La furie Ebony Bones nous a fait exploser au visage la bombe multicolore Bone of my Bones en 2009, révélant une artiste excentrique et sa panoplie d’influences funk, punk, reggae et afrobeat. Revenue en 2013 avec un album en partie créé lors d’un séjour en Inde, l’ex-actrice britannique s’affirme encore plus, mêlant drum’n bass, alterno, nu soul et autres substances à sa déjà bien garnie palette de couleurs. Behold, a Pale Horse, c’est un peu le fruit d’un one-night stand avec Prince et Santigold ; un disque dynamique, croisement très large entre le punk tribal de Bow Wow Wow, le funk psyché de Funkadelic, le grandiose de Lauryn Hill et la douce noirceur d’une Siouxsie.
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