Pour son premier EP, fruit d’un long processus débuté il y a plusieurs années, Djima nous offre quatre morceaux très personnels, fenêtres ouvertes sur ses origines. La pochette, réalisée par l’artiste 3D Eddy Loukil, s’en fait la juste illustration. Djima – de l’ethnie Kotokoli, prénom donné à l’enfant né un vendredi par sa mère originaire du Togo – a passé une partie de sa vie en Europe et en France où il a cofondé Les Effusions, un festival multidisciplinaire normand, puis s’est installé à Montréal. À la manière d’un autoportrait utilisant le son comme matière première, Disparate fusionne harmonieusement et délicatement les influences musicales du producteur. L’esthétique visuelle choisie nous indique que le travail des textures donnera sa couleur aux compositions. On retrouve un esprit afro house avec l’utilisation de chants traditionnels d’Afrique de l’Ouest sur Korondo, signifiant « rituel pour empêcher la pluie de tomber ». La trompette de Meraki nous transporte dans une nébuleuse jazzy alors que Skindoger, que l’on traduirait par « le grondement d’un tonnerre éloigné », pointe naturellement vers une atmosphère dub techno. Les tribulations synthétiques et les percussions de Falsopiano dévoilent une perle deep house. Djima puise son inspiration dans d’autres cultures que les siennes en allant chercher les titres des pistes dans l’encyclopédie des mots étrangers n’ayant pas d’équivalent en français, conférant à ses compositions une certaine poésie faisant écho à celle présente dans la musique. Sorti sur le label Kizi Garden Records, l’EP vient compléter un catalogue particulièrement soigné et cohérent.
Tout le contenu 360
Critique de concert classique
Au Centre des musiciens du monde : ravissement persan avec Kayhan Kalhor
Par Frédéric Cardin
Interview classique
Fêtes et célébrations du temps de Noël avec l’OSL et Thomas Le Duc-Moreau
Par Alexandre Villemaire
Critique d'album expérimental / contemporain 2024
Leslie Ting – What Brings You In (Top Albums of 2024)
Par Réjean Beaucage
Critique d'album expérimental / contemporain/rock 2024
Pascal Globensky – Zigzag (Top Albums of 2024)
Par Réjean Beaucage
Critique d'album Afrique/traditionnel/soul/R&B 2024
Boukuru – Gikundiro (Top Albums 2024)
Par Sandra Gasana
Critique d'album électronique/rock 2024
Yoo Doo Right – From the Heights of Our Pastureland (Top Albums 2024)
Par Alain Brunet
Critique de concert classique occidental/classique
Émanants (Ensembles ILÉA & Bakarlari) – Composer pour l’espace; spatialiser avec l’auditoire
Par Laurent Bellemare
Critique d'album folk/americana/expérimental/expérimental / contemporain/électronique/rock 2024
Kee Avil – Spine (Top Albums 2024)
Par Alain Brunet
Critique de concert classique
Justin Saulnier remporte le Prix du violon d’or 2024-2025
Par Alexandre Villemaire
Critique d'album électronique/jazz/soul/R&B 2024
Hawa B – better sad than sorry (Top Albums 2024)
Par Alain Brunet
Critique de concert classique occidental/classique
Les Violons du Roy et La Chapelle de Québec | Brillant Messie!
Par Mona Boulay
Interview classique/classique occidental/traditionnel
Emmanuel Vukovich: un violon pour la résilience humaine et terrestre
Par Alain Brunet
Critique de concert classique
Prix du violon d’or 2024-2025 | Les finalistes dévoilés
Par Alexandre Villemaire
Critique d'album expérimental / contemporain/Experimental/rock 2024
Sleepytime Gorilla Museum – Of The Last Human Being (Top Albums 2024)
Par Laurent Bellemare
Critique d'album pop/électronique 2024
Magdalena Bay – Imaginal Disk (Top Albums 2024)
Par Helena Palmer
Critique d'album expérimental / contemporain/rock/métal progressif 2024
Doedsmaghird – Omniverse Consciousness (Top Albums 2024)
Par Laurent Bellemare
Critique d'album expérimental/expérimental / contemporain/rock 2024
Chat Pile – Cool World (Top Albums 2024)
Par Stephan Boissonneault
Interview rock
Yoo Doo Right s’exprime en profondeur et donne une rare interview vidéo
Par Stephan Boissonneault
Critique d'album expérimental / contemporain 2024