Certains artistes font des disques pour fracasser des records de vente. D’autres ont beau en faire, ils restent cassés. Le beatmaker montréalais Maxime Robin, maître du jam à la Dollarama, et son partenaire de placement MC Phylis, sont bien moins que millionnaires, comme ils l’ont clairement indiqué dans la série de mixtapes qu’ils ont produite au cours de dix dernières années – Bling de pauvre, Mix de pauvre, Epopée de pauvre, vous voyez le genre.
« Bling de pauvre, explique Mc Phylis, est le titre du premier mixtape que moi et Max avons fait ensemble en 2010. Du coup, ç’a marqué le concept du band : prendre le prestige du “bling bling” hip-hop, pis le faire avec une attitude punk pauvre.
À partir de là, moi et Max, on a un peu trop trippé, pis on a décidé de faire un maximum de mixtapes avec ce concept. La formule basic hip-hop, beatmaker-emcee, nous plaît bien et représente bien un secteur plus underground de la culture hip-hop keb qui est un peu négligé de nos jours. »
Un de leurs morceaux, Twilight, de 2012, vient de refaire surface sous la forme d’une vidéo d’animation qui donne à la pièce originale un beau poli. On dirait une réflexion surréaliste sur l’ambiance qui entoure la pandémie, assez surréaliste en soi, mais MC Phylis admet que celle-ci n’est peut-être pas aussi honorable qu’elle en a l’air.
« La toune est l’histoire vraie, raconte-t-il, d’une angoisse de weed que j’ai eue sur Sainte-Cath cette année-là. Pour ajouter à l’absurde, fallait que je croise un vieux chum qui m’avait pas vu depuis longtemps. »
Il y a quand-même un rapport entre la COVID et le retour de Twilight.
« Le réalisateur s’appelle Matthieu Bonnier, poursuit MC Phylis. C’est un fan-ami du milieu cinéma-télévision, bien sympathique, qui a une passion bien bénévole pour les artistes underground loufoques de notre genre. Il y a cinq ou six ans, il m’a écrit pour m’annoncer de la manière la plus simple du monde qu’il travaillait tranquillement un clip d’animation pour une toune de McPhylis et Max Robin. Ce qui est super-excitant vu que Bonnier est un professionnel. Il a d’ailleurs travaillé sur un clip de Claude Bégin, entre autres. Tout ça gratuitement.
Faque deux ans plus tard, aucune news du clip, et quand j’en parle à Bonnier, il semble un peu désespéré. Le gars est vraiment occupé par sa carrière en post-production. Alors moi et Max avons fait le deuil de voir ce clip un jour. Et voilà que grâce au COVID, Matthieu Bonnier a trouvé le temps de compléter ce magnifique projet. La toune, datant de 2012, sonnait un peu trop le cul pour la qualité visuelle du clip. J’ai alors décidé de la re-rec pour avoir une meilleure qualité de son. Et voilà, on a reçu un hostie de beau cadeau qui n’aurait sûrement jamais vu jour sans la pandémie! »
Suzanne Ciani inaugure le nouveau Subharmonicon, signé Moog
par Rupert Bottenberg
Moog, le fabricant numéro un des synthétiseurs modulaires, vient d’annoncer l’ajout d’un nouvel appareil à sa gamme de synthétiseurs analogiques semi-modulaires, le Subharmonicon, qui se distingue par ses timbres générés par oscillateurs et ses possibilités polyrythmiques. Un long cheminement a mené à la création de cette drôle de petite machine, et cette aventure, les gens de Moog la racontent ici (en anglais seulement), du système mathématique mis au point par Joseph Schillinger pour la composition musicale jusqu’au Mixtur-Trautonium (responsable des cacophonies aviaires dans The Birds d’Hitchcock) en passant par le Rhythmicon de Léon Theremin.
Tout ça est très intéressant vous dites-vous, mais à quoi ressemblent les sons qu’il produits? Une démonstration s’impose, et pour ce faire, qui peut le mieux l’exécuter que la pionnière de l’audio électronique, la « diva de la diode », l’Américaine Suzanne Ciani? Surtout quand on considère le nombre stupéfiant de ses innovations (reportez-vous plutôt à l’entrée en anglais, beaucoup plus détaillée que celle en français) et que la pièce qu’elle a créée pour le Subharmonicon – accompagnée des visuels joliment rétro de Scott Kiernan – est un pur délice. Admirez le résultat de leur travail et découvrez les sonorités du nouveau jouet de Moog dans le court métrage Music As Living Matter ci-dessous.
The Necks est cet intrépide trio australien qui depuis une trentaine d’années propose de longues improvisations qui se développent lentement, de façon organique, sans jamais rien brusquer et qui, ce faisant, réussit à explorer des territoires musicaux rares, à la croisée de l’ambient, du free jazz et de la musique contemporaine.
Il est parfois arrivé que les trois musiciens invitent un quatrième musicien à se joindre à eux, un improvisateur de haut vol comme Evan Parker ou Ned Rothenberg par exemple, mais en 2017, leur invité était nul autre qu’un orchestre symphonique au grand complet, le BBC Scottish Symphony Orchestra sous la direction de Ilan Volkov. En fait, c’est plutôt l’inverse puisque la proposition est venue du chef d’origine israélienne et avait pour cadre le festival Tectonics de Glasgow dont il est l’un des commissaires.
