musique de chambre

FMCM – Concert midi gratuit

par Rédaction PAN M 360

Un concert gratuit sur l’heure du midi présentant le célèbre Barbican Quartet, interprétant des œuvres de Haydn et de Ravel.

A free lunchtime concert featuring the renowned Barbican Quartet, performing works by Haydn and Ravel.

CET ÉVÈNEMENT EST GRATUIT!

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violon

FMCM: Soirée virtuose – Obsession violon

par Rédaction PAN M 360

Le violoniste virtuose de renommée mondiale Kerson Leong rejoint les lauréats de concours internationaux, le pianiste ukrainien Illia Ovcharenko et le Barbican Quartet, dans un mélange époustouflant de virtuosité, de passion et d’éclat.

World-renowned violin virtuoso Kerson Leong joins international competition winners, Ukrainian pianist Illia Ovcharenko and the Barbican Quartet, in a breathtaking blend of virtuosity, passion and brilliance.


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opéra contemporain

6 femmes, 3 opéras et une belle soirée de création

par Frédéric Cardin

La création féminine est foisonnante et ratisse large, si l’on se fie aux trois nouvelles œuvres lyriques présentées (partiellement) à la salle Bourgie hier soir. Trois opéras qui, ensemble, couvrent un large spectre du langage musical contemporain et savant. En effet, la soirée de création, intitulée Fables et légendes – Opéra d’aujourd’hui, était parfaitement équilibrée entre une œuvre rigoureusement atonale, une autre fondamentalement mélodique et consonante, et une troisième quelque part à mi-chemin. Chaque opéra est le fruit de la collaboration entre deux femmes, une compositrice et une librettiste. Les trois œuvres étaient partiellement mises en scène, la salle Bourgie (et probablement aussi les moyens financiers des organisatrices) ne permettant pas de scénographie complète. 

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C’est le duo formé d’Analia Llugdar, compositrice et d’Emné Nasereddine, librettiste (à qui on peut ajouter Alice Ronfard à la dramaturgie), qui avait l’honneur de lancer la soirée. Je suis fille de la fille est la mise en musique d’extraits du recueil La danse du figuier de Nasereddine, prix Émile-Nelligan en 2021. Je me permets de citer un commentaire du jury qui a accordé le prix à Emné Nasereddine, à propos de La danse du figuier

Dans une méditation sur ses origines, la poète Nasereddine évoque trois figures de femmes : celle de la grand-mère, Téta, celle de la mère, Fadwa, ainsi que celle de la fille, Emné. Après la mort de sa mère, Emné dresse un constat lapidaire : « les femmes de mon pays meurent avant d’écrire ». Ce terrible constat motive sans nul doute la poète à désobéir à sa grand-mère, qui l’invitait à se trouver un mari. En choisissant plutôt de devenir écrivaine, n’en déplaise à la grand-mère, Nasereddine connaît plusieurs défis. Une fois arrivée à Montréal, la poète évolue sur un territoire où il n’y a pas de « senteurs familières ». C’est la poésie qui lui permettra de tracer son propre chemin dans son pays d’accueil, afin d’y semer les parfums du Liban.

La musique de Llugdar ne se veut pas descriptive de quelques origines ethnoculturelles que ce soit. Elle est rigoureusement atonale, faite d’écartèlements timbraux et de rythmes morcelés. Accompagnée uniquement d’une flûte (Josée Poirier) et de percussions (Krystina Marcoux), la soprano Andréanne Brisson Paquin a offert une prestation bien incarnée et, surtout, vocalement impressionnante. La partition de Llugdar est exigeante : envolées lyriques abruptement interrompues, onomatopées variées et roucoulements qui doivent être projetés puissamment. Un passage m’a particulièrement marqué : celui où le personnage principal semble retourner dans sa mémoire pour évoquer sa grand-mère, Téta, qui prépare le thé. Les sonorités percussives sur les mots thé, théière, Téta, tasse, etc. sont amusantes et très bien articulées par Andréanne. Une parenthèse (définie ostentatoirement en entrée et en sortie par des attaques d’une rare violence des percussions – Krystina Marcoux, excellente) qui faisait du bien dans un produit total plutôt sévère. Tel qu’indiqué plus haut, il s’agissait d’un extrait de quelque vingt minutes d’une œuvre totale qui doit en faire une quarantaine. Aucune date n’a été évoquée pour la création complète. 

