classique

CMIM – Piano 2024|Conférence : Improviser Mozart avec Robert Levin

par Rédaction PAN M 360

Éminent pianiste et musicologue, membre du jury international de Piano 2024, Robert Levin offre une conférence-concert éclairante sur les cadences chez Mozart. L’improvisation de cadences musicales dans le style de Mozart est un exercice fascinant.  Robert Levin nous rappelle comment cet art nécessite une compréhension approfondie du langage musical de Mozart et de ses techniques d’écriture. Robert Levin met en lumière ses composantes et pratiques qui permettent aux étudiants de créer dans le respect du compositeur et au public d’apprécier à leur juste mesure les improvisations

Eminent pianist and musicologist, member of the international jury of Piano 2024, Robert Levin offers an enlightening lecture-recital on Mozart’s cadenzas. Improvising musical cadences in the style of Mozart is a fascinating exercise.  Robert Levin reminds us how this art requires a thorough understanding of Mozart’s musical language and writing techniques. Robert Levin highlights the components and practices that enable students to create with respect for the composer, and audiences to fully appreciate the improvisations.

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classique / période romantique

CMIM : Piano 2024 – Demi-finale : Récital

par Rédaction PAN M 360

Les 10 demi-finalistes présenteront un programme de récital libre de 45 à 50 minutes. Le répertoire du récital de demi-finale doit comprendre un minimum de 3 œuvres et doit inclure une sonate complète, l’œuvre canadienne imposée et une autre œuvre au choix.

The 10 Semifinalists must each perform a program of 45 to 50 minutes. The repertoire for the Semifinal recital must include a minimum of 3 works, including a complete sonata, the imposed Canadian work, and another work of the candidates’ choice.

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classique / période romantique

CMIM : Piano 2024 – Demi-finale : Épreuve de musique de chambre

par Rédaction PAN M 360

Ce nouveau volet du concours exige des concurrents qu’ils interprètent le premier mouvement d’une œuvre sélectionnée parmi les plus beaux quatuors avec piano des périodes classique et romantique. Pour l’épreuve, les concurrents se joindront à une formation de quatuor avec piano composée d’instrumentistes exceptionnels, avec trois des premières chaises de l’Orchestre symphonique de Montréal: Andrew Wan (violon), Victor Fournelle-Blain (alto) et Brian Manker (violoncelle). 

L’ajout de l’épreuve de musique de chambre au concours permet aux pianistes de démontrer plusieurs qualités complémentaires à celles qui sont déjà mises de l’avant lors des épreuves régulières, notamment leur habileté à collaborer avec d’autres musiciens, leur sens du dialogue musical, leur polyvalence et leur capacité d’adaptabilité dans le cadre d’un ensemble.

Une soirée qui réserve des moments musicaux de haute voltige et d’émotion.

This exciting new element of the competition requires the candidates to perform the first movement of a work selected from the most beautiful piano quartets of the Classical and Romantic periods. For this round, the competitors join a piano quartet featuring outstanding instrumentalists of the Orchestre symphonique de Montréal, with three principal strings players of the Orchestre symphonique de Montréal: Andrew Wan (violin), Victor Fournelle-Blain (viola), and Brian Manker (cello).

The addition of a Chamber Music round to the competition allows the pianists to demonstrate artistic qualities that complement those already demonstrated in the recital rounds, including their ability to collaborate with other musicians, their sense of musical dialogue, and their versatility and adaptability in an ensemble setting.

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classique / période romantique

CMIM : Piano 2024 – Première épreuve

par Rédaction PAN M 360

Le piano est à l’honneur dans cette édition 2024 du Concours musical international de Montréal.

24 concurrents partagent la scène de la compétition montréalaise. Ils tenteront de décrocher le titre de lauréat et de remporter des prix et bourses d’une valeur dépassant les 200 000$.Âgés de 19 à 29 ans, ces pianistes d’exception proviennent de 12 pays différents. Pour la première épreuve, les 24 concurrents sélectionnés présenteront un programme libre de 30 à 35 minutes composé d’œuvres de leur choix.

The piano takes center stage at the 2024 edition of the Concours musical international de Montréal. 24 competitors share the competition stage in Montreal, vying for the title of laureate and for prizes and grants worth over $200,000. 

Between 19 and 29 years of age, these exceptional pianists hail from 12 different countries. For the First Round, each of the 24 competitors selected will present a programme of their choice, of 30 to 35 minutes of music in duration.