Pour les besoins du concert, le batteur Tony Buck avait préparé dix partitions graphiques pour la section des percussions et le contrebassiste Lloyd Swanton en avait fait quatre pour la section des cordes. Avec une soixantaine de musiciens, il fallait en effet au moins établir quelques balises pour éviter que l’aventure ne tourne en eau de boudin.
La captation de cette événement très spécial – d’une durée de 47 minutes – est disponible jusqu’à la fin du mois sur le site du vénérable diffuseur britannique.
Avec la période de confinement qui s’étire en longueur, les soins de beauté et l’art du bien paraître sont en déclin dans le monde entier. Certaines personnes (quelques Américains en tout cas) descendent même dans la rue avec pancartes et fusils d’assaut pour réclamer des coupes de cheveux. D’un autre côté, il y a le quatuor pop-punk japonais CHAI, champion du néo-kawaii et détracteur obstiné des normes de beauté à la con. Ce que ses membres désirent faire valoir est d’autant plus pertinent que la période des coiffures négligées risque de se prolonger. « Keep it real » (Soyez vrai) chantent-elles sur Ready Cheeky Pretty, leur tout nouveau simple, « Imperfect is perfect ! » (C’est parfait d’être imparfait!) La vidéo consiste en un collage animé de peintures colorées de la bassiste Yuuki. Les paroles anglaises (le groupe sait qu’il a maintenant un public international) y apparaît en sous-titre, autant pour la compréhension que le karaoké.
Si cela vous a plu, sachez qu’il y a quelques semaines, à l’occasion du confinement, CHAI a mis en ligne sa reprise de Ue o Muite Aruko de Kyu Sakamoto. Mieux connue des Occidentaux sous le nom de Sukiyaki, cette chanson courageuse et douce-amère qui a été un véritable tube en 1961 – et demeure universellement appréciée, quelque 60 ans plus tard – pourrait être considérée comme le véritable hymne national du Japon.
Lorsque Dan Bejar et le groupe Destroyer dont il est le frontman ont entamé un tournée nord-américaine pour défendre la matière de son nouvel album Have We Met, qui pouvait s’attendre à ce que s’arrête l’activité humaine sur la planète entière ? D’ici à ce que les activités sur scène reprennent, vous avez amplement le temps de visionner ce fragment de documentaire et écouter l’album Have We Met tout en lisant notre recension signée Jean-François Cyr.
La tournée de Destroyer a été annulée, bien évidemment. Tourné sur la route par les réalisateurs David Galloway et David Ehrenreich, le clip de Foolssong présente des scènes d’une caravane forcée d’accélérer. soit traverser le continent mord-américain en catastrophe pendant que le monde fait exactement le contraire. « En cette période très particulière, l’expression « Have We Met » mérite moins que jamais un point d’interrogation. Nous n’avons probablement rencontré personne de nouveau depuis le mois de mars, et la cadence de cette déclaration est plus absolue qu’une véritable enquête… Nous étions en train de faire un film. Peut-être le faisons-nous encore, mais c’est difficile à dire… Foolssong est ce qu’il en reste pour l’instant. » soulèvent les réalisateurs forcés de suspendre leurs activités jusqu’à la reprise des activités publiques de Destroyer, excellent groupe de Colombie Britannique. « Avec un peu de chance, ces paysages étrangers ne donnent qu’un aperçu temporaire d’un monde inconnu, aperçu d’un avenir qui dénote une séparation de soi, un isolement. Mais le bon côté des choses, c’est peut-être un peu plus d’émerveillement. Il faut espérer que cette image ne flétrisse pas. »
Les citations et les informations de ce texte sont tirées d’un communiqué promotionnel.
Le concepteur rythmique de l’afrobeat est mort. Sans conteste, le Nigerian Tony Allen fut le plus grand batteur africain de son époque, de surcroît acolyte et directeur musical du célébrissime Fela Anikulapo Kuti. PAN M 360 vous suggère quelques vidéos de ce batteur d’exception, assorties d’un profil biographique.
Sans Tony Allen qui vient de décéder (de causes indéterminées pour l’instant), l’afrobeat nigerian n’aurait jamais existé tel qu’on l’a connu des années 60 à aujourd’hui. Cet extraordinaire batteur fut plus qu’un sideman pour Fela Anikulapo Kuti (de 1968 à 1979), on lui doit la conception rythmique de l’afrobeat dont Fela a récolté le crédit… tout en admettant la contribution cruciale de son fameux batteur et directeur musical au sein du fameux groupe Africa 70, ce qui avait d’ailleurs causé un profond différend entre les deux musiciens. Tony Allen avait réclamé en vain une part de cette paternité, pour ensuite quitter le groupe et s’exiler en France où il a vécu jusqu’à sa mort.
