À la vue et à l’écoute d’Amy Taylor, figure de proue d’Amyl & The Sniffers, impossible de ne pas penser à Wendy O. Williams (1949-1998), icône punk des années 80 aux caractéristiques vachement comparables : sauvage, provocatrice, guerrière, hyper sexy. Quatre décennies plus tard, une chanteuse australienne nous refait le coup, fringues et coiffure vintage à l’appui.
On dit que Amyl & the Sniffers était au départ un bar band aux accents garage punk de scène la locale australienne (Melbourne), devenu depuis lors l’une des plus puissantes machines sur la planète punk. Aux débuts de PAN M 360, notre collègue estimé Patrick Baillargeon avait déjà flairé le potentiel de cette formation avec « pas mal de fureur juvénile, beaucoup de sueur et du sex-appeal en masse ». (https://panm360.com/records/amyl-the-sniffers/) Bien envoyé!
Effectivement, on ressent très fort ce ce goût des guitares équarries à la hache, ce goût du lourd 4/4, ce goût de la distorsion à gogo, ce goût de la fête, ce goût de l’irrévérence. Rien d’autre que ça.
Le party punk aurait pu se terminer en queue de poisson lorsqu’une menace d’orage électrique a imposé une pause d’une quinzaine de minutes. Fort heureusement, la tempête pressentie n’a pas eu lieu et le band australien a pu reprendre les hostilités et poursuivre le décapage au grand plaisir des fans de rock venus dimanche à Osheaga.Avec seulement 2 albums studios à l’appui dont le second, Comfort to Me, est sorti en 2021, Amyl &The Sniffers attire les foules de nouveau avec la sortie récentes des chansons U Should Not Be Doing That et Facts, servies à Osheaga. Grande performance rock!
Crédit photo gracieuseté de Osheaga