C’est à 17h45 que l’attendue sensation rock torontoise au féminin The Beaches a pris le parc Jean-Drapeau d’assaut en transformant momentanément la scène de la Montagne en célébration de la féminité assumée.
Devant des milliers de fans, la leader de la formation Jordan Miller est apparue, rayonnante, aux côtés de sa sœur et de ses deux acolytes pour exécuter une douzaine de chansons d’un répertoire captivant.
D’abord en douceur avec Cigarette, elles ont continué avec Takes One To Know One, donnant le ton du voyage aux teintes parfois dream-pop et parfois plus punk-rock.
La leader de la formation, Jordan Miller, était en forme. Elle habitait la scène avec énergie en se libérant parfois de sa basse, notamment sur une exécution bien sentie de Touch Myself. Ensuite, Me & Me a haussé le niveau d’énergie, avec beaucoup de fans scandant les paroles des refrains et dansant sur le rythme.
C’était une bonne préparation du terrain pour Last Girls At The Party, une des chansons les plus connues de la formation qui a mis le feu au plancher de gravier, voire de sable – on est devant Beaches ou on ne l’est pas ! Moment très attendu de chaque passage de la bande, la chanson Jocelyn est toujours l’occasion d’inviter un(e) fan à monter partager la scène, dont j’ai pu capter un petit aperçu.
Elles ont terminé leur passage foudroyant dans la métropole en gardant le meilleur pour la fin et en livrant une prestation électrisante de leur chanson la plus appréciée du public, Blame Brett.
Les filles étaient merveilleuses sur leurs instruments et Jordan était de la dynamite avec une voix encore plus libre et sentie en live : une prestation enlevante qu’on aurait souhaité plus longue! Coup de cœur.