L’afrobeat s’inspirait du funk afro-américain et du jazz, conférant à ces styles une touche africaine absolument distincte. La formidable impulsion rythmique donnée au groupe de Fela était une conception de Tony Allen (jeu singulier sur la caisse claire et au hi-hat tout en maintenant un très puissant back beat), conception reprise par les batteurs subséquents de Féla et tous les groupes d’allégeance afrobeat. De son côté, Tony Allen a progressivement migré vers des hybrides afro-jazz et des collaborations multiples avec des musiciens de plusieurs styles.
Tout récemment, il a collaboré avec le pionnier techno Jeff Mills pour un concert spécial donné à la Philharmonie de Paris – un nouvel album, Tomorrow Comes The Harvest, accompagne ce projet présenté sur scène. En 2016 et 2017, il rendait hommage au répertoire des Jazz Messengers et leur batteur Art Blakey, en témoignent ses propos succincts pour ne pas dire très brefs dans une interview accordée à La Presse.
Tony Allen fut actif sa vie durant, on a pu apprécier ses enregistrements, notamment sous étiquette Comet Records. Il a aussi travaillé auprès de Damon Albarn , soit au sein du supergroupe The Good, The Bad and the Queen, il a aussi bossé avec Albarn et le bassiste Flea pour le projet Rocket Juice and The Moon. En 2017, sa participation à l’album Yere Faga de la chanteuse malienne Oumou Sangaré fut remarquable. Sa collaboration avec feu le trompettiste sud-africain Hugh Masekela n’est pas non plus piquée des vers.
Les expériences jazz électroniques que mènent deux savants donnent des résultats probants!
Actif depuis 2015, le duo électro-jazz montréalais Topium est le produit de la rencontre entre Jérôme Dupuis-Cloutier (trompettes, claviers) et Jonathan Gagné (batterie, programmation). Dans les premiers instants de cette toute nouvelle vidéo réalisée par Guillaume Pascale, les deux lascars revêtus de combinaisons étanches avancent dans les couloirs d’un laboratoire, transportant une boîte hermétique au contenu mystérieux. Nous ignorons s’il s’agit d’un méchant virus à couronne, mais la substance qu’elle renferme semble réagir de façon bien particulière à la musique envoûtante du duo. Devant les yeux attentifs des deux savants encapuchonnés, se déploient des couleurs, des formes, des textures qui dansent au rythme d’un dub hypnotique où évoluent des guitares planantes et les volutes soyeuses d’une trompette. Les mélomanes friands de ce que le jazz nous propose de neuf depuis quelques années feraient bien d’y prêter l’oreille!
Si vous ne l’avez pas vu en salle l’année dernière ou lors de sa diffusion à PBS il y a quelques semaines et si vous n’êtes pas abonné-e à Netflix, voici votre chance de vous procurer le documentaire qu’a réalisé Stanley Nelson sur la vie de Miles Davis.
Ce n’est pas un chef-d’œuvre du genre, et il a d’ailleurs été jugé très sévèrement par certains critiques, mais il arrive tout de même à cerner un personnage assez complexe, et qui demeure sans contredit l’une des figures les plus importantes du jazz. Le film suit le trompettiste en constante métamorphose et souligne à l’aide d’extraits rares et de témoignages de collègues et amis l’importance de sa contribution à l’histoire de la musique.
Et si vous l’avez vu, eh bien les producteurs du DVD ont prévu le coup en ajoutant 75 minutes d’extraits de performances captées lors de trois de ses passages au Festival de jazz de Montreux. C’est beaucoup moins que ce que propose l’intégrale de 10 DVD The Definitive Miles Davis at Montreux DVD Collection, sorti chez Eagle Eye en 2011, et ça pourrait vous donner l’envie d’aller voir de ce côté-là (c’est aussi disponible en CD, bien sûr). Ça débute donc en 1973, avec un groupe qui a déjà bien changé depuis le début de la période électrique (pour en savoir plus sur ça, il faut voir Miles Electric : A Different Kind of Blue, qui présente le concert du 29 août 1970 au festival de l’île de Wight). Une seule pièce de ce concert a trouvé son chemin jusqu’ici, Ife, dans laquelle le saxophoniste David Liebman s’illustre particulièrement. Dans les autres pièces, enregistrées en 1984 et 1985, on peut particulièrement apprécier ses interactions avec le guitariste John Scofield, avec qui il collaborait depuis 1982. On a là des versions de Star People (2), It Gets Better, Hopscotch (2) et Lake Geneva. Un bon bonus, pas de doute là-dessus, et qui complète très bien le documentaire.