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classique

Arion Orchestre Baroque présente French Connection

par Rédaction PAN M 360

1642, révolution de Cromwell. Le roi Charles II est en exil en France, à la cour de Louis XIV, son cousin germain. Il y découvre la musique de Versailles, qui le passionne à tel point qu’elle fera partie de ses bagages lors de son retour en Angleterre en 1660. C’est dans ce contexte que de nombreux artistes français l’accompagnent et viennent s’installer à Londres ; ils vont inspirer les compositeurs anglais, fascinés par Jean-Baptiste Lully. Débute alors une période de renouveau artistique remarquable pour la musique anglaise, naturellement encline à s’enrichir de sonorités multiples. Il en résulte des créations passionnantes et dynamiques, influencées par le métissage des styles. Elles reflètent l’esprit d’ouverture de cette cour cosmopolite qui accueille les meilleurs artistes en provenance du continent.

1642, Cromwell’s revolution. King Charles II was in exile in France, at the court of Louis XIV, his first cousin. There, he discovered the music of Versailles, which so fascinated him that it became part of his luggage on his return to England in 1660. It was in this context that many French artists accompanied him and settled in London, inspiring English composers fascinated by Jean-Baptiste Lully. This marked the beginning of a remarkable period of artistic renewal for English music, naturally inclined to enrich itself with multiple sonorities. The result was exciting, dynamic creations, influenced by the blending of styles. They reflect the open-mindedness of this cosmopolitan court, which welcomed the best artists from all over the continent.
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classique

Trio Fibonacci présente « Les liaisons heureuses » à la Salle Bourgie

par Rédaction PAN M 360

Beethoven, Haydn et Reicha, ces trois représentants du classicisme viennois sont réunis dans un concert qui fait aussi écho à leurs rencontres de leur vivant. Les musiciens sortent d’abord de l’ombre le rare mais magnifique Trio en ré mineur d’Anton Reicha. Mettant ainsi en lumière ce compositeur et ami de Beethoven avec qui il partageait la fosse d’orchestre de Bonn et une admiration pour Haydn. Suivra une partition de celui qu’on surnommait justement « Papa Haydn » :  son trio, un genre auquel il a donné ses lettres de noblesse, atteint ici les mêmes hauteurs que ses fameux quatuors. Enfin, le monumental Trio « À l’Archiduc » de Beethoven est loué pour son inspiration sublime et sa fantaisie inventive. Cette œuvre  donne en effet toute la mesure de l’incommensurable talent de cet autre fondateur de l’école viennoise.

Beethoven, Haydn and Reicha, these three representatives of Viennese classicism are reunited in a concert that also echoes their encounters during their lifetime. First, the musicians bring Anton Reicha’s rare but magnificent Trio in D minor out of the shadows. This brings to the fore this composer and friend of Beethoven, with whom he shared the orchestra pit in Bonn and an admiration for Haydn. This is followed by a score by the man nicknamed « Papa Haydn »: his trio, a genre to which he gave his letters of nobility, here reaches the same heights as his famous quartets. Finally, Beethoven’s monumental Archduke Trio is praised for its sublime inspiration and inventive fantasy. Indeed, this work shows the full extent of the immeasurable talent of this other founder of the Viennese school.

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classique persan / musique contemporaine

L’Iran féministe de Bahar Harandi

par Frédéric Cardin

Le 2 avril dernier, un concert de découvertes et d’affirmation féministe a eu lieu à la salle Bourgie du Musée des Beaux-Arts de Montréal. La soprano montréalaise, d’origine iranienne, Bahar Harandi était accompagnée d’Amir Eslami au ney (flûte traditionnelle iranienne), Saba Yousefi au violon et Hooshyar Khayam au piano. À travers un répertoire constitué d’oeuvres contemporaines écrites par autant de compositrices irano-canadiennes, c’est tout un univers inspiré des racines persanes et de sa richesse historique qui nous a été présenté. Quelques pièces traditionnelles arrangées pour ney et piano ont débuté le concert, plongeant les spectateurs dans un décor sonore exotique mais aussi relativement près de la musique de Gurdjieff/Hartmann, du début du 20e siècle. Les autres pièces au programmes, de Parisa Sabet (née en 1980), Aida Shirazi (née en 1987) et Mina Arissian (née en 1979) ont démontré un très bon niveau de savoir-faire, allant du consonant de Sabet à l’expressionnisme plus exigeant de Shirazi, avant de revenir aux inspirations scriabiniennes de Arissian. 