Je passe maintenant au deuxième opéra de la soirée, une sorte de fable symbolique à la fois loufoque et sérieuse : Raccoon Opera, des frangines Rebecca et Rachel Gray. Oui, un opéra mettant en scène un… raton laveur comme l’un des personnages principaux. En vérité, l’animal ressemble plutôt à un symbole, celui d’une force qui nous attire vers le conformisme, un peu comme le rhinocéros de Ionesco. Mais, le livret de Rachel (Rebecca est la compositrice), ne lévite pas dans la métaphysique pour autant. Il s’agit d’une histoire assez plébéienne d’une millénariale qui en arrache dans un appart miteux de Toronto et qui en arrache encore plus avec le proprio, de toute évidence une personne viscéralement insensible. La jeune femme qui s’appelle Erin n’est pourtant pas rancunière. Elle désespère sur l’état de sa vie, mais demeure résignée, apathique. Puis, le raton laveur arrive et l’amène à se révolter, à être fâchée! L’extrait présenté hier s’est arrêté au moment où Erin, gonflée à bloc par l’animal, se crinque et se transforme émotionnellement. 

La musique de Rebecca oscille entre un lyrisme affirmé qui contraste fortement avec l’œuvre précédente. L’orchestre, de loin le plus étoffé des trois opéras de la soirée (six musiciens et un chef), offre souvent un contrepoint pointilliste et grinçant, mais pas que. À certains moments, il prend des atours plus chaleureux. C’est Raccoon qui stimule cette dualité, car c’est un personnage à la fois rassurant pour Erin, mais aussi, on le sent, dangereux et manipulateur. À quelles fins? On le saura si jamais l’œuvre a la chance d’être créée dans son entièreté. Des projections vidéo de taches de café, de spaghettis métamorphosés en visage à la chevelure ébouriffée, et autres incongruités apportent un complément visuel associé à la vie spartiate de jeune adulte en appartement (beaucoup trop cher). 

J’ai beaucoup aimé ce mariage de commentaire social actuel (la crise du logement) et de réflexion plus large sur ses répercussions émotionnelles, matérialisées par la symbolique absurdiste du raton, facteur de conformisme rageur (là aussi, très actuel) et héritier d’une riche tradition littéraire. 

La soirée s’est terminée avec la dernière des trois propositions, probablement aussi l’œuvre la plus accrocheuse et la plus attractive. Nanatasis, d’Alejandra Odgers à la musique et Nicole O’Bomsawin au livret, peut même être qualifié d’opéra ‘’pour toute la famille’’. Au programme, trois légendes abénakises, dont, on le comprendra, une seule était présentée hier. 

L’histoire est celle d’un guerrier abénaki (Kl8sk8mba) qui part vers le Grand Nord afin de résoudre l’énigme d’un hiver qui ne finit plus et qui empêche le peuple de semer et récolter de quoi survivre. Le personnage sera amené à rencontrer Pebon (l’Hiver) et à le convaincre, avec l’aide de Niben (l’Été), de lâcher prise une partie de l’année, engendrant ainsi le cycle des saisons. 

Des trois, Nanatasis est l’opéra qui a bénéficié des plus belles largesses en termes de costumes. Pebon et Niben sont très beaux, caractérisés par d’immenses visages fait de papier colorés, de rubans et autres artifices, harnachés au-dessus des chanteurs qui les interprètent. Pebon est chanté par la basse William Kraushaar, magnifique et parfaitement campé avec ce timbre riche et profond, d’une irrésistible rondeur. Odéi Bilodeau est bonne, également, en Niben. Le ténor Mishael Eusebio incarne vocalement Kl8sk8mba, qui est également doublé dans ses déplacements par une marionnette. 

La musique d’Alejandra Odgers est tonale, mélodique et accessible. Elle fait appel, adéquatement et même habilement, à des tropes associés à la musique autochtone, mais aussi à ceux de son pays d’origine, le Mexique (le personnage de Niben lui permet cela). L’orchestration est économe (une flûte et des percussions), mais bien colorée. On imagine sans mal Nanatasis partir en tournée et plaire à un très large public. D’ailleurs, c’est le seul des trois ouvrages lyriques qui possède une date de création complète, en 2025 à Montréal. J’ai très hâte et, d’après les commentaires entendus après la soirée, le public présent aussi. 

On doit remercier chaleureusement toutes les équipes derrière cet important travail de renouvellement de la chose opératique : l’organisme Musique 3 femmes, à l’origine du projet, Le Vivier et Sixtrum percussions. 

Bravo, bravo, et merci.

opéra

Fables et légendes – Opéra d’aujourd’hui à la Salle Bourgie

par Rédaction PAN M 360

Ce concert présente trois créations contemporaines des lauréates du Prix Mécénat 2022, porté par Musique 3 Femmes.