L’origine d’A Murder Most Foul est floue; il pourrait s’agir d’un outtake de Tempest (2012). L’œuvre « inclassable », évoquant la litanie ou la complainte, est pourtant bien un blues. L’harmonie est la tonique, sous-dominante et dominante propre au genre; la signature rythmique en 3/4 et 4/4 évoque aussi la filiation. L’opus – vraisemblablement dirigé par un chef d’orchestre – est toutefois si alangui et fluide que l’arrangement piano, cordes et percussions crée l’illusion de volutes oniriques déstructurées que Debussy (ou Sufjan) aurait pianotées à temps perdu. Le clip est le degré zéro de la sobriété : un portrait de JFK fixe l’auditeur durant les 16:56 de la mélopée, proche de l’incantation liturgique, qui seule, en définitive, retient l’attention. La forme du talking blues a souvent été empruntée par Dylan mais en collant à la tradition selon laquelle le griot improvise la déclamation à connotation sociale ou politique (Talking World War III Blues, par exemple). Ici le texte est plutôt ciselé; un Nobel de littérature ne se permet plus la spontanéité. L’amorce est inhabituellement prosaïque pour Dylan alors qu’il relate avec une précision glauque le 22 novembre. S’ensuit une eschatologie décousue, sur vingt ans (1963-1984), télescopant les références les plus échevelées : British Invasion (60s), Stevie Nicks (70s), Nightmare on Elm Street (80s)… D’aucuns crieront au génie. Or, la métaphore de JFK sauce conspiration (Dylan conjugue au they cryptique) comme « mort de l’Amérique » est usée et interpellera une génération qui a vu jouer Mickey Mantle. À tout prendre, Stephen King (22/11/63) a mieux réussi à l’actualiser. Dylan, comme Cash, Bowie ou Cohen, saura éblouir à l’ultime crépuscule de sa carrière; A Murder n’est pas le requiem attendu.
Partout dans le monde, des musiciennes et musiciens rivalisent de créativité, et exécutent des oeuvres de styles différents. Les enregistrements vidéos respectent les précautions nécessaires à l’aplanissement de la courbe de propagation de la COVID-19. Voici un premier survol de ces exécutions, principalement sur les territoires de la musiques classique et de la pop classique. À noter que les descriptions de ces vidéos proviennent de leurs producteurs.
« Par cette vidéo, l’Orchestre symphonique de Montréal et Kent Nagano souhaitent remercier du fond du cœur, l’ensemble des Québécoises et Québécois qui assurent les services essentiels, prenant soin de nous tous les jours. 💜 Œuvre : Sicilienne, op. 78 de Gabriel Fauré. Réalisation Orchestre symphonique de Montréal avec Carl Talbot (Musicom) et Jean-Marc Abela »
Pub Choir, Australia « Nous pouvons toujours être ensemble, même si nous sommes séparés. En trois jours, plus de 6 000 étrangers de 45 pays ont soumis une vidéo pour chanter une chanson. Celle-ci est dédiée à tous les héros de première ligne qui nous protègent. Merci d’avoir repris cette chanson de David Bowie avec nous, accompagnés de Waveney Yasso à la guitare. Et merci à Paris de Sleepy Mountain Films pour ce FORMIDABLE montage. Vous pouvez soutenir notre travail en partageant la vidéo ou en visitant notre site web : www.pubchoir.com.au À la prochaine! (nous vous ferons savoir quand nous serons prêts)… Avec amour, Astrid et son équipe de Couch Choir ».
Orchestre Métropolitain, Montréal. « Orchestre Métropolitain (OM) s’unit au poète et auteur-compositeur-interprète Gilles Vigneault, figure emblématique du Québec et l’un des artistes les plus honorés ici et ailleurs dans la francophonie, pour vous offrir un hymne unique et touchant. S’ouvrant sur un court poème adressé aux gens d’ici en ces circonstances exceptionnelles, monsieur Vigneault prête sa chanson «Les gens de mon pays» à l’OM et son chef Yannick Nézet-Séguin, interprétée par des musiciens à distance dans une orchestration de Léon Bernier. Par cette musique, nous souhaitons porter jusqu’à vous un message de solidarité, d’espoir et de bienveillance… de notre famille à la vôtre. Il est à noter que monsieur Vigneault a été membre du tout premier conseil d’administration de l’OM. « Il n’est chanson de moi Qui ne soit toute faite Avec vos mots, vos pas Avec votre musique Je vous entends jouer Je vous entends chanter Je vous entends marcher Et ça va bien aller. » – Gilles Vigneault, poète, chanteur, parolier (Avril 2020) »
Orchestre National de France: « En attendant de vous revoir Dans la période délicate que nous traversons, les musiciens de l’Orchestre National de France ont souhaité, malgré la distance, jouer ensemble pour offrir et partager avec chacun ce qu’ils savent le mieux faire : de la musique. En espérant que ces quelques notes de Ravel, universelles, vous apporteront un peu de chaleur et de réconfort. » Crédits : Arrangements – Didier Benetti Réalisation – Dimitri Scapolan »
« « Les chœurs Lavinium et SingUp ! de Rome, se réunissent virtuellement en cette période de quarantaine pour chanter ensemble l’Alléluia de Leonard Cohen. Ne pouvant donner de concerts en direct, cela semblait la meilleure solution pour rester unis dans la musique. La pièce est le résultat d’un collage des voix des chanteurs fait à partir des différentes vidéos de la mosaïque chorale virtuelle. Directeur artistique et traitement audio-vidéo : Fabrizio Vestri. Les chœurs romains Lavinium et SingUp ! se réunissent virtuellement en cette période de quarantaine pour chanter ensemble l’Alléluia de Leonard Cohen. »
Ekuan pua & friends
Orchestre national de Lyon: « Des musiciens de l’Orchestre national de Lyon se sont spontanément fixés un petit challenge pendant le confinement : jouer un morceau ensemble ! Enfin, plutôt à 26, parce qu’à 104, ça aurait été un peu compliqué. Avec ce petit message de leur part : Avec les copains de l’Orchestre National de Lyon, ça commençait à nous manquer de jouer ensemble, alors on a fait avec les moyens du bord ! En espérant que cette petite contribution musicale apporte un peu de douceur et de bonne humeur dans vos foyers confinés. » Musique : L’Arlésienne – Georges Bizet. »
« Les Petits Chanteurs de Laval L’amitié (Françoise Hardy) Paroles: Jean-Max Rivière Musique: Gérard Bourgeois Arrangement: Philippe Ostiguy Le Chœur des Jeunes de Laval (Laval, QC, Canada) Directeur musical: Philippe Ostiguy Guitare: Pascal Chenard Contrebasse: François Archambault Cordes: Quatuor Andara Montage audio et vidéo: RobinSon Productions. »
Colorado Symphony « La Neuvième Symphonie de Beethoven est une ode à l’humanité, à la paix face au désespoir, à la fraternité universelle et, bien sûr, à la joie. Nous espérons que ce petit hommage puisse nous rappeler que notre collectivité est puissante et qu’ensemble, malgré l’inquiétude et la séparation, nous reviendrons plus forts qu’avant ».
