Sur ce premier album au titre fatidique Don’t Think You Can Escape Your Purpose, les trois psychonautes de Yoo Doo Right scellent de façon grandiose le destin du groupe sur le modèle d’une épopée faustienne d’une quarantaine de minutes, déclinée en 8 chapitres et superbement illustrée par Louis-Alexandre Beauregard. Sur scène, ce pacte avec le diable prend l’allure d’un mur de son dévastateur provoquant des secousses sismiques cérébrales permettant d’acquérir les secrets cachés de la pierre philosophale. Suivant les traces des légendes de CAN, de Godspeed et de My Bloody Valentine, Yoo Doo Right tente l’impossible et réussit à réunir sur un même disque la force contestatrice de guérilla du krautrock des années 70, la profondeur expérimentale d’un drone post-rock et l’effet enivrant des envolées à hautes fréquences du shoegaze. Le jeu de guitare semble même parfois venir d’une autre ère de l’histoire de l’humanité avec l’utilisation raffinée de gammes de la musique perse. Cherchant toujours à explorer de nouvelles textures sonores cosmiques, le groupe s’appuie sur l’utilisation d’un vieux delay analogique rapiécé Roland Space Echo, et de divers pédales d’effets fabriquées entre autre par le guitariste sous l’enseigne de sa petite entreprise Mile End Effects. Cette aventure épique s’avère fructueuse pour le groupe, l’album réunit les mêmes qualités transcendantales d’un Popol Vuh et propulsera sans aucun doute le groupe au rang des immortels de notre cosmos.
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