusement trop dans la retenue, peu imagés, parfois même superficiels, comme sur le titre It Might Be Time. Sans vraiment mettre de poésie dans ses textes, il écrit ses pensées comme on pourrait le faire dans une publication Instagram.
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