Rotterdams Philharmonisch Orkest: « De nous, pour vous tous et toutes. Nous devons nous adapter à une nouvelle réalité et trouver des solutions pour nous soutenir mutuellement. Nos forces créatrices nous aideront à trouver des solutions novatrices et maintenir nos liens. Tous ensemble, nous réussirons »
Andrew Wan (OSM) & Jonathan Crow (TSO): « Deux provinces, deux orchestres, deux violons solo : un beau cadeau musical ! Les violons solos Andrew Wan (Orchestre symphonique de Montréal) et Jonathan Crow (Toronto Symphony Orchestra) jouent le 2ème mouvement de la Sonate No. 5 en mi mineur pour 2 violons de Jean-Marie Leclair. »
« CORONA- Parody LLORONA, Angélica Vale & Marco Antonio Solís. Mexique, Suisse. Avec les voix de : Xavier Alfonso Paul Berrocal Marzia Celii Didier Coenegracht Henri Dès Stephan Eicher Valleria Estrella Françoise Gautier Salma Iagrouni Faustine Jenny Mark Kelly Vincent Kucholl Yann Marguet Virginia Markus Ella Malherbe Mila de Meyer Jubelin Shania Twain Vincent Veillon Yves Ali Zahno Bo Zhao Réalisation vidéo: Cee-Roo Producteur musical : Chris Matthey, Royal Studios Musique originale : La Llorona – Angélica Vale, Marco Antonio Solís Production : 120 minutes, RTS (Radio télévision suisse) »
Thelma Yellin High School, Israël: « Durant le siège du coronavirus en Israël, tous les élèves du département de musique classique du Thelma Yellin High School en Israël ont enregistré leurs parties du Psaume 42 de Mendelssohn à la maison à l’aide de leur téléphone intelligent. Orchestre symphonique de Thelma Yellin dirigé par Guy Feder Chœur de Thelma Yellin dirigé par Yishai Steckler Chef du département de musique classique : Moshe Aharonov Production : Jonathan Kurilan Ingénieur du son : Yaron Aldema Montage vidéo : Maayan Franco et Yoel Culiner Directeur artistique et chef d’orchestre : Yishai Steckler. »
Forestare, Montréal, Québec: « Jean Baptiste Lully (1632-1687) Le Bourgeois gentilhomme (comédie-ballet) Marche pour la cérémonie des Turcs arr. Dave Pilon Montage audiovisuel Olivier Labossière. »
Calgary Philharmonic Orchestra & Edmonton Symphony Orchestra: « La Variation Nimrod IX, tirée des Variations Enigma d’Elgar – il s’agit d’un effort conjoint des musiciens de l’Orchestre philharmonique de Calgary et de l’Orchestre symphonique d’Edmonton, qui souhaitent bonne santé aux habitants de l’Alberta et du monde entier. Nous espérons que cette musique vous comblera – La salle de concert nous manque et nous espérons vous y retrouver dès que les choses reviendront à la normale. Chef : Janna Sailor Fl. Musiciens: Sara Hahn, Stephanie Morin Ob. Elisabeth Mellinger, Dan Waldron Cl. Juilianne Scott Bsn. Bianca Chambul, Michael Hope Hn. Rob McCosh, Jennifer Frank, Heather Wooton, Maxwell Stein Tpt. Adam Zinatelli, Matthew Ross Bone Dave Reid Tuba Tom McCaslin Timp. Alex Cohen Vn.1 Donovan Seidle, Erica Hudson, John Lowry Vn.2 Stephanie Soltice-Johnson, Adriana Lebedovich, Erin Burkholder, Steve Lubiarz, Craig Hutchenreuther Vla. Arthur Bachman Vcl. Rafael Hoekman, Meran Currie-Roberts Kb. Patrick Staples, Trish Beretti Reid, Matt Heller Project leads: Donovan Seidle, Adriana Lebedovich, Genevieve Micheletti Réalisé à l’aide de DaVinci Resolume, Logic Pro X, Vienna Instruments MIR Pro… et de nombreux (et variés) appareils d’enregistrement. »
Baltimore Symphony Orchestra: « Regardez les musiciens du BSO interpréter virtuellement les derniers moments de la troisième symphonie de Mahler, une pièce qui met en scène des forces orchestrales importantes. L’orchestre a pu répéter ce grand chef-d’œuvre, mais n’a pas pu l’interpréter lors des concerts prévus du 12 au 14 mars car les représentations ont été annulées en raison de la COVID-19. Les musiciens de l’Orchestre symphonique de Baltimore ont été déçus de ne pas pouvoir jouer l’œuvre et ont décidé de créer une représentation virtuelle. Le principal Tuba Aubrey Foard a déclaré : « Nous pensions que la coda glorieuse et vivifiante de Mahler tirée de cette symphonie aiderait tout le monde à se sentir un peu mieux, sachant que le BSO est avec eux même lorsque nous sommes tous séparés par la distance physique. » Chaque musicien a enregistré chez lui sa propre partie des derniers moments de la symphonie. La vidéo a été produite et éditée par l’altiste Colin Sorgi de l’OSE, qui a créé une piste rythmique pour que chaque musicien puisse enregistrer sa partie. Cette piste permet à la pièce de se déplacer avec des changements de tempo comme lors d’une performance en direct. Chaque musicien utilisait deux dispositifs : un pour jouer la piste rythmique et un autre pour enregistrer à la fois la vidéo et l’audio.»
