Pour son premier EP, fruit d’un long processus débuté il y a plusieurs années, Djima nous offre quatre morceaux très personnels, fenêtres ouvertes sur ses origines. La pochette, réalisée par l’artiste 3D Eddy Loukil, s’en fait la juste illustration. Djima – de l’ethnie Kotokoli, prénom donné à l’enfant né un vendredi par sa mère originaire du Togo – a passé une partie de sa vie en Europe et en France où il a cofondé Les Effusions, un festival multidisciplinaire normand, puis s’est installé à Montréal. À la manière d’un autoportrait utilisant le son comme matière première, Disparate fusionne harmonieusement et délicatement les influences musicales du producteur. L’esthétique visuelle choisie nous indique que le travail des textures donnera sa couleur aux compositions. On retrouve un esprit afro house avec l’utilisation de chants traditionnels d’Afrique de l’Ouest sur Korondo, signifiant « rituel pour empêcher la pluie de tomber ». La trompette de Meraki nous transporte dans une nébuleuse jazzy alors que Skindoger, que l’on traduirait par « le grondement d’un tonnerre éloigné », pointe naturellement vers une atmosphère dub techno. Les tribulations synthétiques et les percussions de Falsopiano dévoilent une perle deep house. Djima puise son inspiration dans d’autres cultures que les siennes en allant chercher les titres des pistes dans l’encyclopédie des mots étrangers n’ayant pas d’équivalent en français, conférant à ses compositions une certaine poésie faisant écho à celle présente dans la musique. Sorti sur le label Kizi Garden Records, l’EP vient compléter un catalogue particulièrement soigné et cohérent.
Tout le contenu 360
Interview Chanson francophone/pop
Avant de s’asseoir seule au piano, Ingrid St-Pierre répond
Par Marilyn Bouchard
Interview classique occidental/classique/jazz
Lionel Belmondo , Yannick Rieu et l’OSL: jazz symphonique autour de Brahms, Ravel et Boulanger
Par Alain Brunet
Interview classique occidental/classique/électronique
Louise Forestier et Louis Dufort dans le nid de la Vieille corneille
Par Alain Brunet
Critique de concert classique
Université de Montréal : une relève placée sous de bonnes étoiles
Par Frédéric Cardin
Critique d'album Chanson francophone/pop 2025
Stéphanie Boulay – Est-ce que quelqu’un me voit?
Par Marilyn Bouchard
Interview Chanson francophone/pop
Stéphanie Boulay: album guérison, album reconstruction
Par Marilyn Bouchard
Interview électronique/expérimental/expérimental / contemporain/Experimental
Joni Void veut que vous « regardiez des films expérimentaux dans le club » ou à La Lumière
Par Stephan Boissonneault
Critique d'album americana/rock 2025
Dean Wareham – That’s The Price of Loving Me
Par Michel Labrecque
Interview classique/classique occidental
Pro Musica | Lucas Debargue, libre penseur pianistique
Par Alain Brunet
Critique d'album Chanson francophone/pop 2025
Éléonore Lagacé – Brûlez-moi vive
Par Marilyn Bouchard
Interview chanson/Chanson francophone/americana/folk
Laurence Hélie a retrouvé son nom
Par Simon Gervais
Interview classique occidental/classique
Le Quatuor Molinari et Berio, ce qu’en dit Olga Ranzenhofer
Par Alain Brunet
Critique de concert électronique/Hip Hop/hip-hop
La déesse tunisienne Emel nous présente MRA
Par Sandra Gasana
Critique de concert classique occidental/classique
« I Feel Pretty, Oh So Pretty » avec Thomas Dunford et Arion Orchestre Baroque
Par Judith Hamel
Critique d'album Experimental/hip-hop/noise 2025
clipping. – Dead Channel Sky
Par Stephan Boissonneault
Critique de concert classique occidental/classique/trad québécois