L’artiste anglais revenait en force après deux enregistrements collaboratifs, (l’un avec Brian Eno, l’autre avec King Creosote) et Insides paru en 2009. Bien que fortes dans leurs aspects mélodiques, ces musiques d’Immunity étaient conceptuelles, fabriquées notamment avec des sons traités du corps humain et des échos symphoniques. En atteignant cet équilibre délicat entre l’organique et le synthétique, en proposant de brillantes juxtapositions de styles et de sons, en touchant ainsi l’universel, Jon Hopkins s’avérait un véritable orfèvre de la musique électro, parmi les grands producteurs contemporains.
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