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D’origines celte et moyen-orientale, la compositrice québécoise Katia Makdissi-Warren exploite le filon du métissage contemporain avec les cultures autochtones, et le chant de gorge se trouve actuellement au cœur de ses explorations musicales avec les chanteuses traditionnelles inuk Lydia Etok et Nina Segalowitz, auxquelles s’ajoute la chanteuse de jazz et de gorge Hélène Martel, le multi-instrumentiste Michel Dubeau, le pianiste Eryk Warren, la violoncelliste Carla Antoun et le percussionniste Bertil Schulrabe, pendant que leur leader et compositrice joue l’oud et procède aux manipulations électroniques. Il s’agit ici des récents travaux d’Oktoecho, cet orchestre de chambre à géométrie variable que dirige Katia Makdissi-Warren, interviewée ici par Alain Brunet pour PAN M 360. L’ensemble vient de lancer l’album Saimaniq Sivunut dont la matière neuve sera exécutée notamment à Montréal, soit le mercredi 6 novembre à la Salle Bourgie, ce qui justifie totalement cet entretien.