Les textes, plusieurs de Rumi, sont utilisés de façon symbolique dans le contexte de ce concert, même si leur prémisse initiale n’avait pas ces velléités. Par exemple, Be still, de Parisa Sabet (sur un texte de Rumi) nous dit : 

Assieds-toi, reste tranquille et écoute,

parce que tu es saoul

et nous sommes en bordure du ciel

On n’a pas été surpris que la force expressive donnée à la voix se soit concentrée sur la première strophe. Bahar Harandi y a mis beaucoup d’intensité et il était impossible de penser à autre chose qu’un homme ordonnant cela à une femme dans l’Iran moderne (ou même ailleurs). Il y avait d’ailleurs plusieurs moments de puissante force dramatique un peu partout dans un programme assez varié en termes de texture musicale, de rythmes et d’atmosphère.

Harandi a chanté avec une voix belle et très bien équilibrée, alliant maîtrise technique et beaucoup de caractère émotionnel. La soprano a su également démontrer un bon jeu dramatique, accentuant certains passages de façon ici mordante, ailleurs plus cynique, ou encore avec une grande douceur. 

Le sirocco est un courant d’air chaud et vaste que s’échangent l’Afrique du nord et l’Europe du sud. C’est également le symbole dont se sert le violoncelliste sud-africain Abel Selaocoe pour inspirer un esprit d’échanges musicaux entre l’Afrique et l’Europe dans un programme de concert que lui et ses amis du Manchester Collective promènent dans une importante tournée nord-américaine dont Montréal était une étape jeudi dernier. 

L’artiste est aussi solide dans Beethoven et Debussy que dans des arrangements de pièces traditionnelles pan-africaines ou même ses propres compositions. Le concert Sirocco, donné devant une salle Bourgie électrifiée par sa présence scénique très charismatique, laissait un peu de place aux classiques européens (très brefs Haydn, Berio et Hans Abrahamsen, folklores scandinaves), mais en donnait surtout aux sonorités et particularités techniques issues de l’Afrique (Mali, Afrique du Sud). Plus que du crossover, bien que parfois ça y ressemblait un peu, Selaocoe a surtout offert une vision interculturelle de la musique de chambre, où un quatuor de Haydn avait la résonance d’un chant spirituel anti-Apartheid d’Afrique du Sud, et des techniques percussives lancées sur les cordes ou la caisse du violoncelle s’accordaient avec des inflexions vocales surprenantes, même impressionnantes. Le musicien versatile naviguait habilement autant dans des aigus délicats que dans des graves grondants qui faisaient penser à des chants de gorge tibétains. Il faut croire qu’entre l’Afrique et l’Asie de l’est, des traditions millénaires ont réussi à se frayer un chemin culturel permanent. 

Selaocoe et les musiciens du Manchester Collective (deux violons, un alto, un percussionniste et une basse électrique) ont insufflé une énergie contagieuse qui leur a valu une longue et chaleureuse ovation. Les puristes d’un autre temps auraient détesté ce genre de programme, et pourtant, Selaocoe est porteur d’un nouvel avenir pour la musique classique et son message de renouveau interculturel rejoint manifestement un public nombreux et surtout pas mal jeune. 

Photos : Abel Selaocoe et le Manchester Collective crédit Anna Kaiava

Instrumental

Lluís Claret, violoncelle & Sandra Murray, piano à la Salle Bourgie

par Rédaction PAN M 360

Violoncelliste andorran, grands prix Rostropovitch et Pablo Casals, Lluís Claret parcourt le monde avec son phrasé d’un splendide lyrisme. Pour sa première apparition à la Salle Bourgie, il sera accompagné par la talentueuse pianiste québécoise Sandra Murray dans un programme d’œuvres des XIXe et XXsiècles.

Andorran cellist and winner of the Rostropovitch and Pablo Casals awards, Lluís Claret travels the world with his splendidly lyrical phrasing. For his first appearance at Salle Bourgie, he will be accompanied by the talented Quebec pianist Sandra Murray in a program of works from the 19th and 20th centuries.


