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Ce dimanche 4 février à la Sala Rossa à Montréal, No Hay Banda propose une rencontre avec la violoncelliste canadienne India Gailey. Au programme, la performance de Problematica, le nouvel album de l’artiste indépendante, dans lequel elle joue des compos pour violoncelle/voix/électro de Fjóla Evans, Nicole Lizée, Julia Mermelstein, Andrew Noseworthy, Sarah Rossy, Joseph Glaser et Thanya Iyer. À noter que la première partie du concert sera assurée par la création d’une œuvre du compositeur montréalais Zihua Tan, what came before me is going after me.
J’ai parlé avec India Gailey. Voici un résumé de ses propos :
Pan M 360 : Bonjour India. C’est un plaisir de vous accueillir. Vous êtes originaire de Halifax, et y êtes toujours basés, c’est ça?
India Gailey : Oui. Mais j’ai étudié à McGill plusieurs années…
Pan M 360 : Vous avez tout à fait le profil pour la scène montréalaise…
India Gailey : J’aime beaucoup cette scène ! Je connais plusieurs artistes là-bas, et c’est toujours un immense plaisir de le retrouver.
Pan M 360 : Vous êtes en plein parcours d’une tournée canadienne avec Problematica, que vous présenterez dimanche le 4 février à la Sala Rossa à Montréal (avec un arrêt auparavant à Toronto le 31 janvier et à Guelph le 1er février). Qu’est-ce que Problematica?
India Gailey : Il s’agit avant tout d’un album qui sortira bientôt (fin février) sous étiquette People Places Records. Cet album est le résultat d’une série de commandes que j’ai faite à plusieurs compositeurs.trices canadiens.nes : Fjóla Evans, Nicole Lizée, Julia Mermelstein, Andrew Noseworthy, Sarah Rossy, Joseph Glaser, and Thanya Iyer
Pan M 360 : Quelle est l’esthétique principale?
India Gailey : Celle qui m’habite généralement dans mes concerts et le choix des œuvres que je joue. On pourrait dire une sorte de post-minimalisme qui floute les frontières entre la pop/rock indie, la musique contemporaine.
Pan M 360 : d’où vient cet intérêt pour la pratique musicale contemporaine? De ta jeunesse?
India Gailey : J’ai aimé le violoncelle très tôt, aussitôt que j’y ai touché. Mais je ne me suis pas tout de suite plongée dans la musique ‘’classique’’. J’ai joué d’abord dans des bands indie, mais c’est durant mes études plus poussées que j’ai découvert un monde de possibilités qui m’avait échappé. Et j’ai exploré avec plaisir.
Pan M 360 : Revenons à Problematica. Pourquoi ce titre? Quel ‘’problème’’ y a-t-il?
India Gailey : Aucun (rires)! Techniquement il s’agit, selon le dictionnaire, d’un substitut de taxon, utilisé pour les organismes dont la classification ne peut être déterminée. En plus simple, je suis intéressée par la notion de dualité et surtout du fait d’en sortir et aller plus loin dans l’identité.
Pan M 360 : Comment cela se traduit dans la musique?
rIndia Gailey : À traves toutes sortes de contrastes et de superpositions entre les voix des partitions. Il y a le violoncelle, bien sûr, mais aussi ma voix (je dois chanter!) et parfois de l’électronique.
Pan M 360 : Jouer le violoncelle et chanter, en même temps! À quel point est-ce plus exigeant?
India Gailey : Oh, c’est très exigeant! Même si l’écriture pour la voix prend en compte mes capacités vocales, je dois tout de même sortir de ma zone de confort ici et là. En plus, je dois doublement me préparer pour chaque concert : le violoncelle et la voix? Je dois faire attention à ne pas trop parler, à protéger ma gorge, etc. C’est inhabituel pour une violoncelliste.
Pan M 360 : Nous vous souhaitons un excellent concert, et nous avons très hâte d’entendre tout cela
India Gailey : Merci! Ce sera un plaisir de revoir Montréal!