Malgré un changement de direction vers un son plus folk et posé sur son plus récent album, GreenWoodz avait promis un « méchant party » pour sa soirée de lancement. Promesse tenue : le rappeur a enflammé le Studio TD, enchaînant ses nouveaux morceaux sans oublier ses classiques.
Dès son entrée, le natif de Mandeville se montre charismatique à souhait. Arborant une veste en cuir et un jean, GreenWoodz possède l’aura d’une rockstar. Et qui dit rockstar dit public en haleine : du début à la fin, les spectateurs agglutinés devant la scène chantaient mot pour mot chacune de ses pièces.
Le constat est frappant : il entretient une connexion spéciale avec celles et ceux qui l’écoutent. Le lancement prend rapidement des allures de grande soirée entre amis. Tout au long de la fête, il multiplie les échanges avec les gens sur place, allant même jusqu’à descendre dans la salle à deux reprises — notamment pour l’excellente Lucifer, tirée de son nouvel opus.
À ses côtés, on retrouvait un batteur, un guitariste alternant entre électrique et acoustique, ainsi que Cook Da Beatz, DJ et complice de longue date. C’est sur scène que se révèle pleinement l’influence emo-rap qui traverse sa discographie. Mélancolie, amour et tristesse sont au rendez-vous.
À mi-parcours, GreenWoodz s’approche du public et s’assoit sur un petit tabouret. Il s’apprête à interpréter Tommy, un poignant hommage à un ami parti trop tôt. Éclairé par les lampes de poche des téléphones, le rappeur de 7ième Ciel livre ce morceau d’une main de maître, donnant vie à l’un des moments les plus émouvants de la soirée.
Les fans présents au Studio TD ont également eu droit à quatre invités de taille. Shreez, Rymz, Souldia et Aswell sont tous montés sur scène pour interpréter leurs collaborations respectives. La montée de ce dernier pour leur titre IDGAF a confirmé que le hip-hop d’ici est entre de très bonnes mains avec ces deux hommes.
GreenWoodz a livré un spectacle généreux, vibrant et sans faux pas. Un lancement à l’image de son évolution.