Un titre approprié pour le grand retour quasi messianique du prince déchu de la soul américaine. Après un succès triomphal et fulgurant avec son album Voodoo paru au début du siècle, Michael Eugene Archer, alias D’Angelo, disparaît de la scène musicale, aux prises avec des problèmes de consommation et de santé mentale. Il nous aura donc fallu patienter près de 15 ans avant de pouvoir entendre ce fameux Black Messiah, qui franchement ne déçoit pas. Un retour en force, plus mature, introspectif, sérieux, toujours aussi inspiré par le gospel sud-américain qui aura baigné l’enfance musicale du chanteur prodige. Espérons seulement qu’il ne nous fasse pas attendre encore 15 ans avant de nous offrir son prochain opus.
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