Aucun média montréalais ne compte autant de ressources humaines pour une couverture experte du Festival international de jazz de Montréal. Nous sommes plusieurs à parcourir le site extérieur et les salles de concerts : Jacob Langlois-Pelletier, Frédéric Cardin, Stephan Boissonneault, Michel Labrecque, Varun Swarup, Vitta Morales et Alain Brunet vous offrent leurs recensions d’albums et compte-rendus de concerts. Bonne lecture et bonne écoute!
À la recherche d’une belle découverte pour combler votre fin de soirée ce mardi? Ne cherchez pas plus loin et mettez à votre calendrier la prestation de Marvin Caleb à 23h du côté du Club Montréal TD, au FIJM.
De passage à Montréal pour le festival, Caleb est né et a grandi en Guadeloupe. À l’instar des vedettes nigérianes Wizkid et Burna Boy, il explore l’afrobeats sous toutes ses facettes, sonorités R&B et hip-hop au rendez-vous. Hormis la sortie de deux titres en 2024, la dernière offrande substantielle de l’artiste remonte à l’an dernier lors de la sortie de Love, Engage, son deuxième album en carrière.
Dès les premiers instants de Love, Engage, il fait chaud, très chaud. Le soleil et les palmiers se dessinent à l’horizon et les percussions dansantes sont bien présentes. Alternant entre l’anglais et le créole, il prend le temps de déposer chacun de ses mots avec sensualité et un certain miel dans la voix. Pas surprenant que la plupart des chansons parlent d’amour et de femmes.
Sur certains morceaux plus rythmés comme Eloi, Marvin Caleb offre des moments plus rap et c’est franchement intéressant. Seulement d’une trentaine de minutes, Love, Engage se dévore d’un trait, c’est léger et on a rapidement envie d’y replonger.