Il y a comme des arômes estivaux dans ce Bruissement boréal qui oscille entre inspirations du Québec naturel de Christine tassan et de la Saskatchewan panoramique de Marie-Véronique Bourque. La guitare de Tassan et la flûte de Bourque font dans le jazz bon enfant, parfois pastoral, sans délaisser les influences bossa, latines et un peu manouche (le pain et le beurre de la Québécoise). Elles sont discrètement, mais bellement, soutenues par David Meunier-Roy à la contrebasse et Olivier Bussières à la batterie et aux percussions. Entre contemplations impressionnistes et intimistes, et petits pas de danse plus allègres, Tassan et Bourque dessinent un partenariat canadien qui aurait de quoi réjouir des politiciens en recherche d’unité nationale. Mais aussi, heureusement, les mélomanes qui aiment leurs vacances musicales souriantes et bienfaisantes.
