Quelque jours après notre rencontre, un vendredi soir à l’Esco, entre les groupes d’amis venus écouter de la musique et boire un verre, on se faufile doucement au sein de cette atmosphère apaisée dans l’attente des mélodies de Vincent Khouni.
Quelques minutes plus tard, il arrive sur scène accompagné de ses musiciens, prend sa guitare et c’est ici que tout commence. En traversant les titres de son album, il nous conte ses histoires, une envolée lyrique, féerique dans un brin de psychédélisme, qui nous renvoie dans les seventies.
La voix se ballade, se mêle et s’entremêle en français et en anglais au fil des musiques pour nous souffler de doux souvenirs enfantins oubliés. Bordés par les harmonies de ses guitares, par les rythmes de la batterie et l’omniprésence des synthés aux sonorités sorties d’un rêve coloré de bleu et de rose, on se laisse la liberté de ne plus penser.
Une simplicité addictive qui nous emmène avec le public pour vivre notre petite épopée. Exil, Here Now, Strange Epiphany, l’heureuse légèreté de ces titres défile petit à petit, on se retrouve songeurs face à l’effervescence de cette musique et de ces compositions familières.
Dans sa bulle, Vincent Khouni partage de l’indie rock bercé par les années soixante-dix, la rencontre de Yellow Days et Lou Reed, et tandis qu’on se laisse porter entre les époques, ce sont de petits poèmes de vie qui se lisent dans nos esprits.