« Le Jerusalem Street Orchestra jouant du Mozart ensemble depuis leur domicile pendant l’épidémie de coronavirus. Bonne santé à tous ! Ingénierie du son – Yuval Amit Montage vidéo – Culiner Creative Circle »
International Opera Choir, Rome: « La situation critique dans laquelle nous nous trouvons a profondément changé la vie quotidienne de chacun d’entre nous, obligés de rester chez soi pour contrer l’urgence sanitaire. Même le monde du théâtre et de la musique ressente les effets de cette situation et les musiciens, chanteurs, chefs d’orchestre, etc. paient un prix énorme étant incapables de travailler. Ils sont contraints d’annuler les spectacles et les concerts, ce qui est un dommage économique et moral qui ne peut être quantifié. L’International Opera Choir – Coro Internazionale Lirico Sinfonico, comme d’autres réalités chorales, a suspendu ses activités conformément au décret en vigueur. Nous avons donc ouvert les portes de notre salle de répétition virtuelle que chacun d’entre nous a « atteint » avec les moyens disponibles, équipés de smartphones et de notre voix, pour se sentir plus proche de vous à travers la Musique. S’il est vrai que le « Chœur d’esclaves juifs », communément appelé « Va’ pensiero », selon Verdi est le miroir du harcèlement subi par les Italiens avant l’unification, aujourd’hui on se sent un peu comme ce peuple enchaîné qui regrette la « Patrie perdue » et la liberté de pouvoir vivre son quotidien habituel. Le « Va’ pensiero » fait partie de notre histoire, chacun d’entre nous peut entonner les premières lignes et les mots reviennent automatiquement en mémoire. Toujours en lice comme hymne national hypothétique, beaucoup croient qu’il peut nous représenter plus d’autre chanson et nous rappeler nos origines. Un grand merci à tout le personnel médical et de santé dans la gestion de l’urgence Covid-19. Cette vidéo est pour vous ! Un grand merci à la #Caritas de Villa Glori (Rome) qui accueille depuis des années les répétitions non virtuels du IOC. On embrasse fort tous ses invités et les travailleurs socio-sanitaires… #AndràTuttoBene! Merci à M ° Giovanni Mirabile, aux artistes de la chorale #IOC qui ont pu participer et à l’équipe créative cachée derrière cette vidéo : Raffaella Baioni – Chef de projet Giovanni Marucci – Président de l’Association « Frequencies & Harmonics » Paolo Annunziato – Ingénieur de mixage et monteur vidéo ; Virginia Cirillo – Créatrice de contenu. »
Valentin Vander » Vidéo 100 % confinée❇️ Retrouvez la chanson sur les plateformes de streaming : https://Modulor.lnk.to/LaTendresse Tous les bénéfices sont reversés à la Fondation de France pour aider les hôpitaux. [Explications sur le montage plus bas] Valentin Vander a réuni 45 musicien.nes et chanteur.ses depuis leur lieu de confinement pour interpréter cette sublime chanson immortalisée par Bourvil en 1963. Les enregistrements audios et vidéos ont été effectués avec les moyens du bord, et le tout a été réalisé de façon intégralement bénévole en soutien aux victimes de la pandémie de Covid-19. Le montage et mixage audio a été effectué sur Audacity (pas l’idéal du tout ! mais on fait avec les moyens du bord) et le montage vidéo avec Première Pro, manié par ma soeur Julia Vander qui partage largement la responsabilité du résultat final ! C’était un plaisir de lancer une telle initiative et je recommande à tous.tes ceux.elles qui veulent se lancer de ne pas hésiter 🙂 »
« The Orchestra at The Phantom Of The Opera in London a vu un Tweet d’Andrew Lloyd Webber jouant All I Ask Of You en confinement. Pour y répondre, chaque membre de l’orchestre a contribué individuellement par une vidéo, un audio ou une photo depuis leur lieu de confinement en guise de soutien et comme marque de respect pour Andrew. »
