PAN M 360 au FIJM 2024 I Kurt Vile se mettrait au post hardcore ?

par Stephan Boissonneault

La notoriété de Kurt Viles n’est plus tout à fait ce qu’elle était il y a 10 ans lorsqu’il a sorti Wakin On A Pretty Daze, presque le summum du rock psychédélique slacker des années 2010. Depuis, il a sorti plusieurs projets, dont un album en duo avec Courtney Barnett, Lotta Sea Lice, qui est un bon album mais qui ne tient pas la route.

En fait, plusieurs de ses albums depuis 2015, b’lieve I’m going down…, n’ont pas une grande capacité de rétention. Les riffs sont très KV et bien qu’accrocheurs, l’homme ne sait pas comment terminer une chanson après 5 minutes. Ses paroles ne sont pas non plus à la hauteur, toujours en train de riffer sur les mots classiques « man, down and tiiiimme », comme un Tom Petty défoncé.

Je ne m’attendais donc pas à être époustouflé par Kurt lors de son concert au FIJM, joué dans une salle remplie à 75 %. Et… bien que ce ne soit pas le cas, il m’a surpris.

Il y a eu des moments dans le set où il a carrément crié les paroles, apportant une vibe plus punk rock/post-hardcore à des chansons comme « Pretty Pimpin », et quelques unes des plus récentes de l’album Back To Moon Beach et (watch my moves).

J’ai été complètement pris au dépourvu, mais j’en voulais davantage. Kurt est un magicien de la guitare, c’est indéniable (c’est pourquoi certaines de ses chansons atteignent les 9 minutes et qu’il a 12 guitares), mais sa voix a toujours été un peu en retrait, trop pour moi. Mais quand il criait, j’écoutais !

Aujourd’hui, en tout cas, je pense que je suis plus fan de Kurt Vile en concert que de ses récents albums.

Mais je me demande si Kurt Vile sait exactement ce qu’il fait. Se lasse-t-il d’utiliser le même style d’écriture depuis presque 20 ans avec les mêmes vieux « riffs recyclés » qui « ne n’iront nulle part de sitôt » ? Ce sont ses mots, pas les miens. A-t-il besoin d’évoluer ou peut-il continuer à le faire pendant encore 20 ans ?

Tant qu’il a un groupe qui accepte qu’il joue en solo pendant six minutes, rien ne peut l’arrêter.

Tout le contenu 360

Wu-Tang Clan & Mathematics – Black Samson, the Bastard Swordsman.

Wu-Tang Clan & Mathematics – Black Samson, the Bastard Swordsman.

Stéréo Africa Festival – Cocktail privé d’ouverture

Stéréo Africa Festival – Cocktail privé d’ouverture

Classica 2025 présenté par Marc Boucher: Mers intérieures avec Marianne Lambert

Classica 2025 présenté par Marc Boucher: Mers intérieures avec Marianne Lambert

Les pouvoirs magiques d’Erika Hagen

Les pouvoirs magiques d’Erika Hagen

Le jazz au Festival international de jazz de Montréal expliqué par Modibo Keita

Le jazz au Festival international de jazz de Montréal expliqué par Modibo Keita

Dalit Hadass Warshaw, Boston Modern Orchestra Project / Gil Rose – Sirens

Dalit Hadass Warshaw, Boston Modern Orchestra Project / Gil Rose – Sirens

Howard Shore/Orchestre Philharmonique de Radio France – Shore : Anthology

Howard Shore/Orchestre Philharmonique de Radio France – Shore : Anthology

Quatuor Diotima – Boulez : Livre pour quatuor

Quatuor Diotima – Boulez : Livre pour quatuor

Strat Andriotis – Exits

Strat Andriotis – Exits

Richard Reed Parry – The Actor

Richard Reed Parry – The Actor

Tamara Stepanovich – Organised Delirium

Tamara Stepanovich – Organised Delirium

Galan Trio – Embrace

Galan Trio – Embrace

Jack Van Zandt – A Chaos of Light and Motion

Jack Van Zandt – A Chaos of Light and Motion

Tommy Crane – Reality Curated: Live at Ursa

Tommy Crane – Reality Curated: Live at Ursa

Thomas DeLio – Anti-paysage

Thomas DeLio – Anti-paysage

No Hay Banda – Steven Kazuo Takasugi : Il teatro rosso

No Hay Banda – Steven Kazuo Takasugi : Il teatro rosso

Vancouver Contemporary Orchestra; Vancouver Chamber Choir – Christopher Tyler Nickel : Mass; Te Deum

Vancouver Contemporary Orchestra; Vancouver Chamber Choir – Christopher Tyler Nickel : Mass; Te Deum

Hypercube – The Force for Good

Hypercube – The Force for Good

PUP – Who Will Look After the Dogs?

PUP – Who Will Look After the Dogs?

Duo AYA – Cycles

Duo AYA – Cycles

Un 41e FIMAV en transition : Scott Thomson explique

Un 41e FIMAV en transition : Scott Thomson explique

Papillon Social Club – Dur de la feuille

Papillon Social Club – Dur de la feuille

Inscrivez-vous à l'infolettre