Que se passe-t-il dans la principauté ? Il n’y a rien de mal à ce qu’une rappeuse chevronnée se tourne vers le punk, la pop ou la soul commerciale tout en se transformant en vamp du XXIe siècle, mais il faut une proposition très solide pour convaincre ses fans de la première heure et les fans de punk qui n’ont pas tous un penchant pour le hip-hop et la soul. C’est le pari de Princess Nokia, dont le look plus sexy contraste avec ce que l’on connaissait d’elle. Est-ce le bon choix ? Destiny Frasqueri (son vrai nom) ne rappe pas beaucoup sur cet EP de 7 titres. Oui elle chante juste et… sa petite voix nasillarde de teeny bopper doit être considérée ici comme un trait naturel qui fait partie de l’équation d’une artiste autonome en création. Restons doux ! Ses précédents albums ont montré que Princess Nokia est une excellente rappeuse, une authentique Afrodescendante et Latina (ancêtres portoricains) leader de la communauté queer, et que ses paroles reflètent brillamment cette réalité new-yorkaise. Son approche multigenre, déjà présente avant cet enregistrement, aurait même inspiré des superstars comme Ariana Grande – que la principauté déplore d’ailleurs publiquement… soupçons de plagiat, carrément ! Après avoir tenté de rentrer dans la cour des grands par le biais du hip-hop sans parvenir à se hisser au sommet, Princess Nokia tente autre chose pour enfin quitter la zone du succès d’estime. Il faudra encore du travail pour lier esthétiquement tous ses nouveaux intérêts et convaincre le grand public de sa légitimité mainstream, que tout cela est une démarche authentique et non une stratégie de carrière.
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