  • Je suis fille de la fille, création d’Analía Llugdar (Montréal/Argentina) et d’Emné Nasereddine, récompensée dans la catégorie «Une œuvre en français» et qui s’inspire de la poésie d’Emné Nasereddine ; 
  • Opéra en 3 légendes, création de la compositrice Alejandra Odgers (Montréal/Mexico) et la librettiste Nicole O’Bomsawin (Odanak, QC) qui évoque les contes traditionnels abénaquis. L’œuvre a été récompensée dans la catégorie «Une œuvre par des créateurs du PANDC» ;
  • Racoon Opéra, …

This concert presents three contemporary creations by the winners of the Prix Mécénat 2022, supported by Musique 3 Femmes.

  • Je suis fille de la fille, created by Analía Llugdar (Montreal/Argentina) and Emné Nasereddine, awarded in the “A work in French” category and inspired by the poetry of Emné Nasereddine;
  • Opéra en 3 légendes, created by composer Alejandra Odgers (Montreal/Mexico) and librettist Nicole O’Bomsawin (Odanak, QC), evokes traditional Abenaki tales. The work won an award in the “A work by STDP creators” category;
  • Racoon Opéra, …


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baroque

Concert Bourgie : Sa Majes-Théotime

par Frédéric Cardin

Si je ne m’abuse, c’était la première fois que Théotime Langlois de Swarte et son Consort s’arrêtait à Montréal, dimanche dernier à la salle Bourgie. Nous souhaitons ardemment que ce ne soit pas la dernière!

Sous le thème d’un voyage à travers l’Europe dont les étapes étaient liées entre elles par le principe de la Sonate en trio, genre majeur de l’ère baroque, le (très) jeune violoniste et ses compagnons nous ont offert un programme mixte, fait de découvertes (réjouissants Dandrieu, Reali, Eccles et Veracini) et de grands succès du répertoire (Rameau et ses Sauvages, Corelli et Vivaldi et leurs Follia, Bach).

Ce qui frappe chez de Swarte, mais aussi chez ses trois amis (Sophie de Bardonnèche, violon, Hanna Salzenstein, violoncelle, Justin Taylor, clavecin) qui forment ensemble Le Consort, c’est l’autorité avec laquelle ils infusent leurs lectures de ces pièces et l’absolue conviction dans leur démarche interprétative. Celle-ci se caractérise par un souffle énergique totalement communicatif, mais qui ne vire pas à l’esbroufe. La technique est impeccable, rendant chaque note, même les plus éparpillées dans les passages virtuoses, clairement dessinée. La musicalité et la sensibilité sont palpables. Le courant est ininterrompu entre ces jeunes musiciens qui jouent ensemble depuis presque 10 ans. Et pourtant, aucun d’eux n’a plus de 30 ans, exception faite de Justin Taylor qui a un immense 32!

Si j’utilise un terme princier dans le titre de cette chronique, c’est bien pour qualifier la prestation artistique de très haute tenue que Swarte et son ensemble nous ont donnée, et pas pour qualifier une quelconque attitude hautaine. Tout au contraire, Swarte se montre sympathique sans racolage et offre quelques commentaires simples et économes, mais qui résument adéquatement les pièces jouées. Chaque membre du Consort apporte également sa contribution au micro, toujours dans cet esprit de sobriété, mais aussi de sincérité.

Le public de Bourgie a très chaudement manifesté son appréciation. Je pense qu’ils l’ont sentie et il est à espérer que cela leur donnera envie de revenir très vite (et aux programmateurs d’ici de les réinviter)!!

classique

CMIM – Piano 2024|Conférence : Improviser Mozart avec Robert Levin

par Rédaction PAN M 360

Éminent pianiste et musicologue, membre du jury international de Piano 2024, Robert Levin offre une conférence-concert éclairante sur les cadences chez Mozart. L’improvisation de cadences musicales dans le style de Mozart est un exercice fascinant.  Robert Levin nous rappelle comment cet art nécessite une compréhension approfondie du langage musical de Mozart et de ses techniques d’écriture. Robert Levin met en lumière ses composantes et pratiques qui permettent aux étudiants de créer dans le respect du compositeur et au public d’apprécier à leur juste mesure les improvisations

Eminent pianist and musicologist, member of the international jury of Piano 2024, Robert Levin offers an enlightening lecture-recital on Mozart’s cadenzas. Improvising musical cadences in the style of Mozart is a fascinating exercise.  Robert Levin reminds us how this art requires a thorough understanding of Mozart’s musical language and writing techniques. Robert Levin highlights the components and practices that enable students to create with respect for the composer, and audiences to fully appreciate the improvisations.