Camden Voices, Royaume-Uni:« En cette période de confinement, nous croyons plus que jamais à la création de nouveaux moyens de rester en contact et de continuer à faire les choses que nous aimons. C’est dans cet esprit que nous présentons ici notre toute première représentation virtuelle de la magnifique série True Colours, enregistrée directement depuis nos propres maisons. Nous espérons qu’elle apportera un peu de bonheur et de calme en ces temps de folie 💛 Lorsque le coronavirus a frappé le Royaume-Uni, nos répétitions, nos concerts et nos tournées ont été annulés et, comme tout le monde, chacun était confiné chez soi. Beaucoup de nos choristes étaient retournés dans leur pays d’origine pour être avec leur famille et leurs proches. Après le choc initial, nous avons décidé de recentrer notre énergie et de créer quelque chose de positif et d’inspirant pour tous et chacun et pour notre communauté. Cette vidéo montre ce qui peut se produire lorsque nous travaillons ensemble et comment nous pouvons surmonter les obstacles grâce à la technologie et à notre imagination. Il s’agit de 28 vidéos individuelles, venant du monde entier, combinées en une seule, une véritable collaboration internationale qui montre la puissance de la musique dans nos vies. Merci d’avoir regardé cette vidéo – merci de la regarder, de laisser un commentaire ci-dessous et n’oubliez pas de vous abonner à de nouvelles vidéos. «
« Le Socially Distant Orchestra joue une ode à la joie que les musiciens peuvent faire lorsqu’ils sont en quarantaine. Ils restent unis grâce à la musique. P.-S. : Observez une personne différente chaque fois et essayez de repérer les chats ! La suite : https://youtu.be/kayw0iXoK7g »
« Le Socially Distant Orchestra (New York) joue la Symphonie du Nouveau Monde de Dvořák. Nous n’avons pas besoin de nous connaître pour être tous unis grâce à la musique. Passez tous un week-end reposant et soyez prudents! »
Pub Choir , Australie : « Il y a quelques jours, nous avons demandé à Internet d’arrêter un instant de faire défiler la misère et de chanter avec nous ! En DEUX JOURS seulement, plus de 1 000 personnes de 18 pays nous ont envoyé une vidéo d’eux chantant Close To You des Carpenters. Chaque contribution reçue a été ajoutée au montage collectif. Nous avons alors vu la magie opérer… Branchez vos écouteurs et montez le son. Nous ne pouvons pas exprimer avec des mots le bonheur de recevoir toutes ces vidéos. Chacune d’elles était comme un gros câlin virtuel. Merci de nous avoir fait cadeau de vos voix et de nous avoir consacré quelques minutes. Nous espérons vraiment que le résultat vous donnera le sourire. Nous aimerions que vous le partagiez avec le plus de monde possible (et tant mieux si ce document devient viral…) Un merci tout particulier à Sleepy Mountain Films pour cet incroyable montage. En attendant notre prochaine session de Couch Choir… Pub Choir »
The Children’s Voice Chorus, Floride. « Ne pouvant pas répéter à cause du coronavirus, nous, les filles de Voice of Miami, avons décidé d’envoyer un peu d’amour dans le monde virtuel en dépoussiérant une vieille chanson qui nous tient à cœur. Voici notre premier essai de chorale virtuelle avec Bridge Over Troubled Water, arrangé par Kirby Shaw. Chanter dans une chorale nécessite une écoute active, harmoniser, entrer et arrêter en même temps, et bien plus encore. Pour apprivoiser cette nouvelle façon de faire de la musique, nous devons affiner nos compétences individuelles pour maximiser le mélange et le son de notre #virtualchoir. Rien ne peut remplacer le plaisir de faire de la musique ensemble en chair et en os, mais d’ici à ce que ce soit à nouveau possible, que la musique continue, #keepthemusicgoing les amis! »
Passe-temps eschatologique : Pink Floyd, Live à Pompéi (1972)
par Rupert Bottenberg
Au public des mélomanes privés de concerts, nous en proposons un sans public : les superstars du rock progressif britannique à leur apogée dans l’amphithéâtre romain en ruines d’une cité fantôme.
Vous êtes confiné à votre appartement, sans la possibilité d’assister à un concert en vrai avant un petit moment, et vous êtes aux prises avec deux démons, celui de l’apocalypse et celui de la morosité irritée. Permettez-nous de vous prescrire un remède, qui devrait vous soulager au moins partiellement, qui intègre l’expérience du concert (à une certain distance), chasse l’ennui et atténue suffisamment l’angoisse existentielle pour la rendre endurable.
