Au cœur du programme Nocturne 6 de MUTEK, Ayesha nous a fait taper du pied au rythme techno dynamique de sa musique.
Émergente de la scène club de Brooklyn, l’Américaine produit un riche mélange de bass music et de percussions avec des influences mélodiques de ses origines indiennes. La fluidité et la pertinence de son approche musicale ont rendu l’Espace SAT carrément électrique ! L’engouement était tel qu’on a dansé intensément, pour ne pas dire que nous avns plongé tête première dans cette totale immersion audiovisuelle, ceci grâce à la connexion entre le son et les projections organiques de Myriam Boucher.
Tout au long de la soirée, Ayesha s’est baladée habilement à travers différents rythmes déployés sur différents tempos, ce qui produisait un puissant effet hypnotique. Ces musiques rappellent un environnement tribal, sombre et mystique. On avait déjà noté que son premier album Rhythm Is Memory inspire un corps en mouvement sur la piste de danse, ce qu’elle corrobore elle-même, lorsqu’elle décrit son travail comme un résultat émergeant de son attention et sa consistance qui priorise le corps avant l’esprit.
Devant public en temps réel, chaque piste nous permettait de découvrir de nouvelles textures imaginée avec minutie et d’entrer dans son univers. Cette performance fut très intéressante et d’autant plus inspirante pour les fans encore motivés au cœur de la nuit.