Andy Rubal fait carrière depuis à peine 10 ans, mais a déjà titillé les oreilles des amoureux de la salsa. Ce gradué de l’Instituto Superior de Arte de La Havane en 2013 a récolté une nomination pour son premier album aux Cuba Disco Awards en 2017, dans la catégorie Meilleur album de salsa. Il s’est installé peu après à Montréal et a immédiatement intégré l’écosystème musical québécois en réalisant un duo avec Florence K. La salsa de Rubal entendue hier au Club Balattou est classique, voire prévisible, mais bon sang qu’elle allume la scène et le public. Rubal (Rrrrrrrrubal!) maîtrise l’énergie et la direction de son scénario artistico-musical avec une remarquable assurance. On comprend aussi pourquoi il a si rapidement trouvé des amis dans la communauté artistique de la métropole : il déborde de charisme, mais aussi de sincérité. Il s’est récemment produit dans la revue Les nuits de La Havane au Casino de Montréal. Peu de doute que le Québec au complet le reconnaîtra dans la rue d’ici peu. Excellence des musiciens de son ensemble, même en format réduit par rapport à son offre habituelle. Aye aye aye!
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