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classique

Hommage à Raffi Armenian et Agnès Grossmann à la Salle Bourgie

par Rédaction PAN M 360

Des musiciens de l’Orchestre Métropolitain et de nombreux amis et collaborateurs s’unissent pour rendre hommage à deux grands chefs d’orchestre qui ont marqué la vie musicale québécoise et canadienne.

Musicians from the Orchestre Métropolitain and numerous friends and collaborators join forces to pay tribute to two great conductors who have left their mark on the musical life of Quebec and Canada.

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Piano

Igor Levit, piano à la Salle Bourgie

par Rédaction PAN M 360

Considéré par le New York Times comme « l’un des musiciens les plus importants de sa génération », le pianiste Igor Levit est dans une classe à part. Il interprètera un programme original comprenant des transcriptions de symphonies de Mahler et de Beethoven ainsi que le poignant Opus 119 de Brahms.

Considered by the New York Times to be « one of the most important musicians of his generation », pianist Igor Levit is in a class of his own. He will perform an original program featuring transcriptions of symphonies by Mahler and Beethoven, as well as Brahms’ poignant Opus 119.

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musique contemporaine / post-minimaliste

Planante et (trop) discrète musique de Missy Mazzoli

par Frédéric Cardin

Mercredi soir le 28 février, la salle Bourgie recevait la violoniste Jennifer Koh et la compositrice et pianiste (claviériste) Missy Mazzoli dans un type de concert encore rare à Montréal, d’où le titre de ce texte. Discrète cette musique en effet, parce qu’à Montréal elle demeure encore trop peu reconnue. Pourtant, Mazzoli est l’une des plus importantes créatrices musicales de l’heure. Ailleurs en amérique anglo-saxonne, elle est une star en ascension. J’y reviendrai. 

Le programme présenté à Montréal faisait partie d’une tournée des deux musiciennes et amies célébrant quinze années de collaboration. Étaient regroupées des œuvres de Mazzoli, soit écrites pour violon solo ou en duo avec piano (ou clavier synthétiseur). D’une parfaite cohérence organique, ce programme était déployé tel un grand voile fin parcouru de mouvements ondoyants qui enflent et désenflent le tissu sonore, dans un tout stylistique assez planant et résolument post-minimaliste. 

Le résultat final donne une idée imparfaite de la contribution musicale de Mazzoli à ce début de 21e siècle car sa production est vastement plus complexe et étoffée que le programme relativement monochrome d’hier. Écoutez par exemple son superbe Concerto pour contrebasse Dark With Excessive Bright, son opéra Proving Up, ou These Worlds in Us pour orchestre, et vous comprendrez mieux.

Cela dit, ce concert parcouru de très beaux moments d’intangibilité et de spiritualité contenue était important car il présentait à Montréal un encore trop rare concert de ce que je qualifie de réelle ‘’musique de notre temps’’. Une musique savante qui croise le besoin de retour à la tonalité avec les possibilités sonores héritées de l’avant-garde moderniste, les influences savantes avec les vernaculaires, les atmosphères impressionnistes et affectives avec les textures plutôt issues de l’indie pop/rock, ou de l’électro. Étant donné que Montréal est depuis longtemps l’un des pôles les plus créatifs en musique contemporaine d’avant-garde sur le continent, la connaissance, et encore plus l’appréciation, de la nouvelle musique post-moderne se fait attendre.

Ce n’est pas pour dire que cette musique est meilleure que la musique contemporaine ‘’traditionnelle’’. Que nenni. Il s’agit seulement d’un changement de paradigme. La musique contemporaine traditionnelle, avec ses univers abrasifs et abstraits, est en vérité un outil, une façon de faire hyper concentrée sur un formalisme intellectuel. Il peut en résulter des œuvres de fabuleuse beauté suprasensible. Au contraire, la nouvelle musique contemporaine vise, dans une démarche infiniment plus holistique (ou inclusive), la création de nouveaux mondes sonores et surtout émotionnels, en ne se refusant aucun outil ou technique compositionnelle. 

La première carbure au savoir rigoureux, en suscitant parfois des émotions. La deuxième carbure aux émotions et à l’imagination, en se servant d’un certain savoir, suscitant parfois de la transcendance.

Bref, merci à Olivier Godin, Directeur artistique de la salle Bourgie d’avoir à cœur l’avènement d’une culture d’écoute montréalaise de cette musique que nous ne pourrons pas longtemps continuer de méconnaître. 

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