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classique / période romantique

CMIM : Piano 2024 – Demi-finale : Récital

par Rédaction PAN M 360

Les 10 demi-finalistes présenteront un programme de récital libre de 45 à 50 minutes. Le répertoire du récital de demi-finale doit comprendre un minimum de 3 œuvres et doit inclure une sonate complète, l’œuvre canadienne imposée et une autre œuvre au choix.

The 10 Semifinalists must each perform a program of 45 to 50 minutes. The repertoire for the Semifinal recital must include a minimum of 3 works, including a complete sonata, the imposed Canadian work, and another work of the candidates’ choice.

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classique / période romantique

CMIM : Piano 2024 – Demi-finale : Épreuve de musique de chambre

par Rédaction PAN M 360

Ce nouveau volet du concours exige des concurrents qu’ils interprètent le premier mouvement d’une œuvre sélectionnée parmi les plus beaux quatuors avec piano des périodes classique et romantique. Pour l’épreuve, les concurrents se joindront à une formation de quatuor avec piano composée d’instrumentistes exceptionnels, avec trois des premières chaises de l’Orchestre symphonique de Montréal: Andrew Wan (violon), Victor Fournelle-Blain (alto) et Brian Manker (violoncelle). 

L’ajout de l’épreuve de musique de chambre au concours permet aux pianistes de démontrer plusieurs qualités complémentaires à celles qui sont déjà mises de l’avant lors des épreuves régulières, notamment leur habileté à collaborer avec d’autres musiciens, leur sens du dialogue musical, leur polyvalence et leur capacité d’adaptabilité dans le cadre d’un ensemble.

Une soirée qui réserve des moments musicaux de haute voltige et d’émotion.

This exciting new element of the competition requires the candidates to perform the first movement of a work selected from the most beautiful piano quartets of the Classical and Romantic periods. For this round, the competitors join a piano quartet featuring outstanding instrumentalists of the Orchestre symphonique de Montréal, with three principal strings players of the Orchestre symphonique de Montréal: Andrew Wan (violin), Victor Fournelle-Blain (viola), and Brian Manker (cello).

The addition of a Chamber Music round to the competition allows the pianists to demonstrate artistic qualities that complement those already demonstrated in the recital rounds, including their ability to collaborate with other musicians, their sense of musical dialogue, and their versatility and adaptability in an ensemble setting.

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classique / période romantique

CMIM : Piano 2024 – Première épreuve

par Rédaction PAN M 360

Le piano est à l’honneur dans cette édition 2024 du Concours musical international de Montréal.

24 concurrents partagent la scène de la compétition montréalaise. Ils tenteront de décrocher le titre de lauréat et de remporter des prix et bourses d’une valeur dépassant les 200 000$.Âgés de 19 à 29 ans, ces pianistes d’exception proviennent de 12 pays différents. Pour la première épreuve, les 24 concurrents sélectionnés présenteront un programme libre de 30 à 35 minutes composé d’œuvres de leur choix.

The piano takes center stage at the 2024 edition of the Concours musical international de Montréal. 24 competitors share the competition stage in Montreal, vying for the title of laureate and for prizes and grants worth over $200,000. 

Between 19 and 29 years of age, these exceptional pianists hail from 12 different countries. For the First Round, each of the 24 competitors selected will present a programme of their choice, of 30 to 35 minutes of music in duration.

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classique

Arion Orchestre Baroque présente French Connection

par Rédaction PAN M 360

1642, révolution de Cromwell. Le roi Charles II est en exil en France, à la cour de Louis XIV, son cousin germain. Il y découvre la musique de Versailles, qui le passionne à tel point qu’elle fera partie de ses bagages lors de son retour en Angleterre en 1660. C’est dans ce contexte que de nombreux artistes français l’accompagnent et viennent s’installer à Londres ; ils vont inspirer les compositeurs anglais, fascinés par Jean-Baptiste Lully. Débute alors une période de renouveau artistique remarquable pour la musique anglaise, naturellement encline à s’enrichir de sonorités multiples. Il en résulte des créations passionnantes et dynamiques, influencées par le métissage des styles. Elles reflètent l’esprit d’ouverture de cette cour cosmopolite qui accueille les meilleurs artistes en provenance du continent.