Au public des mélomanes qui n’ont aucun concert à se mettre sous la dent, nous proposons un concert sans public – autre que l’équipe de production, les fantômes des disparus et, pour reprendre le titre d’une chanson du Floyd, peut-être plusieurs espèces de petits animaux à fourrure. Filmé sur quatre jours en octobre 1971, au beau milieu de l’amphithéâtre romain en ruines de la cité fantôme (avec quelques plans d’appoint tournés dans un studio de télé parisien deux mois plus tard), Pink Floyd : Live à Pompéi montre les superstars du rock progressif britannique à leur apogée, juste avant la parution de leur superbe disque Meddle.
Live à Pompéi commence et se termine par une version coupée en deux de l’épique face B du disque, la pièce Echoes, qui dure 23 minutes. Malheureusement, le film n’est disponible sur aucun service de visionnement en continu et n’existe qu’en DVD, sorti en 2002 et disponible sur Amazon. Des extraits existent cependant sur YouTube, nous commencerons donc par la première moitié d’Echoes.
Echoes Pt. 1
Ville charmante, prospère et culturellement animée, Pompéi a été soudainement détruite par l’éruption du Vésuve en l’an 79 de notre ère. Ses citoyens, ainsi que leurs espoirs, leurs rêves et leurs souvenirs les plus chers, ont été ensevelis sous les sables du temps – façon de parler – ç’a plutôt été cinq mètres de cendres volcaniques brûlantes. Ouille !
Toujours est-il que dans les ruines de Pompéi, les archéologues ont mis au jour un vaste ensemble de trésors sur le plan socioculturel et une myriade de mosaïques, de bas-reliefs et de fresques qui sont autant d’évocations tourmentées d’Éros et de Thanatos. Des ressources inestimables pour les spécialistes de l’Antiquité, mais surtout des images de choix pour le réalisateur Adrian Maben lorsque les plans du quatuor, défoncé et un brin mollasson, devenaient lassants.
Il y a aussi un gong. Admirez de quelle façon le bassiste Roger Waters montre à ce gong qu’il est le patron.
Saucerful of Secrets
On pourrait en discuter, mais le point culminant du film se situe à mi-chemin. Le morceau le plus marquant de Meddle est le menaçant et propulsif One of These Days, et c’est à ce moment que le batteur Nick Mason brille. En fait, pas dans les images de Pompéi, peut-être était-il trop stone, mais peu importe, dans ce passage, il est génial.
One of These Days
Pink Floyd a créé un sacré précédent en matière de prog-rock avec Live à Pompéi. Le groupe allemand Tangerine Dream a fait une tournée dans une série de cathédrales européennes au milieu des années 70, s’entourant d’une véritable forteresse de synthés analogiques et offrant des prières krautrock aux dieux anciens des temps futurs maintenant oubliés. En 1975, leur concert à la cathédrale gothique de Coventry, en Angleterre, a fait l’objet d’un film aux images saturées d’effets numériques primitifs. Le résultat, aussi hilarant qu’hallucinant a été diffusé à la BBC2 en 1976.
Tangerine Dream
Diffusé sur le canal 13 au Chili et à la Radio Televisión Peruana au Pérou en 1981, Alturas de Machu Picchu présente des similitudes encore plus grandes avec la sortie éducative de Pink Floyd. Los Jaivas étaient les rois du rock progressif sud-américain, combinant avec le même enthousiasme musique folklorique andine et jams cosmiques. Le groupe chilien a tourné dans les célèbres ruines de la « cité perdue des Incas » une version en lip-sync de son album du moment, une interprétation musicale d’un poème du héros national chilien, Pablo Neruda. La présentation est assurée par le célèbre auteur Mario Vargas Llosa. Le programme complet apparaît de temps à autre sur YouTube, pour être aussitôt retiré. Mais voici l’un de ses grands moments : la grandiose La Poderosa Muerte.
Alturas de Machu Picchu
Pour boucler la boucle, nous retournons à Pompéi pour la deuxième partie de Echoes. Bon visionnement!
Une délirante bouffée de synthpop dyslexique tirée de l’album à paraître Mathematique.
Tara King Th., élément clé du label Petrol Chips de Ray Borneo établi en Auvergne-Rhône-Alpes, maîtrise l’art délicat de la « citation » des sons rétro sans jamais être trop précis ni explicite. L’album Fantaisies Stellaires de 2018, par exemple, est un vaste panorama du space-rock et de l’astro-pop des futurs des décennies passées. Le prochain, Mathematique, à paraître le 2 avril, relie habilement la pop française au féminin des années 60, le côté plus paisible du krautrock des années 70 et l’underground new wave bricolé des années 80. En prévision de sa parution imminente, PAN M 360 est fier de présenter en primeur la vidéo de Odd Bird, qui en donne un avant-goût. Vestale Vestale, collaboratrice régulière, prête sa voix vaporeuse à cette délirante bouffée de synthpop dyslexique. Jetez-y un d’œil, et n’oubliez pas d’intégrer Mathematique à vos calculs des prochaines semaines !
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