1642, Cromwell’s revolution. King Charles II was in exile in France, at the court of Louis XIV, his first cousin. There, he discovered the music of Versailles, which so fascinated him that it became part of his luggage on his return to England in 1660. It was in this context that many French artists accompanied him and settled in London, inspiring English composers fascinated by Jean-Baptiste Lully. This marked the beginning of a remarkable period of artistic renewal for English music, naturally inclined to enrich itself with multiple sonorities. The result was exciting, dynamic creations, influenced by the blending of styles. They reflect the open-mindedness of this cosmopolitan court, which welcomed the best artists from all over the continent.
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classique

Trio Fibonacci présente « Les liaisons heureuses » à la Salle Bourgie

par Rédaction PAN M 360

Beethoven, Haydn et Reicha, ces trois représentants du classicisme viennois sont réunis dans un concert qui fait aussi écho à leurs rencontres de leur vivant. Les musiciens sortent d’abord de l’ombre le rare mais magnifique Trio en ré mineur d’Anton Reicha. Mettant ainsi en lumière ce compositeur et ami de Beethoven avec qui il partageait la fosse d’orchestre de Bonn et une admiration pour Haydn. Suivra une partition de celui qu’on surnommait justement « Papa Haydn » :  son trio, un genre auquel il a donné ses lettres de noblesse, atteint ici les mêmes hauteurs que ses fameux quatuors. Enfin, le monumental Trio « À l’Archiduc » de Beethoven est loué pour son inspiration sublime et sa fantaisie inventive. Cette œuvre  donne en effet toute la mesure de l’incommensurable talent de cet autre fondateur de l’école viennoise.

Beethoven, Haydn and Reicha, these three representatives of Viennese classicism are reunited in a concert that also echoes their encounters during their lifetime. First, the musicians bring Anton Reicha’s rare but magnificent Trio in D minor out of the shadows. This brings to the fore this composer and friend of Beethoven, with whom he shared the orchestra pit in Bonn and an admiration for Haydn. This is followed by a score by the man nicknamed « Papa Haydn »: his trio, a genre to which he gave his letters of nobility, here reaches the same heights as his famous quartets. Finally, Beethoven’s monumental Archduke Trio is praised for its sublime inspiration and inventive fantasy. Indeed, this work shows the full extent of the immeasurable talent of this other founder of the Viennese school.

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classique persan / musique contemporaine

L’Iran féministe de Bahar Harandi

par Frédéric Cardin

Le 2 avril dernier, un concert de découvertes et d’affirmation féministe a eu lieu à la salle Bourgie du Musée des Beaux-Arts de Montréal. La soprano montréalaise, d’origine iranienne, Bahar Harandi était accompagnée d’Amir Eslami au ney (flûte traditionnelle iranienne), Saba Yousefi au violon et Hooshyar Khayam au piano. À travers un répertoire constitué d’oeuvres contemporaines écrites par autant de compositrices irano-canadiennes, c’est tout un univers inspiré des racines persanes et de sa richesse historique qui nous a été présenté. Quelques pièces traditionnelles arrangées pour ney et piano ont débuté le concert, plongeant les spectateurs dans un décor sonore exotique mais aussi relativement près de la musique de Gurdjieff/Hartmann, du début du 20e siècle. Les autres pièces au programmes, de Parisa Sabet (née en 1980), Aida Shirazi (née en 1987) et Mina Arissian (née en 1979) ont démontré un très bon niveau de savoir-faire, allant du consonant de Sabet à l’expressionnisme plus exigeant de Shirazi, avant de revenir aux inspirations scriabiniennes de Arissian. 

Les textes, plusieurs de Rumi, sont utilisés de façon symbolique dans le contexte de ce concert, même si leur prémisse initiale n’avait pas ces velléités. Par exemple, Be still, de Parisa Sabet (sur un texte de Rumi) nous dit : 

Assieds-toi, reste tranquille et écoute,

parce que tu es saoul

et nous sommes en bordure du ciel

On n’a pas été surpris que la force expressive donnée à la voix se soit concentrée sur la première strophe. Bahar Harandi y a mis beaucoup d’intensité et il était impossible de penser à autre chose qu’un homme ordonnant cela à une femme dans l’Iran moderne (ou même ailleurs). Il y avait d’ailleurs plusieurs moments de puissante force dramatique un peu partout dans un programme assez varié en termes de texture musicale, de rythmes et d’atmosphère.

Harandi a chanté avec une voix belle et très bien équilibrée, alliant maîtrise technique et beaucoup de caractère émotionnel. La soprano a su également démontrer un bon jeu dramatique, accentuant certains passages de façon ici mordante, ailleurs plus cynique, ou encore avec une grande douceur. 

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